~Les traces du vent~

Chapitre 11

Liza

Cette phrase résonna dans ma tête « Pourquoi ne pas rejoindre l'équipage de Barbe Blanche ? », je restai figeai. Il avait l'air très sérieux, mais pourquoi deviendrais-je pirate ? J'ai un but, me rendre sur l'île de Yellow Willow pour rencontrer les anciens peuples qui seront capable de m'aider à connaître la vérité. Si je devenais pirate, serais-je capable de le tenir... Il fallait que je parle, que je lui parle, mais sous ma forme actuelle j'en étais incapable... Je me levai, attrapa du bout des dents mon sac qui était aux pieds d'Ace et m'éloigna vers un buisson pour me rhabiller. Il patienta le temps que je reprenne ma forme humaine et que je me vêtisse puis je le rejoignis. J'en avais envie, rejoindre cet équipage constituer d'hommes gentils et attentionnés mais cela signifier devenir pirate et renoncer à ma vie auprès de mes frères... Je m'assis en face de lui, il ne parut pas comprendre. Alors qu'il s'apprêtait à prononcer quelque chose, je le coupai :

- Non Ace, laisse-moi te raconter pourquoi j'ai pris la mer avant... S'il te plaît...

Il parut perdu mais acquiesça. Je soupirai et pris une grande inspiration. Je commençai à lui raconter pourquoi j'étais partie, le fait que Smoker était venu me voir, qu'il m'avait raconté pourquoi il devait me remettre ce paquet, le fait que le seul moyen de savoir la vérité était de me rendre sur une île lointaine... Il m'écouta raconter mon histoire, me posant une question de temps en temps lorsqu'il ne comprenait pas. Je lui racontai également que j'avais laissé mes frères seuls et que si je devenais pirate... :

- Je ne pourrais pas reprendre ma vie à leur côté...

Je baissai la tête, sentant les larmes monter. Une main chaude se posa sur mon épaule, je relevai la tête. Son regard était doux et rassurant à la fois, il prit alors la parole :

- C'est dur je sais, j'ai un petit frère et je suis aussi proche de lui que toi de Rin et Luka. Mais j'ai fait ce choix, prendre la mer et vivre des aventures avec mes compagnons car c'est ce que je souhaitais.

- Je ne veux pas les laisser tout seul... Et si la Marine apprenait leur existence et qu'elle s'en prenait à eux ? Smoker sait que j'ai des frères, ils pourraient très bien leur faire du mal pour que je me rende !

Je ne pus contenir davantage mes larmes, elles roulèrent sur mes joues pour finalement s'écraser par terre. Si je rejoignais Barbe Blanche, je mettais mes frères en danger et il en était hors de question ! Je serai les poings qui étaient sur mes genoux, mon regard toujours dans le sien. Ace tendit son autre main pour la poser dans mon dos, puis m'attira à lui. Il resserra ses bras autour de moi et me calma. Ma tête posée au creux de son cou, ressentant sa chaleur m'envelopper, je laissai mes larmes coulaient. Je sentis ses bras se resserrer un peu plus autour de moi, mes bras passèrent dans son dos et lui rendirent son étreinte. Un sentiment de sécurité m'enveloppa, son odeur ainsi que son calme me rassura peu à peu. Je n'avais qu'une envie : rester dans ses bras et ne plus jamais les quitter... Mais si je commençais à ressentir ce sentiment alors je ne pourrais plus jamais m'en défaire et pourtant je ne trouvai pas la force de m'éloigner de lui...

Ace

Je la serrai dans mes bras, je pouvais ressentir son angoisse et sa peine. Je me sentais totalement impuissant face à ça... La Marine et surtout Smoker, voilà ce qui lui faisait peur et qui faisait pression sur son choix. Si elle ne voulait pas rejoindre l'équipage c'était pour protéger ses frères. Mais elle serait plus en sécurité avec nous sur Grand Line, une femme aussi mignonne et belle qu'elle pourrait se ferait agressée voir pire. Rien qu'en y pensant, la colère me pris mais ce qu'il m'énervait le plus c'était la Marine. Ces abrutis seraient-ils prêt à faire du mal à deux enfants justes pour capturer une pirate ? Oui malheureusement, ils en seraient capables... Me demandant comment les protéger et resserrant mon étreinte, je sentis ses deux bras passer autour de ma taille pour me serrer plus contre elle. J'esquivai un léger sourire, elle était tellement vulnérable à ce moment-là qu'elle n'avait surement pas conscience de ce qu'elle faisait. Ce geste, même dans un moment comme celui-là, me rendait fou. Nous restons quelques instants comme ça, dans les bras l'un de l'autre.