Maëna [EN PAUSE]

Chapitre 8 partie 1

L'endroit du parc où nous sommes est bien différent de la forêt où je l'avais vu et où ma tête l'avait sentis.

C'était plat sur des dizaines et des dizaine de mètres sans un seul arbres. Un sentier serpentait entre les herbes et tracait un circuit, sûrement utilisé pour les cours de demi-fonds.

Il faisait un température correcte pour un jour de fevrier mais la plupart des élèves avaient quand-même leur capes.

La plupart me fixaient sans gêne, me dévisageant et me jugeant du regard, à quoi je répondais par un regard noir.Généralement, ils baissaient les yeux, gênés. Mais certain continuais à me fixer, hautain.

Je sentais que j'allais finir par leur sauter à la gorge quand le professeur arriva, et remarquant mon regard meurtrier, il lança en me regardant:

- Hé, calmez vos ardeurs, vous allez bientôt pouvoir vous dépenser.

Bah normale, t'es prof de sport.

- Mais, avant ça, notre petite nouvelle va se présenter.

- Je me suis déjà présenté dans votre camp.

- Et ? Je m'en fiche, tout le monde n'était pas présent au camp, donc tu vas venir te présenter illico presto.

La classe s'agita et commença à chuchoter.

- Mais, professeur, nous savons déjà qui c'est, finit par lancer à haute voix un élève.

- Edward ! Le reprimanda le professeur.

Ce dernier souffla. Je le dévisageais. Il n'était pas dans la classe qui m'avait "accueilli".

Comment me connaissait-il? Je m'apprêtais à le lui demander quand le professeur me devança.

- Bon. C'est pour aujourd'hui ou pour demain?

Je soufflai mais commençais quand même:

- Je m'appelle Maëna.

- Tu dois quand même avoir d'autre chose à dire, non?

- Je ne connais rien à votre monde à par que ça à ruiner tout ce que j'ai fait ces deux dernière année. Je n'ai rien d'autre à ajouter.

Je sais que je ne devrai pas, mais je me délectais de son air coupable quand j'avais dis qu'ils avaient détruit ma vie. Mais peut être pour en reconstruire une autre? Qui sait...

- Tiens, il y'a un absent, commenta le professeur, me sortant de mes pensées. Ah, mais c'est Kelmi.

Kelmi? Kelmi! Ils se fichent de moi, là ? Je me tournais lentement, très lentement, vers les quatre qui étaient restés en retrait depuis qu'on était arrivé et les fixais avec le regard le plus meurtriers que je puisse faire.

- Vous n'auriez pas, par le plus grand des hasards, oubliez de m'informer de quelque chose, non? les interrogeai-je cynique au possible.

- Et bien, on a peut être oublié un ou deux petits truc, s'expliqua maladroitement Diane.

- Et c'est quoi le deuxième truc ?!?

- Ah, s'exclama le professeur, il manque aussi Léo.

C'est confirmé, ils se fichent tous de moi.

À l'annonce du nom de Léo, les élèves commencèrent à s'agiter.

- Mais c'est pas lui qu'elle à voulu tuer?demandaient-ils à voix basse à leur voisin.

- Si, il parait que c'est parce qu'il l'a offensé, répondait certain.

- Pff, tu rigole ? C'est parce qu'elle est totalement givré, rétorquait d'autre.