✨ Chapitre 8 ✨

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Je me réveille plutôt tard, mon ventre me fait ressentir la faim. À cause de mon frère j'ai pas mangé, je meurs de faim. Je descends et il n'est pas là, tant mieux.
Mes parents doivent faire la grasse matinée. Je me prépare un gros petit déjeuner et je monte me doucher. Comme par hasard, Hugo descends au même moment. Il n'ose même pas croiser mon regard et me dis seulement bonjour. Je ne lui répond même pas et je continue mon chemin.

Une fois prête, je vais dans ma chambre et je regarde la télé en mangeant des gâteaux.
Mon téléphone sonne et je décroche : c'est Doriane.
Elle me propose d'aller faire du shopping au petites boutiques pas très loin.
Malgré mes réticences, je me dis qu'un peu de nouveau ne me fera pas de mal. J'accepte donc et elle me donne rendez-vous dans 10 min tout près de chez moi.

Je prends un petit sac à main puis je sors de ma chambre. Avant que je sorte de la maison, mon frère m'interpelle.

— Tu vas où ?

— Comme si tu en avais quelque chose à faire.

— Maéva arrête de me faire la gueule, je suis désolé. Dis moi simplement où tu vas.

— Je vais faire du shopping avec Doriane, lâchais-je froidement.

Je n'attends pas sa bénédiction et je sors en claquant la porte. Je marche jusqu'au lieu de rendez-vous et je vois Doriane. Je lui fait des signes de mains et elle me voit.

— Salut ! Alors prête ?

— Je pense que je n'ai plus vraiment le choix...

Elle m'entraîne dans toutes sortes de boutiques et me fait essayer une cinquantaine d'habits. Doriane aussi en prends beaucoup, en tout cas plus que moi. On fait pas mal de magasins. À la fin de la journée je me retrouve avec au moins 6 sacs de vêtements.

Je rentre à la maison et je m'affale sur le fauteuil du salon. Je me prépare un petit goûter puis je monte dans ma chambre regarder des films en streaming sur mon pc. Je m'endors devant les films assez tard.

*

Je me réveille avec mon ordi devant moi. Nous sommes Dimanche, c'est mon dernier jour de week-end... Des fois je me pose des questions existentielles comme : Pourquoi il n'y a pas trois jours de week-end ? Pourquoi tout les jours de la semaine finissent par 'di' sauf dimanche ?
Bref, des questions inutiles. Sur ces courts instants de réflexion je me lève et comme je suis particulièrement de bonne humeur, je décide de pardonner à Hugo.
Arrivée en bas je le vois en train de manger.

— Bonjour ! dis-je gaiment.

— Euh... Bonjour, hésite t-il.

— Écoute je te pardonne mais j'oublie pas ok ? J'ai peut-être fait la gamine et j'ai été violente dans mes propos mais j'étais tellement en colère contre toi ! Donc fais toi petit et fait pas le frère jaloux et protecteur avec moi. D'ailleurs tu étais où hier ?

— Bah j'étais chez mon pote. J'étais trop bourré donc j'ai dormi la bas.

Je monte dans sa chambre et fouille dans son tiroir. Le préservatif n'y est plus. Je redescend et lui dit :

— La capote qu'il y avais dans ton meuble elle est où ?!

— Comment tu sais qu'il y avais une ?

— Essaye pas de changer de sujet ! Elle est où ?!

— Je l'ai prise pour l'emmener à mon pote j'te jure c'est pas à moi et je l'ai pas utilisée !

— Il s'appelle comment ton pote ?

— T'es une de ses forceuses !

— C'est quoi son prénom bordel !

— Il s'appelle Evan !

Je prends son téléphone qui étais sur le meuble et je vais dans son répertoire. Je cherche 'Evan' et Je l'appelle.

— Wesh Hugo, y'a quoi ? me répond ce dernier.

— Salut, c'est Maéva sa sœur.

— Ah, salut pourquoi tu m'appelles ?

— Est-ce mon frère étais chez toi hier soir et surtout est-ce qu'il t'a apporté une capote ?

— T'est une vraie folle toi ! Bah ouais c'est vrai il était chez moi et ouais aussi pour la capote. Mais pourquoi tu me demande ça ?

— C'est un truc trop honteux pour que je te le dise, bref bye.

Il ne rajoute rien et je raccroche. Je me tourne vers mon frère qu'il me regarde avec un sourire. Il pense peut-être qu'il a gagné mais il se trompe lourdement.

— Tu vois j'avais raison et tu m'a pas cru ! Pourquoi tu as fait tout un plat juste pour ça ? s'exclame t-il.

— Sache, Hugo, que j'ai fais tout ça pour te montrer que j'ai beau t'expliquer par A+B que je dis la vérité tu veux une preuve absolue, tu ne lâche pas l'affaire tant que tu n'est pas sûr ! C'est chiant quand tu envahis ma vie privée et que par derrière tu la balance aux autres. Si j'avais un préservatif dans ma commode tu aurais réagi pareil. C'est excessif ! Je sais que tu t'inquiètes mais il y a des limites. Tu as ajouté mes amis sur Facebook pour regarder leurs posts, leur âges, leur fréquentations... J'ai 16 ans, merde !

Oh shit, il est sur le cul.

— Mais... Je suis désolé... Je ne pensais pas être aussi chiant et protecteur mais je t'assure que je m'inquiète pour toi ! Tu est ma seule et unique sœur et je ne te remplacerai pour rien au monde. C'est vrai que je suis têtu et borné, mais j'y peux rien ! Oh et, pour le fait que tu est rentrée en scooter... J'étais énervé par ce qu'un jour j'ai voulu te faire une surprise en t'emmenant avec moi faire un tour dans une moto que j'avais louée pour l'occasion et je t'ai posé quelques questions indirectes à propos de ça et tu m'a dit clairement que "tu détestais les motos et les scooters et que jamais tu ne monterais là dessus". J'étais super triste mais bon, je n'ai rien dit car c'était ton choix.

À mon tour d'être sur le cul. Je ne pensais pas qu'il avais fait ça pour moi... Mes yeux s'humidifient.

— J-je suis désolée, je ne pensais pas que tu avait fais ça... Je t'assure que si tu me l'avais dit, j'aurai fait un effort pour toi ! Je m'en veux tellement... Si je suis montée sur son scooter c'est parce qu'on allait a La Grande Recrée et c'était à 25 min à pied. Tu me connais je n'aime pas marcher ! Je voulais vraiment pas monter mais j'étais bien obligée.

— Ne t'excuse pas, et tu n'as pas à t'en vouloir. C'est moi qui m'excuse je n'aurais pas dû le dire aux parents.

On se prend dans les bras et on se fait un câlin de plusieurs minutes.
On reprends tout à zéro et on regarde un film.
Nous parents passent au moment d'un scène assez... louche.

— Putain, il a fallut qu'on tombe sur une scène de cul, s'indigne mon frère.

— Ça n'arrive qu'à nous !
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Hòla !
C'est juste pour dire que avec ma BF un jour on s'est demandée pourquoi tout les jours de la semaine finissaient pas 'di' sais dimanche et du coup on a dit que à partir de mtn on allais appeler dimanche, manchedi. (Chanter les jours de la semaine mais ne prononcez pas le E de manchedi.)
Désolé du retard 😅💓
Bye 💕
~ Lara ❤️

PHOENIX [FR]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant