Chapitre 17 ☻

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- En fait elle m'a révélé que...

Il s'arrêta, il avait l'air perturbé, soulagé de pouvoir me dire ce secret, je lui pris la main pour l'inciter à continuer.

- Que...je...

- Que tu... ?

- Que je...je suis ton âme-sœur...

Je le regardais, sonnée, je mourais d'envie de le prendre dans mes bras, mais j'avais peur.

Peur car si j'avais trouvé mon âme-sœur, cela voulait dire que le jour des morts, le jour de "ma" mort arrivait à grand pas !

- Ariane ? Me demanda tendrement Bellamy.

- Oui ? Répondis-je absente.

Il se leva et m'attrapa par la taille puis m'allongea sur le lit et s'assit à côté de moi, il me regardait avec un sourire, un simple sourire, un sourire avec aucune touche de malice ou d'humour, non un simple sourire.

Cela faisait quelques minutes ou même quelques heures, que Bellamy était sorti de la chambre, et moi je n'avais pas bougé, j'étais toujours allongé sur mon lit.

Pourquoi je suis sonnée comme ça ?

Mon téléphone retentit soudain, personne ne m'appelle jamais ! Qui ça peut être ? Je me levais à contre-cœur pour décrocher, Mia...

- Allo ? Ariane ?

- Oui ma puce ! Je sentais les larmes menacer de couler sur mes joues, sa voix m'avait tellement manquée.

- Tu avais dit que tu me rappellerais !

- Quand ?

- Il y a trois jours !

Mince ! Elle a dû appeler quand j'avais été kidnappée !

- C'est Oscar qui t'a dit ça ?

- Oui pourquoi ?

- Il ne m'a pas dit que tu avais appelé !

- Le monstre ! Bon sinon, le 13 octobre tu rentres ?

Le vendredi 13 Octobre, le jour des morts...

- Je ne pourrais pas ! Les larmes coulaient le long de mes joues.

- Tu n'as jamais loupé un de mes anniversaires !

Ah non, je vais mourir le jour de son anniversaire ! Le jour de ses 11 ans ! Pourquoi il a fallu que ça soit ce jour-là !?

- Je sais ma puce, mais cette fois je ne peux vraiment pas !

- Mais pourquoi ?

- Je suis occupée.

- Tu n'es jamais occupée ce jour-là !

- J'ai 18 ans, je suis adulte, j'ai des responsabilités que je ne peux pas laisser !

- Tu as bien changé !

Je rêve ! Elle me déteste car je vais mourir !

- Tu sais quoi ? T'en mieux que tu ne viennes pas ! Me cria-t-elle.

- Non attend !

Bip-Bip-Bip.

Elle m'a raccroché au nez ! Je balançais un livre de rage, qui emporta un miroir dans sa chute ! Il se brisa en milles morceaux, j'en avais marre, je balançais la chaise plus loin, je me blessais en ramassant les bouts de miroir. Une fois dans la salle bain, je me bandais la main, je me dirigeais en tremblant contre le lit, je ne bougeais plus.

Surnaturel (TERMINÉ)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant