Chapitre 10 Partie 1

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Je restais longtemps devant mes parents et Alex. J'étais sûre que si on était arrivé quelque minutes avant, on aurai pus les sauver. Si ça se trouvait, c'était moi qui les avait retardé.

Mes larmes s'était taries depuis quelque minutes déjà, mais j'avais l'impression que c'était mon coeur qui avait pris le relai.

Je revoyais la scène en boucle, comme si elle était imprimé sur mes pupilles. Je voyais même plus de détails que la première fois.

Je revoyais leur visage prendre une teinte grisâtre, leur poitrine qui cessait de bouger.

Je revoyais les monstres entrer en eux puis ressortir, leur “visage" qui prenait une sorte d'air satisfait.

Ils leurs avait ôté la vie. Sans aucun remord. Et moi, je n'avais rien pus faire. Je n'avais même pas pu les venger en tuant leurs meurtriers car ils étaient partie avant même que je ne puisse faire quoique ce soit.

Quelqu'un s'agenouilla à côté de moi. Un rapide coup d'oeil me permis de savoir que c'était Arwan.

- Je ne vais pas te demander comment tu te sens, car ce serait stupide. À la place, est-ce que tu veux que je t'aide à les enterrer.

Enterrer. Enterrer. Enterrer enterrer enterrer. Mes larmes reprirent de plus belle. Je n'était pas prête pour entendre ce mot.

- Hé... Je suis désolé, je voulais pas te choquer.

J'essayais de parler mais rien ne voulu sortir, sauf des sanglots à cause des larmes.

- Hé, mademoiselle, m'appela un des hommes qui devaient protéger ma famille. Je suis désolé pou eux, dit-il en montrant mes parents et Alex, mais si tu veux les enterrer tu devrais le faire maintenant, parce qu'il faudrait pas rester trop longtemps ici.

Mes sanglots étaient tellement fort que j'en avais du mal à respirer. Comment cet homme pouvait-il me dire ça sur un ton aussi calme alors que c'était de sa faute ainsi que de celle de ces collègue si ma famille était morte ?!?

- Monsieur, intervint Arwan, je ne pense pas que votre façon de lui dire ça soit très adapté à la situation. Vous pourriez faire preuve d'un peu plus de tact.

En tant normal, je n'aurais pas apprécié que quelqu'un me défende sans mon autorisation. Mais là, j'étais contente de ne pas à avoir à un ouvrir la bouche.

- Tu as raison gamin. Mais malheureusement, ce n'est pas prudent pour elle de rester dans une zone où il y a eu des Ombres il y a peine quelque minutes. Ils pourraient revenir. Après si elle veut pas les enterrer, on peut toujours faire disparaître leur corps...

Là, je craquais. Je me relevai d'un bond et me jetai sur lui en hurlant. On roula dans le gravier pendant que je le martelais de coups. Passé la surprise, il me bloqua les bras d'une seule main et me gifla.

Kaïle accouru en criant mon prénom. Il repoussa le “garde" et me releva. L'autre se défendis du regard noir de Kaïle en murmurant un vague: "C'est cette folle qui à commencé...".

- Je m'en fiche de savoir que c'est Maëna qui a commencé, je te rappelle que tu n'avais pas à répliquer! Déjà parce qu'elle est en état de choc! Elle vient de perdre ses parents, bon sang! Ensuite parce que c'est une enfant et que toi, Marc, tu as vingt-huit ans, et pour finir parce que c'est... Enfin bref, tu m'as compris. Tu vas bien Maëna? me demanda-t-il en ne prêtant plus du tout attention à ce “Marc”.

Diane, Aënaël et Arwan accoururent vers moi tendis qui je retournais auprès des corps de mes proches sans répondre à Kaïle.

- Tu veux qu'on reste avec toi? me proposa Diane d'une petite voix. On savait pas trop si tu préférais être seule ou pas...

Maëna [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant