-Yoongi je n'ai pas fini
-Je ne veux rien savoir de plus Nam ! Criais-je en bondissant du canapé et en me mettant à faire les cent pas.
-Ne me dis plus rien poursuivais-je.
Je répétais alors ces mots tout en continuant de marteler le sol sous mes pas. Je savais que ce genre de discours ne pouvais qu'avoir une mauvaise fin or, c'est tout ce dont je ne voulais pas en cet instant précis. La chaleur que m'avait procuré Namjoon commençait déjà à se dissiper et je ne voulais pas en perdre d'avantages.
Dire que Jimin tirait les ficelles et qu'il me poussait vers lui signifiait qu'il pensait à moi, que je comptais encore dans sa vie et que peut-être, lui aussi m'attendait. Mais si Namjoon reprenait la parole, il détruirait sans hésitations ce schéma pour un autre bien moins radieux.
En un sens, j'étais conscient de la réalité qui me rattraperai mais j'aimais ce voile doux qui m'empêchait de voir nettement les contours de la verité. Je me complaisais dans cette ignorance feinte.
-Très bien, comme tu voudras se résigna le blond en quittant la pièce.
Sans le vouloir, je relachais toute la pression par un simple souffle mais cela n'échappa aucunement à Jin.
-Nam s'inquiète pour toi.
-Je ne vois pas pourquoi, ce sont mes choix, mes erreurs et mes réussites.L'éxaspération se lisait sur ses traits mais il demeurait toujours calme et doux dans ses mots.
-On te l'à déjà dit, ce qui vous arrive se répercute directement sur nous mais au delà de ça, il te considère comme son plus fidèle ami, il t'apprécie énormèment malgré ton caractère à la con. Yoongi, il sait que lui ne compte pas pour toi et que rien ne pourrait te faire changer d'avis si Jimin est aussi en jeu mais j'aimerais que tu limite les dégâts, pour Nam.
Jin avait raison en disant que rien ne m'atteignait à part le petit rouquin mais bizarrement, sa confession sur mon camarade blond me poussait à réfléchir à la situation et plus les heures passaient, plus je reconsidérais mes objectifs.
Mais lorsque l'heure de s'endormir sonna, j'étais toujours campé sur mes positions, prêt à tout pour retrouver Jimin. Et le reste de ma nuit me conforta dans cette idée avec des rêves bien trop réaliste, me faisant frissonner d'envie.
Mon imagination s'était décuplé et avait sollicité tout mes sens. Cette nuit là, le plus beau des rêves me fût offert.
Je me retrouvais dans une grande et magnifique demeure, les pièces étaient gigantesques et laissaient supposer que j'étais dans une villa. La décoration était simple mais très élégante et surement hors de prix.
Une domestique se tenait à quelques pas de moi et je n'osais l'interpeller. Moi-même, je me trouvais dans un fauteuil de cuir blanc, un livre à la main. Devant moi, Jimin. Il était allongé sur un long canapé et regardait tranquillement la télévision. Il dû sentir mon regard insistant car il se tourna vers moi et ne fût pas surprit de me voir entrain de le scruter. Il me lança un sourire, pas celui que j'avais pu connaître auparavant, froid et dédaigneux, non, celui-ci débordait de sincérité et ... d'amour. Ses pupilles scintillaient tendrement en me voyant, il semblait comblé de ma présence et je ne pouvais qu'en être heureux. Je vis ses lèvres bouger mais je n'écoutais pas, trop focalisé sur son visage étincelant. Puis il se leva et s'approcha de moi. Je ne réalise pas sur le coup, ce n'est que quand il vient coller son nez au mien que je tente de reculer. Je me retrouve néanmoins rapidement coincé dans le fond de mon fauteuil et celui-ci en profite pour venir se placer sur mes jambes. Ses genoux de chaque côtés de mes cuisses, il se colle un peu plus en venant enlacer mon cou d'une main tandis que l'autre glisse de ma mâchoire à mon torse du bout de l'index.
Je laisse alors ma honte et ma surprise de côté pour simplement profiter de cet instant. Je cale alors mes paumes sur ses hanches et exerce une légère pression pour l'inciter à se rapprocher. Jimin semble sensible et se laisse faire tout en essayant de réprimer ses envies de se cambrer sous mon toucher. Sa bouche s'est entrouverte et je fixe ses lèvres avec appétit. Pour lui procurer plus de sensation, je répète les gestes de mes mains mais sous son haut et je peux sentir sa peau frémir au fur et à mesure. Semblant avoir honte de ses réactions, il cale sa tête dans mon cou et vient embrasser ma pomme d'adam et remonte progressivement jusque mon oreille.
Son souffle se répercute sur ma peau et fait écho en moi. Je ferme alors les yeux pour savourer cet instant tout en remontant mes mains et son haut jusqu'à ses omoplates. Il poursuit mon geste en retirant complétement son t-shirt et par la même occasion le mien.
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Psychoville.
Fanfiction"-Je n'avais pas mesuré l'empleur du problème lorsque l'on m'avait donné ce travail. C'est en arrivant que j'ai compris qu'à tout instants, je pouvais mourir. Tout le monde aurait fuit à ma place rien qu'en voyant le panneau indiquant le nom de la v...