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Punaise! Elle me demande de pas m'inquiéter alors que cette putain de famille d'accueil à emmener les petites je ne sais où ? Et s'ils ne voulaient pas nous les rendre, et s'ils les ont emmenées loin de nous ? Et si... Et si... Je vais devenir folle là !

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Ishâk était au salon et moi je me posais des milliers de question. Ça faisait des minutes qu'on attendait l'arrivée des petites et là j'apprends que la famille d'accueil chez qui elles se trouvent sont introuvables. Je ne sais pas quoi penser, j'ai peur de ce qui vas arriver. J'espère qu'il y a rien de grave et que c'est seulement une erreur, seulement ça...

Pourtant, toute cette semaine on était grave joyeux avec Ishâk. On attendait leur arrivée avec impatience, on faisait que nous imaginer ensemble tout les quatre et avec notre garçon, et tout cela pour rien? Non, impossible!

Je peux pas me dire qui leur est arrivé quelque chose de mal, faut que j'arrête de réfléchir sinon je vais devenir ouf dans ma tête ! On va attendre encore quelques minutes et elles vont arriver, ouais c'est ce que j'espère.

Ishâk finit par revenir dans le salon, à son visage ça se voyait qu'il était encore inquiet. J'aurai aimé le rassurer encore comme tout à l'heure mais sauf que là c'est pas possible.

Ishâk : Mon phone il a sonné, c'était qui?

Comment lui dire ? Comment lui dire que ses deux petites sœurs sont je ne sais où et qu'on a aucune idée de si on les reverra aujourd'hui ou non. Comment lui dire alors que je sais pertinemment qu'il sera dégoûté? Et que toute cette joie qu'il avait va se terminé direct !

Ishâk : Oh parle ! Qu'est-ce qu'il y a?

Moi : C'était l'assistante sociale.

Ishâk : Elle a dit quoi?! Vas-y parle là !

Moi : Elle a dit que... Qu'elle est allé chez la famille d'accueil chez qui sont les petites et qu'elle les a pas trouvé, qu'elle a essayé de les joindre aussi mais ils répondent pas.

Ishâk : C'est quoi cette blague là?!

Moi : C'est pas une blague Ishâk, c'est ce qu'elle vient de me dire.

Ishâk : PUTAIN !

Il s'est levé d'un coup, a commencé à mettre ses chaussures, sûrement pour sortir mais pour aller où? On a aucune idée de où elles sont, la famille d'accueil n'est pas chez eux alors il vas aller les chercher où? Elles peuvent être à n'importe quel endroit, le mieux est d'attendre.

Je me met devant lui.

Moi : Tu vas où comme ça? Ça sera à rien, on a aucune idée de où elles peuvent être. Le mieux c'est d'attendre d'avoir des nouvelles.

Ishâk : Et crarie là je vais attendre comme un con? Yûsra mes sœurs elles sont j'sais pas où, ça se trouve il leur arrive une putain de galère et genre moi je vais attendre qu'on m'appelle?

Moi : Mais tu sais même pas où elles sont ! Tu vas sortir et au final tu sauras même pas où aller alors arrête deux minutes. L'assistante sociale a dit qu'elle allait nous appeler à la première nouvelle.

Ishâk : C'est mort ! Moi, je restes pas là à attendre.

Il avance encore une fois mais je me remet devant lui et pose mes mains sur ses joues.

Un long chemin vers le repentir... Où les histoires vivent. Découvrez maintenant