" Chapitre 3 "

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Zahra.
Je n'arrivais pas à y croire. Ils ont coffrer ma cousine et le con qui devait payer sa caution s'est enfuis? Tout devenais noir autour de moi.

- eeh Djilo on est dans la merde koye. Chui foutue mon daron me laissera plus venir chez toi

Disais je presqu'en pleurant.

- ferme ta bouche Allah kama, on va trouver une solution.

C'est ainsi qu'elle a pris son téléphone puis rappela Gary.

- tu es au poste?

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- oui c'est elle même....Kadidia elle s'appelle mais on l'appelle Kada

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- voilà merci, on attend

Elle raccrocha ensuite et plongea son regard dans le mien.

- alors?

J'étais impatiente de connaître la suite.

- bah il va payer sa caution et la ramener mais espérons que maman se réveille pas avant, il est presque l'heure de prier

Elle avait raison, si ma tante se réveille ça sera la cata. Donc anxieusement nous nous sommes mis à attendre trente longue minutes avant que la porte d'la chambre ne s'ouvre. Mon cœur a failli s'arrêter, j'ai cru que ça allait être la mère de djilo mais je fus soulager de voir Kada.

- olala petez un coup les gow, chui là

A t'elle dit en riant. Elle était sérieuse ? Crari nous on s'inquiète de ouf pour elle et elle ose montrer ses quarante deux dents?

- Kada wAllah eye boda deye ( t'es un trou duc)

Soupirais Djilo accompagnée d'un long tship puissant.

- bref ça faut me raconter, ton djok là c'est un batard hein

Je lui disais avec les gestes de bagarreuses tout ça, elle soupira.

- je préfère ne pas en parler ce soir, azy bonne nuit

Elle enleva ensuite sa robe et ses chaussures puis s'étala en sous-vêtements sur le lit. Quand à nous, nous nous sommes changée vite fait. On enfila nos pyjama tout ça puis la lumière éteinte nous avons plongé dans les bras d'morphé.

6 heure.

- allée, levez vous....levez vous j'ais dis. Il est l'heure de prier

C'était ma tante. Effectivement la mosquée avait fait l'appel mais j'étais tellement fatiguée. Nous avions fermé les yeux il ya seulement deux heures mais ça on peut pas lui dire donc on s'est toute assise, le regard vide et la tête dans l'cul. Elle sorta ensuite d'la chambre, laissant ainsi la lumière allumée. Toute les trois on s'est regardé, et d'un geste commun on a retrouvé nos lits. Que Dieu nous pardonne mais sommeil n'est pas ami de quelqu'un.
A dix heure elle est revenue. Cette fois c'était pour qu'on se reveille pour de bon.

- paresseuses que vous êtes! Levez vous, vous avez cru qui va faire la cuisine pour vous? Levez vous j'ai dis.

BAMADA CITYOù les histoires vivent. Découvrez maintenant