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Je finis par me rendormir et loupai par la même occasion le repas du midi.

Quand je sortis des bras de morphée il était déjà dix huit heures passées. Voilà comment perdre son temps. Dormir est une perte de temps. Mais d'un côté, qu'avais-je d'autre à faire...?

Me vint alors en tête une chose. Une chose plutôt importante en réalité, enfin tout dépend si on y accorde une certaine importance ou non. Mais dans mon cas cela relevais d'une grande importance.

Le travail !

J'avais totalement oublié qu'aujourd'hui j'étais censée aller travailler. Et vu l'heure qu'il était maintenant j'étais même censée terminer ma journée.

Je descendais alors les escalier en courant, manquant de finir étalée en mode carpette sur le sol. Là, je vis Melie sortir sa petite tête d'ange de l'entrebaillement de la porte de la cuisine, les mains pleines de farine, un tablier couvert de divers restes d'aliments, les cheveux ramenés en un chignon rapide.

Qu'est ce qu'elle me mijotait ?

Elle se mit à rire bêtement en voyant mon expression, un mélange de questionnement et d'étonnement. Puis elle retourna à ses occupations.

Je voulais la suivre et découvrir ses petites manigances, mais je me demandais si c'était bien une bonne idée.

- Qu'est-ce que tu fabriques dans ma cuisine ? J'espère que tu n'en a pas fait tout un chantier ? dis-je en passant la porte m'attendant au pire.

Mais finalement - alors que je pensais voir tout sens dessus dessous - tout semblait en ordre, mis à part quelques ustensiles posés là sur le plan de travail.

Dans l'air flottait une odeur de sucre et de chocolat. Un gâteau ? En quel honneur ?

- Quoi ? fit Melie soudain sans doute à cause de l'expression qui s'affichait sur mon visage.

- Rien. Tu as passé tout l'aprèm dans cette cuisine ?

- Oh oui peut-être, entre deux trois courses. D'ailleurs tu dormais comme un bébé. Pourquoi ?

- Pourquoi ? Parce que tu n'as pas eu la bonne idée de me réveiller ! m'écriai-je.

- Et alors ? fit-elle l'air de ne pas comprendre où je voulais en venir. Pourtant c'était tellement évident.

- Je ne suis pas allée travailler.

- Oh ce n'est que ça... répondit Melie comme si cela n'était qu'un détail sans importance.

- C'est tout ce que cela te fait ?
Elle ne me répondit pas, haussa simplement les épaules et retira son tablier. Signe qu'elle en avait terminé avec ma cuisine.

Sans que j'en sache plus elle sortit de la maison avec un sourire. Et me lança à la volé un " Tu ferais bien de t'habiller ! "

Ayant passé toute la journée vêtue ainsi je ne voyais pas vraiment l'utilité de me changer à cette heure ci de la journée. Oh tout ça n'annonçait rien de bon...

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Bonjour,

Je voulais simplement prévenir du fait que je savais pas si j'allais continuer cette histoire.

Pourquoi ? Parce que je la trouve complètement nulle et bien loin de mes capacités.

Je n'ai même pas d'idées de suite.

Quand mes larmes tombent...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant