prologue.

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C'était l'un de ses endroits sur lesquels on n'attarde jamais son regard. On ne veux pas avoir le temps de nous accoutumer à la noirceur, de peur de découvrir ce qui se cache dans l'obscurité. Le grincement des volets rende la chose encore plus lugubre. Cette impression de se retrouver en plein film d'horreur est omniprésente. On prit intérieurement pour que personne ne soit aussi dangereux que le paysage.

On à tous ce petit frisson d'angoisse qui nous traverse en long et en large et qui, finalement, laisse place à une trainé de sueur sur nos front.

Oui, c'est vraiment ce genre d'endroit qu'on aurais tendance à en oublier jusqu'à son existence même pour ne pas rester des nuits éveillé. On sait qu'en y passant un peu trop de temps, nos nuits paisible ne seront plus que de lointains souvenirs.

Ce genre de vision, ça ne s'oublie pas. Ça revient nous hanter et ça nous tue à petit feu. On sombre dans un océan agité, et lorsque l'on touche le fond, on creuse encore et on s'enterre petit à petit. On se met à voir le mal partout, un simple placard devient l'antre d'un déséquilibré et une branche d'arbre frappant à la fenêtre grâce au vent prend la forme du diable en personne qui vient chercher ton âme.

Je ne m'etais autorisé à observer le cadre que une minute. Après tout, une minute ce n'était que soixante seconde. Je n'avais pas le temps de percevoir tout les détails avec cette unique grain de sable que représentait cette minute dans ma vie. C'etait insignifiant, rapide, brutale. Ça à pourtant suffit à me marquer à vif la peau au fer rouge.

Je ne dors plus, je ne rêve plus. Chaque soir, je tombe juste dans un trou noir jusqu'au lendemain matin. Je ne trouve pas le repos, mon corps se met juste en veille pendant quelques heures. Et chaque jours, la peur de fermer les yeux et de ne plus jamais réussir à les ouvrir me gagne.

Je me bat contre le vent et hurle contre l'ocean. Cela n'a pas de sens. Tout comme cet endroit sans dessus dessous qui se détache un peu plus de la réalité à chaque fois que j'y repense.

C'est une sorte de monde coupé du reste. Un lieu auquel seulement quelques personnes peuvent y accéder. Mais ce n'est pas la bonne parti de la population qui y à droit. Cela n'a rien à voir avec les paysages merveilleux que l'on voit dans les livres. Là-bas, il n'y à pas de bonne fin, l'histoire est bien plus tragique. Cet endroit est un refuge pour l'obscurité, la noirceur et la peur.

Cette ville est la pire des dystopie.

Psychoville.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant