Moi: T'as réussi Ishâk.
Ishâk: J'ai réussi à quoi ?
Moi: T'as réussi à me faire aimer l'islam.
--
Nous sommes là, allongés sur l'herbe, en train de contempler le ciel. Je ne sais pas quel heure il est exactement mais je sais qu'il est tard. Depuis 20h nous sommes dans ce parc mais je n'ai pas envie de bouger. Je suis si bien, au côté de Ishâk.
C'est important pour moi de lui dire qu'il a réussi à me faire aimer l'islam parce qu'il m'a été d'une grande aide. Et je sais que c'était l'un de ses objectifs, je me rappelle lorsqu'il avait dit à sa mère: « Aide moi à lui faire aimer l'islam »
J'avais trouvé sa phrase très belle malgré que je n'avais aucune envie de me convertir. Et en entendant sa phrase, je pensais même pas qu'il réussirait tellement l'envie de me convertir était très minime. Mais le mektoub nous montre qu'on ne sait rien de ce qui nous arrivera.
À l'entente de ma phrase, Ishâk a serré ma main très fort. Mais il n'a rien dit ! Mais je savais qu'il était touché par ma phrase.
Je me redresse ensuite, en m'asseyant à ses côtés alors que lui est allongé. Je garde sa main dans la mienne, en jouant avec sa bague. Lui, me regarde. Et en le regardant moi aussi, je peux voir dans ses yeux qu'il est fier de moi. Fier de ce que je deviens !
Moi: Merci pour tout ce que t'as pu faire pour moi Ishâk. Je te l'ai jamais dit mais t'es la personne qui m'a apporté le plus de bien dans ma vie.
Ishâk: Arrête de me remercier, ce que je fais c'est normal.
Moi: Certes mais t'étais pas obligé de faire tout ça. T'as vraiment tout fait pour me faire aimer cette religion.
Ishâk: Tu sais très bien pourquoi j'ai fais ça Yûsra. Ouais j'étais pas obligé mais je l'ai fait parce que t'es importante pour moi.
Je souris puis je pose ma tête sur le creux de son cou. Je prends sa main et l'a pose sur son torse et continue de jouer avec. De son autre main, il joue avec mes cheveux. Les moments comme ça, j'aime trop !
Ishâk: On devrait rentrer là.
Moi: Je suis bien ici, j'ai pas envie de partir.
Ishâk: Ma mère elle va s'inquiéter après, azy vient on bouge.
Moi: Elle est rentrée de chez sa copine ?
Ishâk: J'sais pas, je vais l'appeler quand on sera en voiture.
Moi: D'accord, mais il est quel heure là ?
Ishâk: 00h.
Moi: MINUIT ?? Jure ! J'ai même pas vu le temps passer.
Ishâk: Même moi. Je pensais il était genre 22h.
Moi: La même !
Ishâk: Azy lève toi grosse, on y va.
Moi - en me levant - C'est toi le gros ouais !
Il me tire d'un coup par le bras en disant - « c'est qui le gros ? - je tombe sur lui.
Moi: C'est toi ! - grand sourire -
Ishâk: Azy bref, lève toi.
Enfaite monsieur est gêné parce que j'étais sur lui mais bon c'est lui qui m'a prise par le bras hein.
Moi: Et si j'ai pas envie ?
Ishâk: Ouaaah t'es chiante wesh !
Je rigole et lui fait plein de bisous sur la joue pour le déstabiliser encore plus. Et d'un coup, il me retourne, ce qui fait que c'est moi qui suit allongée sur l'herbe. Lui, se met debout.
VOUS LISEZ
Un long chemin vers le repentir...
SpiritualRevenir vers Allah n'est pas trop tard, oui, mais jusqu'à quand ? Car la mort ne frappe pas à la porte mais vient soudainement.