"Mais pourquoi ne puis-je endiguer mes larmes ?", sont les derniers mots que j'écrirai sur ce carnet.
Je suis consciente que ma vie n'est pas la plus horrible, je sais que dans d'autres pays, tellement de jeunes souffrent et pleurent chaque soir. Mais...chacun sa vie... L'horreur a plusieurs nuances. Selon les sociétés, ta vie peut-être au sommet ou à l'inverse au pied de la pyramide. Pour ma part, elle est au milieu. Mais la nuance d'horreur de ma vie me suffit, à moi, une personne presque invisible parmi des milliards, qui n'a pas pu comparer en se mettant dans la peau de quelqu'un d'autre. Je ne peux que comprendre la mienne et, toutefois, chercher à comprendre celle des autres.
Mais aujourd'hui je n'en peux plus ! Ces "autres" qui constituent ma société, sont stupides et violents. Ils ne se posent jamais de questions. Aucun d'entre eux ne va se poser et réfléchir, ne serait-ce que 5 petites minutes ! Ok, il faut vivre avec son temps. Mais écoutez les anciens qui vous inculquent comment eux vivaient et ne cherchez pas constamment à réinventer notre monde. Il y a des bases qui doivent subsister. La différence qui a pu être rejetée, puis acclamée, est à nouveau détestée. Elle fait peur. Et que fait-on de la peur ? On la bannit. Le terrorisme par exemple, comprenant des actes horribles, effroyables, ne vous fait pas peur (à première vue du moins) et vous pouvez le voir, le sentir.
Alors pourquoi reculez-vous face à la différence, invisible aux premiers abords, mais bénéfique ? Elle ne vous veut que du bien et aimerait être comprise. Elle veut que vous appreniez à la respecter comme elle vous respecte au lieu de chercher comment l'anéantir !
En ce jour, une vie s'efface du tableau du monde, par VOTRE faute. Pensez-y.
Et si on faisait en sorte d'éviter ça ?
Texte de sensibilisation.
Tifaine-Héloïse
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