Chapitre 5 partie 1

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Je reculais, choqué. Je ne comprenais rien, j'étais debout devant ma tombe!

Calme toi Maëna, calme toi.

Voilà que je commencais à me parler à moi même! Je m'approchais, au cas ou ce ne soit qu'une illusion due à l'obscurité de la nuit. Mais non, aucune erreur.

Qu'est-ce que ça voulait dire?

Que j'étais un fantôme?

J'entendis des bruis de pas qui venait de l'allée centrale dont je m'étais éloigné et je me cachai derrière ma tombe.

-Tu es sur qu'elle a pris ce raccourci ?

-J'ai appris plus ou moins à comprendre comment elle réfléchi, et elle passera ici pour deux bonne raison: ça peut être une bonne cachette avec la pénombre et les tombe et c'est un énorme raccourci pour rentrer chez elle. Mais il faut la retrouver avant qu'elle ne tombe sur ça .

C'était Arwan et le professeur Kaïle. Je tendis l'oreille pour suivre leur conversation mais je n'entend plus rien.

-...une présence dans une allé à gauche, finis-je par entendre.

Je me ratatinai le plus possible dans l'ombre de la tombe, je n'avais pas fais ce chemin pour retourner à la case départ!

Je calcule donc la distance qui me sépare du portail du cimetière et je pense avoir mes chances. Je compte jusqu'à trois et commence à courir le plus vite possible vers la sortie.

Mes poursuivants m'ayant entendu se mettent à me crier de m'arrêter tout en essayant de garder mon rythme. Ils commençaient à me rattraper quand j'aperçu les lumière de chez moi et couru avec encore plus de vitesse.

Je fini par arriver devant chez moi, tout essoufflé d'avoir courru dans toute ces mauvaise herbe et fougères qui poussaient autour de ma maison. La porte n'était pas fermé ce qui m'étonnais, mes parents étant généralement prudent et fermé la porte après dix-neuf heures.

Mais quand j'ouvris la porte en grand et que vis mes parents attablé au bar, une grande bouteille d'alcool ça me surprit bien plus.

Ils regardèrent tour à tour la bouteille et moi, puis soupirèrent. Je remarquai aussi Alexandre assis sur le canapé qui était de dos à la porte. Il semblait pleuré et je voulu m'approcher de lui mais des bras puissants m'attrapèrent et me firent sortir de la maison après avoir fermé la porte.

Je me retournai, à peine surprise qu'ils m'ai rattraper.

-Ma...ën...a... Tu ...ne...doit...pas...chercher...à revoir...ces...personne..., me dit le professeur essoufflé.

Mais oui bien sursûr.Je me dégagé facilement de sa poigne et lui rétorquais-je :

-Je n'ai aucun ordre à recevoir de personne qui m'ont kidnappée et prise pour une idiote de première!

Je leur lancais un regard qui valait tout les paroles du monde et signifier clairement qu'ils feraient mieux de me laisser tranquille. Il échangèrent un regard et soupirèrent. Je fis de même, en un peu plus agressif et un peu moins patient.

-On vas devoir lui dirent, n'est-ce pas ? Demanda Arwan à l'encontre du professeur Kaïle

-J'en ai bien peur, soupira le professeur.

Je suis rentré dans la maison le plus rapidement possible, de manière à les surprendre. Ça réussi, vu la tête que ces deux faisait en me voyant fermait la porte.

Je croie que soit il me prenne pour une fille plus butée qu'un âne (ce qui est le cas quand ça m'arrange) ou une simple idiote.

Enfin, le temps qu'ils reprennent leur esprit, j'avais remis la chaîne et avait accouru vers mes parents.

Maëna [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant