Chapitre 4 : Welcome to my...house...

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Elle était légèrement triste, mais elle devait avancer. Elle était forte, et elle devait avancer.             Après le départ d'un Damon enragé, Hope s'était séché les cheveux comme si tout allait pour le mieux. Il faut dire qu'elle n'avait pas vraiment créé de lien d'amitiés avec Damon. Elle ne le connaissait que depuis une dizaine d'heures. De toute manière Hope était une solitaire, elle aimait travailler seule, au moins, personne ne pouvait contredire ses pensées. 

Point de vu Hope. 

Après avoir passé une bonne demi-heure à me maquiller et à me coiffer, je partis de ma chambre...direction l'ancienne maison de ma famille. J'avais presque oublié ma "dispute" envers Damon. De toute manière, je sais que un jour ou l'autre, il reviendrait me voir. Il avait promis à ma mère de prendre soin de moi, alors il n'allait pas m'abandonner. Il bluffait. Enfin bref, je ne voulais plus penser à lui. 

En passant devant l'accueil, la réceptionniste m'interpella. 

-Mademoiselle ? Des hommes vous cherchent, enfin je pense.

-Qu'est-ce que vous voulez dire ? Demandais-je en mettant mon bonnet gris. 

-Ils ont demandé si je n'avais pas vu une jeune adolescente, brune qui venait d'arriver en ville hier soir. J'ai directement pensé à vous. Vous les connaissez ? 

Je souris en mettant cette fois mes gants rouges. 

-Oui, ce sont mes cousins. Vous savez, cela fait depuis 3 ans que je ne leur parle plus, mais on a décidé de renouer le contact suite à un problème familial. Ne vous inquiétez pas, je les ai eu au téléphone. "Foutu toutous de Marcel va" pensais-je pour moi-même. 

-Oh, d'accord tant mieux alors. J'espère que cela va s'arranger entre vous alors. 

-Hm, y a peu de chances. Sur ce, je partis en adressant un léger sourire à cette femme. 

La neige craquait sous mes bottes. Il devait y avoir 10cm sur les trottoirs. Les enfants étaient aux anges comme à chaque hiver. Pouvant se rouler dans la neige et construire des bonhommes de neige, c'était leur moment préféré de l'année. Je regardai chaque personne que je croisais. Je voulais repérer les hommes de Marcel pour les éliminer un par un, afin que le grand chef de la Nouvelle-Orléans se retrouve seul. Mais, ce matin, je ne croisai que des mères et des pères de famille qui conduisait leur enfants à l'école. 

La maison de ma famille n'était qu'à dix minutes de mon hôtel. J'avais à la fois hâte de découvrir notre grande, immense, majestueuse demeure, mais j'avais également une légère appréhension. Si la rumeur disait vraie, ma maison était à l'abandon depuis douze longues années...Quelle misère !  

J'arrivai rapidement chez moi ( merci ma vitesse surnaturelle ). A l'entrée, une grille en fer forgée était partiellement rouillée et fermée. Cela ne donnait pas envie de rentrer mon Dieu. Je poussais cette grille qui grinça. Le bruit était fort aigu et je fis une grimace en l'entendant. Je m'avançais sur une petit chemin couvert de neige. A la fin de cette allée, je me retrouva dans la cour intérieure. Une fontaine qui, je pense, était à l'origine blanche, était maintenant couverte de saleté. Elle était au milieu de la cour et des moucherons volaient autour. L'eau était...noire. Au sol, des pavés couverts de mousse verte recouvraient la cour. 

-Incroyable...Dis-je en regardant autour de moi. 

Je m'avançai à présent vers la porte d'entrée, enfin ce qu'il en restait. Du lierre était présent sur elle. Une araignée noire reposait tranquillement sur la poignée. Je la fis tomber par terre et elle courra à toute vitesse vers les pots de fleurs ( qui d'ailleurs étaient pourries ). En ouvrant cette...porte, quelques petits cafards courraient pour échapper à mes pas...Un autre grincement, encore plus aigu que la grille surgit. 

-Quel cauchemar. Je rentrai à présent dans...je sais pas...c'était tellement poussiéreux que je n'arrivai pas à distinguer la pièce. 

La première chose qui me frappai quand je rentrai fut l'odeur. De la pourriture dominait les murs de ma maison. Pour vous dire, j'ai même découvert des cadavres d'oiseaux dans l'entrée...Au dessus de moi, au premier étage, je suppose que cela devait être les chambres, j'entendis quelque chose tomber. 

-Hé, qui est là ? Demandais-je en examinant les lieux. 

Un craquement de parquet à l'étage fut la réponse. Je décidai d'aller voir. En montant, pour vous l'aurez compris, le poussiéreux escalier en bois, je regardai en haut. Je pus apercevoir une fenêtre, noire de saleté qui diffusait de la lumière. Une fois arrivée sur le palier, j'eus un pincement au cœur. Les tableaux de ma famille étaient accrochés au mur. Je passai une rapide main sur la peinture pour enlever le maximum de poussière. Je vis les portraits d'Elijah, Kol, Rebekah, Freya, et enfin...Klaus...Mon père...Les peintures étaient encadrées dans un cadre d'or. 

-Je savais bien que tu avais un lien avec les Mikaelsons...Dit une voix, dans un coin sombre du palier. 

Je tournai ma tête vers cette voix...Assis sur une chaise, un café à la main, Marcel venait de voir tous mes faits et gestes. Après la découverte des tableaux de ma famille, je n'avais plus pensé à cet étrange bruit que j'avais entendu. Et, au moment où je vous parle, j'avais ma main droite sur le tableau de mon père. Bon, laissons place à mes talents d'actrice, et inventons une excuse potable...

-Qu'est-ce que tu fais la ? Demandais-je en enlevant la main du tableau. 

Il ria en se levant de la chaise. Il s'avança vers moi. Hope, ne montre pas que tu es un vampire, un hybride ou une sorcière. Sauve ta couverture. Hé note à moi-même : Reste sur tes gardes gamine, sa morsure est mortelle pour toi. 

Je devais jouer la parfaite humaine pour me sauver. Je devais jouer la faible alors que je n'avais qu'une envie en tête : Lui donner la gifle du siècle. Je reculai donc pendant qu'il avançait vers moi. 

-Qu'est-ce que toi  tu fais la ?! Son ton devenait dangereux et il se rapprochait de plus en plus de moi. 

-Rien...Je me baladais et j'ai voulu visiter cette maison...Elle m'intriguait alors je suis venue ( désolé je ne suis pas douée pour l'improvisation de mensonge ). 

Marcel ria en secouant sa tête. Je ne pouvais plus reculer, mon dos percuta un mur. Lui, il continua d'avancer avec son fidèle air arrogant. 

-Tu crois que je vais te croire ? Il serra ma gorge avec sa main en me claquant davantage contre le mur. Il chuchota à mon oreille. Ecoute, je sais que tu as un lien avec les Mikaelson, mais je ne sais pas encore lequel. Crois-moi je vais vite le découvrir et...Il serra sa main davantage autour de mon cou et je laissa échapper un petit cri de  douleur, tu vas bien souffrir ma belle. On ne me parle pas à moi comme tu l'as fait hier soir ! 

C'est à ce moment là, que j'ai pensé à Damon. J'aurais tellement voulu qu'il soit là...Il avait raison à propos de Marcel, il était dangereux. Le petit cri de souffrance que j'ai fait, n'était pas du cinéma, celui-ci était bien réel. Je devais avouer que ce gars...était beaucoup plus fort que moi. 

Après quelques secondes, il me lâcha et je pus enfin reprendre mon souffle. God, ce mec avait des mains en béton ! Je baissai la tête pour respirer. Marcel releva ma tête sans douceur. 

-Pars maintenant, et ne remets plus jamais les pieds dans cette maison. 

Il m'agace, c'était mon chez-moi ! J'enlevai sa main de son menton et la rage envahit mon corps en un quart de seconde. 

-Ce n'est pas parce que tu te crois le roi du monde que tu vas me faire peur Marcel. Et, j'ai une chose à te dire. Avec moi, il est hors de question que tu me donnes d'ordres ! Je ne suis pas les petits toutous qui t'obéissent au doigt et à l'œil ! Si j'ai envie de revenir ici, je reviens ici ! J'avais crié cette dernière phrase. 

Sur ce je partis, avant qu'un combat ne débute....Je devais rappeler Damon, j'avais besoin de lui...

Mikaelson's HopeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant