Le lendemain du premier appel d'Harry, la jeune femme qui avait décroché l'avait oublié. Elle ne se souciait pas de ce garçon qu'elle ne connaissait pas, il lui a raccroché au nez sans explication. Elle espère juste qu'il ne s'est pas suicidé.
Elle est comme tous les jours assise derrière son bureau, elle classe des papiers très précieux que son supérieur lui a confié.
Une sonnerie la fait sortir de ses pensées, elle reçoit un coup de fil sur le téléphone fixe. Elle répond à la deuxième sonnerie.
- Jane McConeli, j'écoute. dit-elle comme toujours.
- Jane..
- Hm oui, vous êtes?
- Tu ne te souviens pas de moi?
Harry et Jane froncent tout deux les sourcils. Harry parce qu'il se dit qu'elle ne l'a pas reconnu et elle parce qu'elle se demande qui ça peut être.
- Non, je devrai? dit-elle enfin.
- Je suis Harry Styles.
- Ah oui ! L'homme qui m'a raccroché au nez la veille. Que puis-je pour toi?
Harry ricane de l'autre côté du fil, comme toujours il est assit sur son lit et il regarde par la fenêtre.
- Je t'ai dit que je voulais parler avec quelqu'un, et tu es ce quelqu'un. J'ai appelé plusieurs fois avant d'enfin tomber sur toi. raconte-t-il
- Ah oui? Voyez vous ça.
- Oui.
- De quoi veux-tu parler aujourd'hui Harry?
- Des cours.
- Quoi à ce propos?
- Et bien je n'y vais plus.
- Pourquoi ça? demande Jane gentiment.
- Parce que je n'aime pas ça, de plus même si j'aimais apprendre je n'aime pas la population. Une école est rempli de gens et c'est beaucoup trop pour moi déjà que je me sens trop entouré chez moi alors qu'il y a juste ma mère, mon beau père et ma soeur.
- C'est-il passé quelque chose dans ton école Harry?
- ...
Harry ne répond pas, il est perdu dans ses pensées sombres. Il sert le poing en pensant aux connards qui le maltraitaient.
- Harry?
Jane s'inquiète un peut de voir qu'il ne répond pas. Harry reprend vite ses esprits et lui donne une réponse.
- Oui.
- Que s'est-il passé?
- Je n'ai pas envie d'en parler aujourd'hui.
- Oh et de qu-
La jolie Jane se fait couper par le bruit qui indique la fin de la conversation téléphonique. Elle met court aux bip incessants en raccrochant. Elle ne comprend pas cette manie de raccrocher aux nez des gens. Elle souffle de frustration avant de se remettre au travail.
Harry, lui, est allongé au sol. Il observe le plafond, des perles salés coulent le longs de ses joues suite aux mauvais souvenirs qui l'habitent.
Il n'aime pas pleurer, il l'a beaucoup trop fait. Il ferme les yeux en se chuchotant tout bas qu'il reste simplement 29 jours avant la fin.
