Il pleuvait. Encore. C'était drôle de voir comment la météo Anglaise semblait se manifester comme une souffrance éternelle. Allongé sur mon lit, fixant le plafond, je laissai la mélodie du fracas de la pluie contre ma vitre pour me bercer dans un état que je pouvais définir de distraction. Une distraction de tout ce qu'il s'était passé, de tout ce que je ressentais, de tout ce que je ne comprenais pas.
Il y avait une fissure dans mon plafond juste au-dessus de mon lit. Je l'avais remarquée avant, bien sûr, mais ça faisait longtemps que je ne m'étais pas allongé ici à fixer le plafond. J'avais du l'oublier. C'est drôle de voir comment l'esprit peut oublier certaines choses, alors que il y en a d'autres qu'on ne peut pas sortir de notre tête même si on essaye très dur. Par exemple, je voulais oublier que mon copain se droguait, mais à la place, j'oubliais qu'il y avait une fissure sur mon plafond. Je voulais oublier que la personne qui comptait le plus pour moi au monde m'avait menti depuis le jour de notre rencontre, mais à la place, j'oubliais tous les bons moments que nous avions eu ensemble.
Est-ce que la moindre de ces choses était vraie ? Je ne pouvais pas m'empêcher de me le demander alors que j'étais allongé, fixant le trou de mon plafond s'agrandir assez pour m'engloutir tout entier. Est-ce qu'il est attaché à moi même juste un tout petit peu ? Où est-ce que je suis une petite partie de plaisir à avoir entre les moments de défonce ? Je sentis mes yeux se mouiller mais je ne savais pas si je pleurais de tristesse ou de colère. Colère. Définitivement de la colère, je décidai. Je fulminais. J'étais furieux. Comment Phil avait pu me faire ça ? Ça avait été difficile, plein de convictions, de pardonner Phil de voir Michael en premier lieu. Mais les drogues ? Les drogues ? C'était drôle de voir comment il avait omis ce petit détail.
Tu ne mens pas aux personnes que tu aimes comme ça, pensai-je. Il t'a utilisé.
Putain de merde.
Je ne pouvais plus le supporter. Le silence, la pluie hypnotique, la fissure dans mon plafond, mes pensées qui me détruisaient: me rendaient fou. Je roulai sur le côté et attrapa mon iPod de ma table de chevet et enfonça mes écouteurs en m'autorisant le sort à mettre en aléatoire n'importe quoi qui me sauverait de cet enfer dans lequel je vivais.
Thought i'd find it easier,
Under lock, chain and key
Thought I'd find it easier
To just keep you to me
When the wisdom and the patience
Of the world's wasted on me
That's when I shut down my relationships
Watch them floating out to sea
I understand that it never ends
She's waiting roud every corner; round every bend
And it hurts to know that I won't know if you knew how the summer went
I understand silence
I undestand that it never ends
She's waiting round every corner; round every bend
When you're scared and lost don't let it all built up
Break the silence
Someone to call a best friend
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Vivant (Français)
FanfictionDan Howell était invisible. C'était tout ce qu'il avait jamais su être. Terrifié de sortir du lot, il était heureux de passer inaperçu auprès de ses pairs, trouvant seulement de la compagnie dans les vieux titres de rock and roll dans son iPod. ...
