Maëna [EN PAUSE]

Chapitre 7 partie 3

Et je hurlai le plus fort et le plus longtemps que je ne l'avais jamais fait. Les autres étaient perdu ils ne savaient pas quoi faire. Quand j'en finis de hurler, je me pris la tête dans ma tête et je m'accroupis dans le petit lit de l'infirmerie où on avait du m'amener. Mais je m'en fichait.

Rien ne comptait d'autre que son visage. Je ne savais pas pourquoi ça me mettait dans cet état mais je savais que ça en valait la peine.
Je recommencé à hurler et je voulu me lever mais à peine je fus debout, je m'écroulai par terre. Je ne tentais pas de me lever à nouveau mais m'enfermais à l'intérieur de moi même, comme dans une sorte de bulle. Je vis Arwan se pencher vers moi et me parler, mais je n'entendis rien.

Il dut s'en rendre compte car il se leva et échangea quelque mot avec les autres, y compris avec une dame que je n'avais jamais vu, qui devait être l'infirmière.

Cet dernière acquiesça pour quelque chose que je n'entendis pas puis partit chercher quelque chose. Pendant ce temps, Arwan s'accroupit à côté de moi et mit sa main sous mes genoux, et son autre main derrière mon dos pour me porter.

Quand je compris ce qu'il voulait faire, j'eu un mouvement de recul, mais me replongeai immédiatement dans ma bulle.

L'infirmière revint avec une sorte de brancard où Arwan me déposa délicatement. J'eu juste le temps de voir Aënaël prendre un côté du brancard et Arwan l'autre avant que l'infirmière me mette un bandeau sur les yeux. Si j'étais dans mon état normal,
je me serai méfié et aurais arraché ce bandeau, mais je n'était pas dans mon état normal.
Le fait de ne plus voir ne m'apporta aucune crainte, juste une nouvelle possibilité à mes souvenirs de se creuser un chemin pour parvenir jusqu'à ma raison.

Je tentais tant bien que mal de reboucher ce chemin, mais c'était peine perdu et le souvenir le plus agile (et certainement le pire) finit par se frailler un chemin et s'attaqua à ma conscience, s'étalant sur toute la surface possible de manière à ce que je sois entièrement plonger dans ce souvenir.

Je suis à nouveau dans ce placard et il est là.

Des informations viennent de ci de là se loger dans mon cerveau.

Il s'appelle Kelmi.

Il a mon âge.

C'est un Gardien.

Je l'adore.

C'est comme un frère pour moi.

Nous avons fini de discuter. Nous sortons du placard, il est en feu. Il y a les monstres. Nous nous dirigeons vers cette salle, la salle qu'il nommait "la salle du passage". Il se fait capturer.

Je sais comment va se passer la suite alors j'observe l'endroit où nous sommes.

C'est une sorte de couloir, comme ceux qu'il y a dans les château. Je suis dans un château? Quand soudain, mon corps s'arrête. Je panique, ce n'était pas sensé se passer comme ça! Je vois Kelmi me hurler de partir, mais mon corps ne bouge pas tout seul. Je comprend que c'est à moi de bouger.

Alors je fuis comme je n'ai jamais fuis. Je ne sais pas si je vais dans la bonne direction mais je m'en fiche. Tout ces corps et ce sang me retourne l'estomac. Mais soudain, alors que je prend un autre couloir, tout s'arrête.

Le sang, les corps, le bruit, le feu.

Tout.

J'étais dans un couloir qui me disais quelque chose. Je me retournai, pour voir si il y a toujours le sang et le feu.

Plus rien.

Juste un couloir. Encore un couloir.

J'étais devant une porte, je le poussai pour voir si je ne pourrais pas avoir un renseignements et je vis le salon que j'avais aperçu quand je m'étais enfui après mon altération avec Arwan. Je me dirigeai vers la chambre, et au lieu d'ouvrir la porte comme je voulais le faire, je passai à travers.