Je regarde donc Paris à la nuit tombée, la voiture s'arrête devant un immeuble et je suis Laurent qui frappe à la porte. Je vois donc sans doute la mère de Pauline qui sourit puis qui s'incline, je demande à voir sa fille et elle va la chercher en pleurant. Je rentre sans permission, je fais signe à Laurent de rester à l'extérieur puis je pousse un peu la porte.
Pauline : Votre altesse.
Je la regarde s'incliner puis relever sa tête.
Charlène : Vous allez recommencer à travailler pour moi demain matin.. Vous n'allez plus préparer mon petit déjeuner mais seulement les autres repas pour être plus reposer.. Est-ce que cela vous convient ?
Pauline :.. Oui votre altesse.
Charlène : Parfait.. Excusez-moi encore pour mon manque de retenue.. Ça ne se reproduira pas.
Je pars aussi vite que je suis venue avant d'aller me coucher.
Radio réveil : Bonjour à tous il est sept heures et les températures sont glaciales aujourd'hui.. Un sans-abri est décédé cette nuit et.
Charlène : Ta gueule.
Je me lève puis je me prépare avant d'attendre dans mon bureau.
Charlène : Laurent ! Je vous en prie venez-vous asseoir... Je veux qu'on ouvre tous les gymnase de France pour accueillir tous les sans-abri.. Il fait moins dix degrés et c'est honteux que ça ne soit pas fait.. Prenez le téléphone là et appelez moi la maire de Paris immédiatement.
Je pousse le téléphone devant lui puis il tarde à composer le numéro, je bois mon café avant qu'il ne me passe le téléphone.
Charlène : Vous allez ouvrir les gymnases de la ville pour accueillir les sans-abri immédiatement.. Vous allez le offrir des repas et du travail.
La maire : C'est une plaisanterie ?
Charlène : Je ne suis pas d'humeur à la plaisanterie.. Combien de personnes doivent mourir ? Vous ne voyez que l'argent que vous allez perdre.. C'est immonde de faire cela à n'importe quel être humain.. Êtes-vous un animal ?
La maire : Mêlez vous de vos affaires.
Elle raccroche et je fais de même.
Charlène : Vous allez inviter la presse immédiatement.. Une porte vient de s'ouvrir.
Laurent : Votre altesse.
Il part puis j'écris quelques mots avant d'aller dehors, je marche dans la rue fermée jusqu'à l'immense porte en bois. Je suis aveuglé par les flash des photographes puis je m'avance, on approche des micro près de moi.
Charlène : Je viens de téléphoner au maire de Paris.. Je lui ai dit d'ouvrir tous les gymnases de la ville pour accueillir les sans-abri si nombreux dans notre capital.. Elle m'a raccrocher au nez.. Est-ce que c'est égoïste de ma part de vouloir maintenir l'entraide et la fraternité entre nous ?.. J'allais couvrir les dépenses.. Mais elle m'a raccrocher au nez.. Sommes nous si égoïstes que ça ? Les températures vont encore descendre cette nuit.. Sommes nous aussi fraternelle que nous le prétendons ?.. À ceux qui ont besoin d'aide.. Offrez votre fraternité.. Peu importe le geste.. Peu importe ce que vous avez à offrir.. Soyez fraternelle.. Soyez à l'image de notre nation.
Je recule avant de rentrer chez moi, je sais que Laurent m'a suivit et je me retourne vers lui une fois dans l'appartement.
Charlène : Qu'est-ce que je peux offrir ?.. Je dois monter l'exemple.
Laurent :.. Vous pouvez fournir des couvertures et des repas.
Charlène : Je veux acheter un gymnase.. Aujourd'hui.. Je veux des lits.. Des couvertures et des repas.. Je veux quelque chose d'immense.. Pour les années qui vont suivre.
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Héritage I Couronnement
Ficción GeneralAprès avoir reçu un appel de France, je dois quitter mon université pour rejoindre mon pays aussi vite que possible. Je fais mes sacs, je ne dis au revoir à personne, je monte dans la voiture qui m'attendais déjà. Je maudits parfois mon père d'être...