"Chapitre2"

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Zahra.
Nous nous étions embarqué dans une course folle. La police derrière nous, j'avais la boule au ventre. Kader lui était tranquille, sur son visage apparaissait aucune trace de panique ou de peur comme si la situation pour lui était normale.

- wesh tu flippe pas ?

Il souria délicatement sans pour autant répondre.

- hey c'est à toi que j'parle!

- tchai Zahra met toi à l'aise, l'poulet il va faire demi tour t'inquiète

Dit il le regard toujours plongé vers la route. Je suis resté silencieuse après, je me contentais juste de le regarder rouler à 180km l'heure. Heureusement qu'il n'y avait que quelques voiture sur le goudron sinon je préfère ne pas imaginer la tournure qu'aurai pris les choses. Mais contrairement a ce qu'il pensais le policier n'abandonnais pas, décidément il est vraiment deter à nous soutirer son prix de condiments celui là.

- ils va jamais abandonné!

Lançais je.

- j'ai vu ça

- t'es sérieux Kader tu vois pas qu'il....

- zahra la ferme et accroche toi

Me coupait il avant de virer vers la ruelle à droite. Elle était petite et mal en point. La voiture nous secouait dans tout les sens dû aux nombreux cailloux se trouvant sur les lieux. Je m'accrochais comme il me l'avait demandé mais je prenais la peine de jeter quelques regards indiscrets vers l'arrière pour vérifier si le policier nous poursuivait toujours. Il y était, je m'énervais, putain mais qu'est-ce qu'il nous veut?

- baaaab il est sérieux il nous lâche pas?

J'ai soupiré, comme lui j'en avait marre. On défilait dans les quartier comme des guêpes essayant d'fuir les conséquences de nos délits.

- ça yai il n'est plus derrière nous

Disais je après avoir perdu notre chasseur de vue. Je pouvais enfin souffler, J'avais hâte de rentrer chez moi. Chose qui ne tarda pas à arriver.

- demain oubien?

Souriait il.

- ah Kader, vraiment je verrai

- quoi tu verras? J'viens t'chercher demain t'as même pas l' choix

J'ai souris, il gardais un regard ferme crari il est sérieux et cela me faisais rire.

- bab zahra dégage! Donc moi chui sah et tu ris?

Je fus emporter par un éclat de rire, il mit l'moteur en marche.

- Bab aurevoir

Dit il avant de démarrer. Je riais toujours comme une conne malgré qu'il m'ai laissé planter toute seule. Dans le quartier l'obscurité était présente, les grins comme on l'dit chez nous aussi. Frère la mosquée va bientôt signaler le Fajr mais t'as toujours des jeunes qui squatte dehors. Apeurés par ce qui pouvais m'arriver je me suis rapprocher d'la maison. Il étais trois heure passé et aucune trace de mes cousines. Je me suis tout de suite chauffée, elles étaient en retard et chui sûre qu'elle vont s'en foutre royalement. Je commençais à regretter le départ de Kader. Si j'avais su, il serait resté jusqu'à ce que les deux autres folles se ramènent.

Djilo.
- Allo? Hein? Quoi? J'attends rien sis raccroche! What? J'AI DIS....ÉCOUTE MOI BORDEL! Je...*soupire*

Bip bip

BAMADA CITYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant