Amour

Chapitre 8

**Chapitre 8 - tout le monde**

Maxime sortait de sa maison, Rose l'attendait dans la rue. Elle était de dos, petite et fragile, dans son gros manteau kaki.

Il s'approcha en silence, et d'un coup la prit pas la taille et la fit tournoyer en riant.

Après un sursaut elle rit aussi, et se laissa faire, se concentrant sur l'agréable sensation du vent glacé contre sa peau et dans ses cheveux.

Elle serait enrhumée, tant pis.

Ils prirent le chemin de lycée main dans la main, discutant gaiement.

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La sonnerie de midi retentit.

Maxime s'empressa d'aller chercher Rose, dont la place était en diagonale du bureau du jeune homme.

Elle finissait de ranger ses affaires.

-"Tu viens manger?" dit-il en appuyant ses coudes contre la table.

-"Oui, oui."

Elle regardait ses cahiers, en les rangeant un par un, les choisissant méticuleusement.

Le regard de Maxime s'assombrit légèrement, et, après une pause, il lança:

-"Tu as encore trouvé un mot...?"

Rose leva enfin ses grands yeux bleus vers son petit ami. Son regard était plein d'amertume.

-"Non et c'est ça qui m'inquiète. J'aurais dû en trouver un dans la matinée... Soit il m'a oublié, soit il prépare quelque chose d'encore pire !"

-"Mais non, t'en fait pas. Il n'a pas eu le temps, c'est tout. Allez, viens, j'ai faim et tes bouquins doivent mourir d'ennui vu la vitesse à laquelle tu les range ! Les pauvres, tu les entends pas gémir ?" sourit-il, dévoilant de belles dents blanches.

Elle sourit et se leva, mais elle n'était toujours pas convaincue.

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Ils étaient assis à leur table, discutant joyeusement quand Julie vint s'assoir à côté de Maxime. Leur discution se coupa net, et ils regardèrent tous les deux Julie, qui souriait.

-"Ca va tous les deux ?"

Rose remarqua que la plupart des gens étaient tournés vers eux.

-"Très bien." répondit assez froidement Maxime

-"Tant mieux. Moi aussi. Je viens discuter un peu, on a pas fait ça depuis longtemps !"

Rose arqua un sourcil, elle n'avait jamais vraiment parlé à Julie. C'était une amie de Léa, c'est tout ce qu'elle savait. Elle était très petite, ses cheveux étaient blond platine et lisses, souvent ramenés en une haute queue de cheval (elle avait encore cette coiffure aujourd'hui). Ses yeux étaient bruns, sa voix était nasillarde.

-"Bon! Je vois que c'est le grand amour tous les deux ! C'est trop mignon!" continua-t-elle.

Un silence lui répondit.

-"Oh allez, détendez vous...!"

Elle dit cela en secouant la main de Maxime, qui la retira doucement quand elle eut fini, légèrement dégouté.

Rose et Maxime se regardaient d'un air interloqué.

Il montra Julie du menton, les sourcils froncés (qu'est ce qu'elle nous veut?)

Rose haussa les épaules, les yeux ronds.

Maxime eut un léger sursaut, et il s'empressa de bouger sa main comme s'il écrivait, les sourcils encore plus froncés. Puis il montra un nouvelle fois Julie du menton. (Ce serait, elle, l'auteur ?). Mais juste après il secoua vivement la tête. (Non, non. Oublies.)

Trop tard, Rose était pétrifiée. Il pourrait très bien avoir raison. Mais il pourrait très bien aussi avoir tort, elle n'avait rien à faire dans l'histoire.

-"Euh... Je crois que je vais répéter la question, alors. C'est bien beau les mimiques mais..." dit Julie en gloussant.

-"Qu'est ce qu'il y a ?" répondit Rose d'un air intéressé.

-"Ah voila qu'elle ouvre enfin la bouche ! Ça fait plaisir de t'entendre. On te croyait folle, avec ce qu'il s'est passé hier..."

Un concert de murmures se propagea immédiatement dans le self.

Julie la regardait maintenant avec un air exagéré de désolation. Rose devint méfiante. Qu'est-ce qu'elle voulait ?

-"Bon... , intervint Maxime, désolé, on a pas entendu. Tu peux répéter?"

-"Mais bien sûr ! Tout de suite! Je disais donc: comment être soudé comme ça, alors que Rose est... une traîtresse ?" souffla Julie. Encore cet air désolé, mais cette fois pour Maxime.

Le cerveau de Rose marchait à tout allure. C'était elle, c'est sur. Pourquoi ? Comment ? ...

-"J'aimerai m'inspirer de votre joli couple... Enfin... Pas tellement si on cherche bien... Donc j'aimerai savoir ?"

Et un air faussement intéressé, allez !

Maxime se durcit, les sourcils encore froncés. Il était vraiment imposant.

-"Ne te mêle pas de ce qui ne te regarde pas." Son ton était direct, clair.

Julie emprunta maintenant un air choqué. Évidemment.

-"Ne t'en fait pas, j'essaye juste de comprendre ! Et, vous, vous êtes au courant ?". Julie s'était tournée vers l'ensemble de la cantine.

Un silence intéressé lui répondit.

HAHAHA!!!! Comme je suis méchante de couper là!!!!

En fait j'ai bossé tout le samedi dessus, et le dimanche j'ai pas en le temps de finir.... Ça faisait longtemps que j'avais pas posté alors bon! La suite bientôt!

Merci BEAUCOUP pour les lectures, et les votes, et les commentaires! J'adore quand vous laissez un petit mot ❤️

Continuez vous êtes géniaux MERCIIII! :D

Bisous bisous bisous ❤️❤️❤️