Prise au piège

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Parfois, je me sens si mal. 

Je veux dire... Qu'il y ait ou non une véritable cause de ma tristesse, je souffre atrocement. Je ne saurais pas le décrire. Je cherche toujours un moyen d'y échapper, sans y parvenir. J'en panique. Il faut que j'arrive à me détourner de cette douleur. Que j'arrive à penser à autre chose, pour enfin pouvoir l'oublier. Mais dans ces moments là, rien ne m'intéresse. Je ne trouve pas la moindre chose à faire. Sauf aujourd'hui. Pour une fois, j'écris ce que je suis en train de vivre. Malheureusement, lorsque cela se reproduira, je ne pourrai pas me remettre à écrire. A quoi bon ? Je dirai la même chose que ce que décrivent ces quelques mots. Je suis pitoyable d'ailleurs. A pleurer, sans raison. Et m'énervant voyant que personne ne s'intéresse à moi. Que peuvent les gens face à tant d'émotions arrivant de nulle part ? Soit ils me regardent, impuissants. Soit ils m'ignorent. Mais dans tous les cas, ils finissent tous par m'ignorer. Je m'explique : si au début ils prennent le temps d'essayer de me réconforter, impuissants, avec le temps ils se lassent et se mettent à m'ignorer quand je suis dans cet état. Je ne peux pas les en blâmer. Bien que cela fasse mal. Très mal. Trop parfois... Et je me retrouve une nouvelle fois seule. Terriblement seule face à cette peine qui m'oblige à la regarder en face. J'aimerais pouvoir réussir à faire ressentir tout ce qu'il se passe au fond de moi. Ainsi peut-être que certains arriveraient un peu mieux à me comprendre..? Ce n'est même pas certain... Et si jamais cela marchait, ces personnes supporteraient-elles sans ciller cette déferlante de sentiments ? Possible. Mais la surprise serait également peut-être de rigueur. 

Pardonnez-moi, j'écris mal. Je n'ai jamais réellement bien écris d'ailleurs. Mais j'écris. C'est suffisant pour moi. 


Maintenant il faut que j'attende. Je n'ai plus qu'à patienter jusqu'à ce que je me sente à nouveau bien... Le sommeil peut parfois être le remède. Mais vous comprendrez aisément qu'il est compliqué de se laisser attraper par Morphée en étant aussi agitée ! C'est dans des moments comme celui-ci que je peux comprendre pourquoi certains s'en remettent à l'alcool. Mais ce n'est pas mon choix et j'espère qu'il ne le sera jamais.

Allez, à bientôt !

Le zèbre, une créature solitaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant