Chapitre 9

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Faladjè sema.
Le ciel était bleu et le soleil tapait fort sur la petite terrasse de ma maison. Je venais de mettre ma go dehors avec un coup de pied dans le derrière. Excusez du terme mais bab qui n'est pas énervé, cette pute a littéralement couché avec mon PD de pote. Ce tarba, pendant tout ce temps je l'ai toujours considéré comme un frère et sans réfléchir il sauta ma meuf. J'étais tellement high dans l'énervement, je me suis senti trahis de la pire des manières. Mais la vie est une story, d'après les gars d'mon quartier donc on avance. Mon nom c'est Mohamed, mais tout le monde m'appelle Med sauf cette pute qui osait m'appeler DIDI. j'habite Faladjè, un coin chaud mais tranquille. Je suis fils d'entrepreneur du coup je me considère un peu comme un jeune respecté de ce pays. Bon passons les présentations et entrons dans le fin fond de l'histoire.

Deux mois plus tôt.
J'étais posey avec Issa, mon pote d'il ya peu. J'aurais dû m'en douter, les nouvelles amitiés ne sont jamais de qualité. Je lui racontais encore l'histoire que j'avais eu avec Ami. Rappelez-vous, cette poufiasse est venue m'agresser jusqu'à chez moi accompagné de l'autre gourde qui lui sert de meilleure amie. Elle s'appelle comment déjà? Voilà, ko Chata, qui pour une raison où une autre s'est retrouvée dans la position de tshoin d'Issa. Bref on avance. J'étais encore une fois irrité par ce souvenir. Cette folle a faillit me rendre impuissant, le coup de pied qu'elle m'avait foutu dans les couilles venait tout droit de chez Iblis, bab qui vous ment.

-rire* putain Med tchai la fille la ne t'a pas rater hein.

Il se foutait ouvertement de ma gueule. Je l'ai tshiper longuement avant de tirer un coup de ma cigarette.

- mais j'oublie pas, si je l'attrape elle est morte.

Disais je le regard planté devant moi. J'imaginais déjà comment j'allais lui foutre la raclée de sa vie à cette poufiasse. Oui oui, je sais ce que vous devez penser de moi. Un sal type? Un macho violent et sans galanterie? Un connard de première? Une racaille raté? Oeee azy pensez tout cela de moi, j'en ai l'habitude de toute façon. Avec moi la story est simple. A part ma mère toute les meuf sont des putes, oui toutes sans exception. Suffit de leur filer un peu de blé et le tour est joué. Tss, genre même celle qui font les saintes sont de grosses putes. Elles sont pire même, rhalala les filles, mais que ferons nous sans elles?

- wesh Med réponds non?

J'ai quitter mon nuage. J'avais rien capté à ce que ce gorille avait dit.

- répète.

- je disais comme quoi Chata depuis je lui ai acheter l'iphone elle me zappe un peu.

- mais on s'en fou, toute façon tu l'a baisé, c'est son prix le reste tu t'en fou

Il me regardait d'un regard pas convaincu, j'étais choqué, ce con en ai tombé amoureux. J'ai pouffé de rire.

- Bab Med stop

Je riais encore plus.

-*en riant* merde poto on dirait.....*rire* on dirait que...*rire* t'as perdu pieds eeeh baaab!

J'étais éclaté et lui il trouvais pas ça drôle du tout. Je me suis calmé au bout de quelques secondes.

- bon j'arrête, wesh djo si tu l'aimes t'es foutu. Moi j'te mens pas hein, Chata c'est pas une fille à aimer. Tavu comment l'autre folle d'Ami m'a bousillé mon engin pendant une semaine? Elle va faire pareil si tu fais pas attention.

Il laissa échappé un rire involontaire.

- j'rigole pas djo arrête, bref t'as sûrement raison. T'aurai pas une go à me passer? Je compte arrêter toute ces conneries et me posey wAllah.

BAMADA CITYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant