Chapitre 6

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Génial, à peine arrivée que je tombe déjà sur un obsédé mal élevé ! Non mais qu'est-ce que ce genre de type ont tous à parler comme ça ! Y'a vraiment des hommes qui n'ont pas passé de nuit avec une femme depuis bien longtemps et heureusement pour elles si vous voulez mon avis... Va falloir apprendre à vous détendre, sérieusement ! Je suis peut-être habillée un peu court mais ça reste décent nom de dieu ! Je fixai l'homme du regard, mais pas le regard tout mignon qui veut dire « D'accord, on fait quoi ? », bien au contraire, celui qui fait clairement comprendre que je ne compte pas le suivre bien gentiment ! Le sourire sur son visage se fit plus pervers, j'en eus des frissons de dégoût ! Alors que j'avançais pour le contourner, celui-ci m'attrapa violemment le bras. Je lâchai un cri de douleur, ce type avait vraiment un problème ! Alors que je me débâter, l'homme commença à m'entrainer vers une ruelle sombre. Je n'arrivais pas à le faire lâcher prise, oh non... Je sentis une larme coulait sur ma joue, « S'il vous plaît que quelqu'un vienne m'aider... ».

Alors qu'il m'avait entraîné dans la ruelle je sentis une main attraper mon autre bras, mais ce n'était pas celle de l'homme qui me traînait malgré moi. Je relevai la tête complétement apeurée, cette main appartenait à un autre. Il fit lâcher l'autre homme et me tira à lui, me protégeant dans ses bras musclés. A la fois rassurée mais tétanisée, je me laissai faire. L'homme qui m'avait agressé ne supporta pas qu'un autre vienne lui prenne sa prise, il était dans une colère noire. C'est alors que mon sauveur ouvrit la bouche :

- Je te conseille de disparaître de ma vue immédiatement si tu ne veux pas que je te casse deux ou trois dents. Tu te considères comme un homme alors que tu traites une demoiselle de la sorte ! A part me dégouter, je ne vois pas bien ton utilité !

Je pouvais ressentir une mauvaise aura qui se dégager de lui, une aura froide presque glaciale qui me donna des frissons. Je commençais à angoisser, prisonnière dans ses bras, je ne pouvais pas me sauver. Sentant mon agitation, il resserra doucement ses bras et je fus envelopper dans une douce chaleur rassurante. Mon cœur s'apaisa lentement, mais je ne me sentais tout de même pas en sécurité... Mon regard se tourna vers mon agresseur, il venait de se figer. Son corps tremblait malgré lui, il lâcha tant bien que mal :

- Je... je te reconnais... Tu... Tu es Mar... Marco !

- Bien, tu dois donc savoir ce qu'il se passe si je me mets en colère. Tu veux une démonstration ?

- Non... Non... Je veux vivre encore quelques années !

Sur ces mots, il détala immédiatement. Alors cet homme s'appelait Marco ? Pourquoi ce type avait-il peur de lui ? Je n'ai jamais entendu parler de lui... Ses bras se desserrèrent lentement, il fit un pas en arrière. Surement pour me laisser respirer et me permettre de me remettre de toutes ces émotions. J'éprouvais du mal à respirer, cet homme avait voulu me violer... Alors c'était ça l'un des dangers du nouveau monde ? Alors que j'essayais tant bien que mal à me calmer, ce Marco posa une main se voulant rassurante sur mon avant-bras. Prise de panique, je reculai mais mes jambes refusèrent de me porter davantage et je m'effondrai au sol. J'étais encore tétanisée, revoyant la scène dans ma tête et ne pouvant rien faire... J'avais peur, mais je savais que cet incident n'était rien vu ce qui risquait de m'attendre plus tard.

Après avoir réussie à me calmer, je m'étais relevé avec l'aide de Marco. Pour le remercier, je voulu l'inviter à déjeuner mais celui-ci avait catégoriquement refusé, disant que c'était lui qui m'inviter. Je n'avais pas tout compris et puis cet homme avait des arguments bien réfléchit que je n'arrivais pas à lui renvoyer. C'était donc dans l'un des restaurants de la ville que nous nous étions arrêtés pour déjeuner. Après avoir passé commande, Marco décida de se présenter :

~Les traces du vent~Où les histoires vivent. Découvrez maintenant