✨ Chapitre 15 ✨

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— C'est trop beau ! m'exclamais-je.

Mon père paye l'hôtel pendant que Hugo et moi admirons la vue splendide. Je me sens déjà mieux. Nous montons dans la chambre et installons nos affaires.
La pièce est composée d'un lit simple, d'un lit double, une grande armoire, trois tables de nuit et un balcon ; équipé d'un évier, d'un frigo, d'un four et d'une petite table.

Je m'y plait déjà ! Mon père nous propose d'aller à la piscine où à la mer tout de suite ; ce que j'accepte.

Je rentre dans la petite salle de bain et enfile mon maillot de bain, accompagné d'un paréo.
Mon frère lui est déjà prêt, et mon père également.
On a opté pour la mer mais demain ce sera la piscine.

Je rentre tout doucement, contrairement à Hugo qui lui, se jette dans l'eau tiède.

— Allez, viens ! m'appelle mon frère.

— Euh.., j'arrive, dis-je doucement ne souhaitant pas attirer l'attention.

Je sais nager mais j'ai peur d'aller trop loin et de me noyer. Et aussi quelque chose que je déteste, c'est bien les algues !
Berk ! Ça me dégoûte. Je m'avance dans l'eau jusqu'au épaules pour cacher mon corps, même si l'eau d'ici est translucide.

Mon frère nage de droite à gauche, en brasse, pour me narguer.

— Tu marches sur des algues Maéva ! me préviens mon frère.

Je pousse un cri aigu et essayant de m'éloigner le plus possible de l'endroit où j'étais, avant de voir Hugo se tordre de rire. Il n'y avait pas d'algues. J'ai envie de l'étriper. À cause de mon cri, tout le monde me regarde alors je tourne la tête.
J'ai honte de moi à chaque fois qu'on me regarde.

Je sors de l'eau rapidement en fusillant mon frère du regard, en je m'enroule dans ma serviette.

Un groupe de quatre garçons magnifiques, arrive dans la plage. Toutes les filles se mettent à baver devant eux ; y compris moi.
Je me sens ridicule à les regarder comme ça mais je ne peux pas détourner le regard.

J'entends un des garçons, un blond, dire à son pote roux :

— T'as vu, même les grosses tombent sous notre charme.

Les deux autres, un métisse et un asiat' rigolent suite à sa phrase. Je lutte pour ne pas pleurer. Il n'ont pas le droit de dire ça, c'est tellement... méchant.
Je me précipite dans les douches, c'est trop dur. Des larmes violentes s'abattent sur mes joues et l'eau de la douche s'y mêle.

Je sors de la douche et m'allonge sur un transat en retenant mes larmes qui menacent de couler.

Hugo vient de sortir de l'eau et s'approche de moi.
Je sèche rapidement les larmes rebelles qui se sont échappées de mes yeux.

— C'est moi qui te met dans cet état ? Je suis désolé, j'aurais pas dû...

— Non, non, c'est pas toi, reniflais-je.

— C'est qui alors ? dit-il avec une pointe d'énervement.

Je déglutis. On est en vacances, je ne dois pas les lui gâcher pour des futilités.

— Rien c'est personne.

— Mmh.., marmonne t-il peu convaincu.

— Regarde la bas, y'a la grosse de tout à l'heure qui essaye de pécho ! s'exclame le roux de la bande de garçons.

Oh, non, il manquait plus qu'eux.

Les jointures des mains de mon frère sont blanches, tellement ses poings sont serrés. Il se retourne vers le groupe en une fraction de seconde et s'approche d'eux.

Je me lève et m'avance pour le stopper mais il m'arrête d'un signe de main. Je soupire et regarde la scène.

— Tu viens de dire quoi là ? dit Hugo, étrangement calme.

Mais après le calme, la tempête.

— Je parlais à l'autre grosse là.

Il aggrave son cas, le roux.

Mon frère souffle pour ne pas péter un plomb et le regarde dans les yeux.

— Tu vas direct redescendre et te la fermer petit con et tu va aller t'excuser auprès de ma soeur, dit Hugo en montant le ton de plus en plus.

Le garçon aux cheveux roux, qui rigolait il y a une seconde, est maintenant blanc comme un linge.
Il sont peut être canons mais pas très musclés, par rapport à mon frère. La bande des quatre commence à reculer doucement mais mon frère les en dissuade et attrape le roux par le cou.

— Excuse toi, dit-il d'un ton froid et dénué d'émotions.

— O...oui, j'y v..vais, bégaya t-il.

Hugo le lâche et poil de carotte s'approche de moi.

— Je... je suis désolé de t'avoir insultée tout à l'heure, s'excusa t-il.

— C'est oublié, dis-je en évitant son regard.

— Cassez-vous maintenant, dis mon frère en mimant l'action de leur courir après.

Ils détalèrent aussi vite que ce fut possible, envoyant du sable partout avec leur tongs.

— Maéva.

Je soupire.

— Si je ne te l'ai pas dit c'est justement pour ne pas qu'il ce passe ça.

— Tu pleurais !

— Ce n'est une raison, soufflais-je. De toute façon, c'est normal qu'il n'ai pas remarqué qu'on était frère et sœur.., dis-je tout bas.

Mon frère l'entendis et se contenta de soupirer mais ne releva pas ma remarque.

.

Je fais mon lit et allume la télé, pendant que Hugo prépare les popcorns.
Mon père est parti au bar et il ne rentrera que tard le soir. Il nous a promis qu'il resterait un minimum sobre.

Le film démarre à la télé et nous le regardons tout en mangeant, avant que je sombre dans un profond sommeil...
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OMG je suis trop fière de je chapitre j'espère que vous l'avez aimé !

Pauvre Maéva...

Ces garçons ont étés méchants avec elle :/

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Qui est déjà allé aux Seychelles ?

Chapitre de Noël, en fait c'est votre cadeau de Noel ! 🎉🎉🎁🎅🏾
J'espère que vous mangez bien ou que vous avez hâte de voir vos cadeaux 😊

Joyeux Noel ! 🎁🎅🏾

~ Lara

PHOENIX [FR]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant