Je me retrouve alors dans un fossé, l'herbe plutôt haute à amortie ma chute mais pas totalement. Je me lève donc avec difficulté et en grimaçant. Ma cheville droite me lance mais je tente d'en faire abstraction. Je regarde la route pour peut-être aperçevoir Namjoon mais trop tard, il est déjà loin, les flics ne sont plus là non plus. Je peux néanmoins entendre quelques sirènes lointaines.
En observant ce "garage" comme l'appelait mon ami, je découvre la fameuse porte dont-il me parlait. Je m'approche sans bruits. En collant mon oreille contre celle-ci, j'essaie de savoir si mon nouveau chauffeur est déjà là mais je n'entend strictement rien. Je presse la poignée et entre. La pièce est plongée dans le noir, grâce à la lumière provenant de l'extérieur, je trouve rapidement le bouton pour allumer.
À peine ais-je le temps de voir la pièce s'illuminer que l'on me plaque contre le mur. Je tente de me défaire de cette emprise mais la froideur sous mon cou propre à celle d'une lame m'en dissuade.
-Rends moi mes affaires dit-il durement.
-Pour que tu m'élimines ensuite ? Non sans façon répondis-je avec hargne
-Si je voulais te tuer, tu ne serais déjà plus de ce monde.
Cest vrai ça, pourquoi ne m'avait-il pas encore tué ? Il le voulait, plus que tout donc pourquoi étais-je encore en vie ? Mais finalement, la réponse était évidente, je la formulais donc à haute voix pour avoir confirmation.
-Jimin ?
Il me relâcha enfin et je portais instinctivement mes mains à mon cou. Je le regardais, perturbé de ne pas agir comme bon lui semblait, il était clairement tiraillé entre executer les ordres ou faire comme il l'entendait. Mais comment pouvait-il s'opposer à son meilleur ami ? Un sourire se dessinait sur mes lèvres en sachant que j'étais intouchables.
-Ça fait un bail V déclarais-je sur un ton léger.
-Oh comme si je t'avais manqué.
-Je l'avoue, te revoir n'était pas dans ma liste de choses à faire.
-C'est fou moi non plus répondit-il railleur.
Depuis le début, Taehyung et moi n'avions pas d'entente correct. Il était celui qui était le plus impulsif, nos échanges avaient donc tendance à rapidement déraper. Le premier jour déjà, lorsqu'il avait commencé à tirer dans la ville, agacé de mon retard, m'avait prouvé que je ne pouvais pas me fier à lui, que tout devenait sans assurance en sa présence. Taehyung était la définition même de la fugacité, tout ce que l'on croyait acquit pouvait à tout moment être perdu. Cependant il y avait bien une chose qui nous était commune, Jimin et tout ce que celui-ci avait engendré en nous. Ce besoin irréversible de le protéger, de se faire remarquer etc.. Il avait une place indéniable dans nos vies et ça je ne pouvais l'en blâmer.
En l'observant plus attentivement, nous n'étions pas tellement différent l'un de l'autre. Tout deux attachés à quelqu'un d'autres, n'ayant aucun sang froid et hantées par une folie meurtrière capable de s'élever à tout moment en nous..
Un mois s'était écoulé depuis mon arrivé, je continuais de travailler avec mes patients, du moins ce qui venaient aux heures prévu. C'est à dire tous sauf Jimin qui dégnait se montrer seulement quand lui l'avait décider et lorsqu'il se présentait, ce n'était que pour me retourner le cerveau à coup d'énigmes plus compliqué les unes que les autres.
Puis un jour, il prononça un phrase qui me percuta de plein fouet et m'entraîna dans un gouffre sans fin."Tant que tu ne sais pas ce que c'est que d'être comme nous, tu ne peux prétendre à une quelconque solution."
Et j'avais écouté Jimin, guidé par tout ce qu'il avait pu me dire jusque là, je m'étais rendu à la presque sortie de la ville. Une maison habritait encore un couple, mes vêtements était arrachés et couvert de boue. La pluie m'avait entierement trempée, mes cheveux collaient sur mon visage, me donnant un air de chien battu. Sur mes mains, des traces de coupures, dû à une énième dispute entre moi et V lorsqu'il devenait incontrôlable. Mes pieds nu sur l'asphalte glacial me faisait trembler. Je tapais et demandait refuge chez ces gens, les implorant de ne pas me laisser seul dehors dans cette ville de tueurs.
La femme m'avait alors installé sur le canapé et je me réchauffais dans les couverture tandis que le couple dormait dans leur chambre. Cette accueille chaleureux m'avait traîné dans le doute. Je commençais à me désister et à vouloir rentrer chez moi à Séoul mais Jimin courait dans mes pensées et m'empêchait de quitter les lieux sans être devenu comme lui.
Je verifiais donc si j'avais toujours ce qu'il me fallait et montais lentement à l'étage.
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Psychoville.
Fanfiction"-Je n'avais pas mesuré l'empleur du problème lorsque l'on m'avait donné ce travail. C'est en arrivant que j'ai compris qu'à tout instants, je pouvais mourir. Tout le monde aurait fuit à ma place rien qu'en voyant le panneau indiquant le nom de la v...