Chapitre 5

16 0 0
                                    

 Cette maison était vraiment très belle. Elle avait des façades blanches, une grande bais vitrée, un très joli balcon, une piscine plus grande que celle que nous avons dans l'autre maison, un jardin plein de palmier... Enfin bref c'est une magnifique propriété. Mes parents me regardaient, amusé par mon émerveillement.

« Eh bien, tu comptes rester dehors ou tu veux visiter l'intérieur ?

-Bien sûr ! Vu l'extérieur, je n'imagine pas l'intérieur ! Comment vous avez pu me cacher l'existence d'une aussi belle maison ? Des fois j'avoue que je ne vous comprends pas.

-Hm oui... On t'a dit qu'il y a un bon nombre de chose que tu ne sais pas qu'on doit te dire mais pas maintenant. Bon allons voir la maison. »

Il prit une clé et ouvrit la porte. Nous entrâmes, même le couloir était sublime. Tout me plaisait. Chaque pièce était moderne et chaleureuse. Nous étions fatigués du voyage, nous décidâmes d'aller nous coucher. Ma chambre était spacieuse. Le matin, je me levai tard, comme à mon habitude. Mes parents prenaient leur petit déjeuner dans la grande cuisine américaine.

« Bien dormit ?

-Oui ça va. Elle est vraiment super cette maison. Je sens que je vais m'y faire, m'extasiai-je

-Ça tombe bien, on risque d'y rester un moment.

-Vous ne voulez toujours rien m'expliquer ?

-Pas pour le moment non. »

Je pense que je vais encore devoir attendre longtemps pour les réponses. Les jours passèrent plutôt vite. Il ne se passa rien de très extraordinaire. Mon père ne voulait pas que je sorte. Il disait que les environs n'étaient pas sûrs, que j'étais plus en sécurité ici. Alors je passais mes journées dans la piscine. Cinq jours après notre arrivée, mes parents ne voulaient toujours pas m'apprendre ce qu'il se passait. La colère revenait. Je préférai monter dans ma chambre pour ne pas qu'une dispute éclate. Je lisais tranquillement quand soudain, un bruit assourdissant retentit. Comme si quelqu'un avait tiré un coup de feu dans le salon. Je sursautai puis me ruai en bas, en manquant de trébucher dans l'escalier. Un homme que je ne connaissais pas me regarda. Il avait une arme dans les mains. Une sorte de mini fusil. Il le braqua sur moi. Un instant après, une balle fut tiré. Je crus que j'étais touché mais c'est l'homme devant moi qui oscilla puis tomba, raide mort. Ma mère était elle aussi armée. Mon père arriva.

« Tout le monde va bien, demanda-t-il

-Oui je crois mais d'autres vont bientôt arriver, dit ma mère, agitée.

-Qui ça ? Qui est cet homme ? Que...

Mon père ne me laissa pas le temps de finir. Il paraissait très agité lui aussi :

-Nous ne pouvons pas t'expliquer. Des gens arrivent comme celui-ci, il désigna l'homme allongé au sol, pour nous tuer. Hélène, occupe-toi de Zack.

-Et toi, demandais-je ? J'avais peur pour lui.

-Moi je vais les retarder. Aller, partez !

-Mais...

-Aller ! Il ne reste plus beaucoup de temps. »

Ma mère m'empoigna et m'emmena dans le bureau. Dans ses yeux, on pouvait lire de la peur, de la colère mais aussi du courage et une lueur de tristesse.

« Zack écoute moi bien. Ne m'interrompt pas Ces hommes sont là pour toi. Ils voudront t'emmener avec eux. Il ne faut pas qu'ils réussissent. Sinon tout sera perdu.

-Qu'est-ce qui sera perdu ?

-Mon chéri... Nous ne t'avons pas tout dit. Tu es promis à un grand destin, plus grand que tu ne l'imagine. Mais ce n'est pas à moi de te l'apprendre.

A Minuit sonne l'AubeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant