Chapitre 4 partie 3

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Il me dit que je n'allais pas rentrer chez moi

- Hein? Demandais-je abasourdi.

Je devais avoir mal entendu, c'était obligé.

-Je suis désolé, mais pour des raisons secrètes que je ne peux pas de dévoiler, tu dois rester ici. Enfin ce n'est que permanent...

Je souris. Si je pouvais rentrer chez moi dans deux ou trois jours, ça ira....

- Après tu changera sûrement de centre, tu ira certainement dans une école, finis-t-il sa phrase en me regardant tristement, mon sourire ne lui ayant pas échappé.

Je me donné des claques intérieurement. J'avais envie de leur hurler que je ne resterai pas ici, mais je n'avais pas l'habitude de laisser mes émotions prendre le dessus -enfin ça dépendait-, et c'est pourquoi ma réaction face à la révélation d'Arwan m'avait contrarier même si elle lui avait paru normal. Mais j'avais bien l'intention de rattraper ma conduite, et c'est pour ça que ce fus d'une voix parfaitement calme que je leur dit clairement :

-Désolé, mais votre proposition ne m'intéresse pas. J'aimerai donc que vous m'indiquiez la sortie pour que je puisse rejoindre mes parents et allez au collège pour avoir le moins de cours à rattraper.

J'avais même réussi à être poli !

-Maëna... Tu ne retournera pas chez toi. Il en était hors de question.

Ne plus revoir ma famille ? En puis quoi encore.

Je n'allais pas me laisser faire.

J'évaluais donc rapidement mes chances de sortir de ce bureau sans me faire neutraliser et elles étaient assez bonnes, car Arwan était assis derrière un bureau où il était entrain de classer des papiers, et vu la tête qu'il tirait quand il me jetait des coup d'œil, il avait fait exprès de prendre la plus grosse pile de dossier, histoire de ne pas prendre part à la discussion.

Le directeur, quant à lui était en face de moi derrière un autre bureau. Les deux était donc en incapacité de me retenir immédiatement car ilfaudrait qu'ils fassent le tour de leur bureau, ce qui me laisser le temps de sortir de la pièce.

Et après...

J'avais repris mes force et je savais que je n'aurais aucun mal à les distancer grâce à mon endurance.

Je fis donc semblant d'être abattu et le directeur mis le nez dans ses papiers, de sorte à ne pas me voir, car comme je le pensais, c'était un vrai émotifs mais je n'avais aucune culpabilité à me servir de sa faiblesse.

Donc dès que les deux ne me regardaient pas, je sauter de ma chaise et vu que je n'était pas complètement tourner à la porte, ce fut facile de l'atteindre. Des que je fus hors de la pièce je partit dans un sprint vers le premier escalier que je vis, puis après en avoir pris le plus possible je couru d'une cadence plus raisonnable pour reprendre mon souffle.

Je cherchais un panneau ou une pancarte qui pourrait m'indiquer mon chemin mais visiblement, ce n'était pas mon jour.

Je me résolu donc à demander mon chemin à la première personne venu. Mais j'étais dans un couloir désert. D'ailleurs,maintenant que j'y pensais, je n'avais vu passé personne, ce qui me paraissait louche,car il y avait quand même énormément de portes par couloir et presque autant de couloir que de portes. J'estimais qu'il y en avait au moins un dixième des portes pour les chambres, ce qui revenait à plus de deux cents chambres au minimum, et cela juste pour un étage. Donc je marchais le plus tranquillement possible,comme si c'était totalement normal que je sois ici. Je regardais dans chaque pièce si il y avait quelqu'un mais elles étaient toutes vides.

Maëna [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant