Maëna [EN PAUSE]

Chapitre 7 partie 4

Je me réveillai avec difficultés en entendant un son qui théoriquement devrait être un réveil.

Sauf que en réalité c'était un marteau piqueur. Il n'y a pas d'autre solution. Pourtant, quand j'ouvris les yeux, je vus la main d'Aënaël s'abattre sur un petit objet que je ne distinguai pas de mon lit, mais qui n'était clairement pas un marteau piqueur.

Contrairement à moi, qui bien que n'étant pas le genre de personne qu'on ne peut tirer du lit uniquement grâce à un seau d'eau, ne suis pas en forme dès mon reveil, Aënaël sauta du lit en criant des chose inutiles à un volume bien trop fort pour mes pauvres petits tympans. Mais heureusement, elle se tut quand un oreiller traversa la porte pour venir atterrir sur sa tête.

Attendez... Traverser la porte?!?

Je me redressai d'un coup dans mon lit et vus avec soulagement que ce n'était qu'un Ayame absolument pas réveiller qui avait ouvert la porte pour lancer son oreiller.

Je murmurai un petit bonjour et sors de la chambre pour faire le petit déjeuner. J'avais très mal dormi cette nuit, et je ne m'étais endormi que vers trois heure du matin (il me semble ). En revanche, il me semblai que Diane et Aënaël s'était endormis presque immédiatement quand elle s'étaient couchées, dix minute après que je me sois couché.

Je me fit cuire des oeufs brouillé.

J'avais lu dans un livre il y a un ans que les anglais en mangeaient pour le petit déjeuné, le breakfast chez eux, et j'avais immédiatement adopté le concept.

- En faite, tu es oeufovore, rigola une voix derrière moi.

Je me retournai d'un coup et vus un Arwan pas super bien réveillé qui rigolait de ma réaction. Je soupira et me retourna tout en lançant:

- T'en veux?

- Pourquoi pas.

On entendit tout à coup un bruit d'oreiller qui s'écrase sur le mur et les rire de Ayame et Aënaël. Je soupirai.

- C'est toujours comme ça?

- En général oui mais il y a des jours ou elle nous laisse nous réveiller tranquillement. Mais bon, la c'est la rentrée, c'était obligé qu'elle nous fasse le coup.

- Ça sent bon. Tu prépare quoi? Demanda la voix de Diane derrière moi.

- Oeuf brouillé. T'en veux?

Elle acquiesça et partit rejoindre Arwan qui s'était affalé sur sa chaise, face contre table. Peu de temps après, Ayame et Aënaël arrivèrent, et au final ce fut oeuf brouillé pour tout le monde. Je rigolais avec eux du réveil d'Aënaël et nous finissions le petit déjeuner dans la bonne humeur.

Je n'essayai pas de sympathiser, mais j'aimais bien parler avec des gens le matin pour me réveiller, et se crier dessus dès le réveil n'es pas un de mes rêve. Ou sinon je me replonge dans mes souvenirs. Mais pour le moment, je préfère la première option.

Je partis me préparer d'une démarche rapide, hors de question d'arriver en retard.

Même si il n'est que sept heure et quart et que les cours commence à huit heure. Je me préparais généralement assez vite, cinq ou dix minutes.

Il parait que des filles mettent une demi-heure à ce préparer. Mais ça ne doit être qu'un mythe, c'est impossible de mettre autant de temps pour mettre un T-shirt, un pantalon, des sous-vêtements et ce laver les dents. Ou sinon il faut être une très vieille dame.

D'ailleurs, à propos de vêtements, j'avais appris que nous devions mettre un uniforme.

J'avais d'abord eu des suées froide à l'idée de devoir mettre les horribles jupes que mettent les anglaises ou les japonaises -de toute façon le mot "jupe" ne peux pas être associé à d'autre mot que "horrible" et tout son champ lexicale-. Mais j'avais appris après qu'en faite, l'uniforme en question n'était qu'un T-shirt noir et un leggings noir, tout sexe confondu. On avait juste le choix sur la veste. Soit un sweat à fermeture éclair soit un blazer.