"PROLOGUE"

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Nous étions en plein après-midi et je venais de quitter l'école. J'étais contente, car c'était le dernier jour des cours. Et qui dis dernier jour d'école a Bamako, dit eau, farine et pétrole, les vrais de la team 223 vont vite comprendre mais je veux bien l'expliquer pour ceux qui viennent d'ailleurs. Ici chez nous, nous aimons jouer et nous profitons de chaque occasion pour faire n'importe quoi. Et donc après neuf mois d'acharnement cloîtré sur un banc, nous fêtons la fin de notre calvaire en se jetant les matières cité ci-dessus. Et même qu'il ya des oeufs parfois, imaginez un peu l'odeur! J'étais sale, mes cheveux sentais donc la première des choses que j'ai faite c'était de me laver partout. Après ma douche je me suis convenablement habillé avant de défiler sur ma page Facebook. Faut dire que Mark a bien fait de créer cette application car c'est sur elle qu'on arrive à découvrir toute les soirées qui vont ou qui se sont passés au Mali. Les jeunes maliens l'utilisent comme site de publicité et ne nous mentons pas cela marche à merveille. J'étais sur la page d'un individu bien précis, Iba. Il est l'organisateur le plus connus de Bamako et successeur d'un empire dont les membres ont toujours eu la réputation de grand fêtards. La pyramide Gang, c'est ainsi qu'il se font appeler et la plus part des citoyens ont déjà entendu parler d'eux. Ils font de la musique et le chanteur qui cartonne parmi eux n'est personne d'autre que le frère à notre très cher Iba. Enthousiaste à l'idée d'assister à une fête très bientôt, j'ai très vite été déçu lorsqu'aucune annonce ne s'affichait sur sa page d'accueil. J'ai alors posé mon portable avant de me mettre a fixer le plafond. Où allais je bien pouvoir partir ce soir? Me demandais je. A vos yeux je dois sûrement paraître comme une fille libre qui sort et entre comme elle veut mais ce n'est pas du tout le cas. Mon père toute ma vie m'a séquestré et je pèse mes mots, mais maligne comme jaja j'ai trouvé une solution vite fait à mon problème. En parlant de cela, je fus coupé dans mes pensées par un appel de ma cousine.

- libertéeeeeeee!!!finis l'école, tu t'ramène chez moi?

Lança t'elle remplie de joie, je me suis mise à rire.

- et comment? Juste appel mon père pour lui dire.

- c'est comme si c'était fait! Non on va casser Bamako ce soir oubien?

A côté d'elle j'arrivais à entendre mon autre cousine, l'excitation c'est emparé de mon corps.

- viiiiteee, raccroche et appel mon daron

- okay fopatey, bon a toute quoi

- yup

Elle a ensuite raccrocher puis d'un bond j'ai sautée d'mon lit. Ma solution c'était ça, bouger chez ma couz et profitez de la vie. J'ai alors commencé à faire mes affaires et comme toute filles je suppose, mon sac était remplis de " au cas ou ". Robe, jupe, taille haute, pantalon, maquillage, collier et chaussures étaient au rendez-vous. Je me chargeais comme un soldat qui allait en guerre. Trente minutes après j'ai entendu la voiture de mon père, la peur me prit d'un coup. Et s'il disait non? Non il ne peut pas me faire ça c'est les vacances. En plus c'est pas comme si j'allais chez n'importe qui, Djilo est la fille de son frère donc aucune raison d'avoir la trouille. Je n'avais même pas finis d'analyser la chose lorsque je l'ai entendu m'appeler. J'ai imiter un visage détendu puis je suis allé le rejoindre dans le salon où il était. Il n'avait pas enlever ses chaussure donc j'en ai déduis qu'il allait sortir de nouveau.

- Djénéba m'a appeler, elle veut que t'aille faire quelques jours chez elle. Fais un sac, j'te dépose là-bas avant d'aller à ma réception.

Dit il pendant que j'étais resté silencieuse.

- okay, j'arrive

J'ai ensuite commencé à monter les escalier avant de l'entendre crier.

- et tu fais vite sinon je pars te laisser

J'ai fais du speed après ça. Avec les darons renois faut pas blaguer dhai, ils sont du genre à se foutre de la gueule du monde donc j'ai juste pris mon sac et je suis descendu avec la djelaba que je portais, thug life!

- tu as durée hein, tu vas me mettre en retard, tu ne sais pas qu'on m'attend

J'étais en mode " Really Nigga", j'ai mis moins de cinq minutes s'il vous plaît. Bref j'ai préféré m'excuser pour pas qu'il annule mon séjour, l'occasion valait qu'on tue pour elle donc j'étais prête à tout. Nous avons alors pris la route, j'avais hâte. Plus on avançait, plus mon coeur s'emballait. Ça faisait longtemps que je n'est pas été chez ma cousine, elle me manquait de malade et enfin je vais pouvoir taper des délires avec elle. La joie était en moi, difficile d'expliquer ce que je ressentais à ce moment là. Oh d'ailleurs excusez, j'ai oublié de me présenter. On m'appelle Zahra, Zahra Haidara. J'habite un quartier non-populaire de Bamako, loin de la ville et ses vacarmes. Je suis cette fille qui traine avec les "cool" on va dire mais qui a toute une autre vie comparé à la leur. Je ne suis pas dehors tout les soir comme eux, je ne mène pas de relation amoureuse comme eux et j'ai la tête sur les épaules comparé à eux. La seule chose qui nous lie c'est le comportement. Je suis prisonnière de mes propre parents, oui mais au fond je sais que j'aurais exactement suivi leur trace si ce n'était pas le cas.

- mais descend, tu penses à quoi même ?

Je fus ramener à la réalité par mon père. Nous étions arrivée, la boule dans mon ventre c'est agrandi.

- tu salue ses parents de ma part

- oui oui, merci aurevoir

Lui dis je avant de le voir s'éloigner au loin. Je me suis ensuite empressé de rentrer dans la maison, chez nous la plus part des porte ne sont pas fermés donc j'ai très vite accéder la demeure. Je suis allé saluer la mère de ma cousine qui était dans la cuisine, elle avait l'air contente de me voir.

- ça fait longtemps hein, Djénéba est à l'étage elle t'attend

Je l'ai remercié vite fait avant de monter. Depuis le couloir j'arrivais à entendre le bruit provenant de la chambre de djilo. Leur voix m'ont fait sourire, je n'étais plus qu'a quelques pats de nos délires les plus fou.

- le début du commencement, ouben ouben?

Lançais je après avoir ouvert la porte. Elles ce sont toutes jetée sur moi, on criait et sautait de joie.

- Zaaahhraaaa, non le grin est au complet

S'exclama Kada, mon autre cousine. On c'est tsheker a la va vite, le sourire jusqu'aux oreilles.

- Ah djilo, tu fais ta tête même, dja tu be blague plus

Lui dis je après avoir remarqué que la moitié de son crâne n'était pas tissé.

- voilà tu as tout compris

On c'est mise à rire.

- d'ailleurs dans tout ça la on est où ce soir?

Elles ce sont regardés entre elles.

- ibiza ma chérie, on va casser nos reins là-bas j'te dis!

Répliqua djilo accompagné d'un déhanché presque parfait. Ibiza? Parfait! Je sentais trop la grandeur de cette soirée, elle ne pouvait être qu'époustouflante je vous dis, pas même d'entre les deux. Ibiza étant l'une des boîtes les plus populaire de Bamako, 10 mille franc cash par personne et c'était l'extase complet qui commençait.

La suite dans le prochain chapitre.

Bon voilà voilà, j'espère que la première partie de Bamada city vous plaît. En tout cas merci d'avoir lu et j'espère que les autre parties vous emballeront tout autant!

Team223 svp🇲🇱

LAWMICLAVE

BAMADA CITYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant