There is a Light That Never Goes Out (Français)

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Heureusement pour Dan, il n'y avait aucune séquelle, pas de signe d'inflammation du foie, seulement quelques nausées pour lesquelles les médecins lui donnèrent des pilules pour les empêcher. Il fut libéré le jour suivant avec une tape dans le dos et une brochure sur les abus de drogues et d'alcool. C'était tellement stupide, de penser qu'il se faisait malmener par quelque chose ou quelqu'un d'autre alors que le problème était lui-même et sa propre auto-destruction.

Étant donné que ses parents étaient trop occupés avec le travail, ils avait été incapables de venir le voir à l'hôpital, mais la mère de Dan lui avait téléphoné et avait pleuré pendant trente minutes alors que Phil massait le dos de la main de Dan avec son pouce chaud. Puis ils se sont embrassés et Dan ne savait pas quand est-ce qu'il s'était tant épris du garçon, ou pourquoi son cœur s'emballait autant à chaque fois que Phil le touchait.

Il avait été amoureux une fois auparavant, avec un garçon qui s'appelait Kyle pendant son année de seconde, mais ça c'était terminé avec Dan étant complètement obsédé et Kyle en prenant l'avantage. Seulement avec Kyle Dan ne se sentait pas comme s'il était en feu, ou poursuivi par une centaine de chiens enragés.

Mais c'était impossible que Dan soit amoureux après seulement vingt jours avec Phil. L'amour prenait du temps, et il ne savait pas si il était vraiment amoureux de Phil pour l'instant.

Il finit par expliquer ça comme étant un engouement passager et une dépendance émotionnelle car les victimes de dépression s'attachaient aux choses qui leur faisaient du bien, pas vrai ? Avec Phil, Dan se sentait définitivement bien.

Et maintenant, les deux hommes se dirigeaient vers l'appartement de Phil, Dan prenant des bouffées sur sa cigarette dans sa main gauche, laissant le fumée embrouiller son esprit. Dans sa main droite se trouvait son livre préféré, ouvert pour qu'il puisse le lire à Phil alors qu'ils marchaient. Ils n'étaient qu'à la dixième page et il pleurait déjà un peu, les larmes cristallines commençant à briller dans ses yeux.

"Puis se saisissant de son bon arc bien robuste avec attention, il tira avec talent. La flèche s'en alla toute droite, et si fièrement que la flèche se planta en plein dans la hampe de celle de l'inconnu et l'ouvrit en deux. Et alors tout le royaume se leva sur ses pieds et cria de joie que leur maître ait tiré aussi justement. 'A présent par la flèche de bois d'if du grand Saint Withold,' cria l'inconnu, 'c'est un bon tir en effet, et je n'en avait jamais vu de tel de ma vie ! Dorénavant je serais fièrement votre homme de main. Le Bon Adam Bell avait bien tiré, mais jamais d'une telle main !" ( →c'était très très dur et très très chiant à traduire alors me jugez pas j'ai fait un peu n'importe quoi hihi)

Dan regarda Phil à ses côtés pour voir qu'il lui souriait largement.

"Quoi ?" demanda-t-il sur la défensive, même si il essayait déjà de ne pas rigoler à comment Phil avait l'air ridicule comme ça.

Phil s'approcha et ébouriffa ses cheveux, et Dan fit une mine renfrognée derrière sa mèche.

"Je ne comprends pas comment tu fais pour piger le moindre mot de ce qu'ils disent," il eut un petit rire, ses yeux brillant sous le soleil. "Le vieil Anglais est une pute."
(→ bon du coup je suis d'accord avec phil)

"Je lis juste beaucoup," marmonna Dan, le regardant d'un regard furieux jusqu'à ce que Phil ne s'approche pour presser un petit baiser sur sa joue, faisant fondre son expression faussement en colère pour un rougissement.

"Tu sens la fumée."

Dan sniffa l'air, roulant les yeux. "Je me demande pourquoi." Malgré son sarcasme, il sourit un peu au nez retroussé de Phil, tirant une autre taffe sur sa cigarette pour l'accentuer. Alors qu'il la jeta sur le trottoir, l'écrasant avec sa chaussure, le téléphone de Dan commença à faire résonner une sonnerie stridente, le faisant grimacer. Celle-ci ne fit que s'intensifier quand il vit qui était en train de l'appeler, Louise.