CHAPTER ELEVEN

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IM BACK BITCHES

bon, ça ne fait pas si longtemps que ça, jle reconnais, mais cette fois, je reviens avec un ptit chap de 3400mots (ce qui, je rappelle fait plus que le dernier jcrois oe oe l'autre faisait environ 1500mots si je ne trompe pas) et jdois vous avouer QUE CE CHAPITRE ENVOIE DU BOUDIN

non plus sérieusement, pour une fois, chui assez contente de moi, donc j'espère que vous allez tout autant apprécier que moi huhu

euuuh à part ça, comment allez-vous? les amis, la famille? (je m'égare... vous pouvez commencer le chapitre, vous inquiétez pas pour moi)

alors que le dernier chap s'étendait un peu plus sur du relationnel, cette fois, ça part beaucoup plus en steak les amis, l'action, on adore ((((:

bon allez, j'arrête de vous importuner, jdis dla merde mdr

carla (la queen, bien évidemment)

ps; comme d'hab, un petit audio d'ambiance, comme on les aime, jvous dirai quand il faut le mettre en route (ah oe warning évitez de regarder le clip si vous avez des tendances épileptiques, il faut déjà assez mal au crâne)

       

CHAPITRE NEUF : « à remord et à travers »

Sa réplique retentit dans mon esprit, maintes fois, toutes, plus vibrantes, plus assourdissantes, plus assaillantes, que je finis par m'adosser à l'une paroi avec maladresse, caler mes paumes moites contre mes paupières et exhiber quelques spasmes horrifiés sans larmes.

« Dégage, sale monstre ». Mon cœur semble bondir avec violence dans ma cage thoracique jusqu'à imploser de toutes les émotions que j'ai tenté de retenir jusqu'à présent. Ces émotions, qui se sont tapies dans l'ombre, craintives et fourbes, surgissent tel un obus qui détruit toute trace d'espoir. Le temps de quelques instants, alors que je m'écrase au sol, toute trace de vie semble quitter  cette étrange enveloppe charnelle dont les pupilles se voilent d'un regard mort.

Mes épaules tressautent, les hoquets s'amusent à danser en rythme avec celles-ci. « Dégage, sale monstre ». Ne suis-pas, pas un monstre ? Ce que je me suis répété, durant des nuits entière, bercé par l'affreuse insomnie, cette question, si fatale, n'est-elle pas véridique ? Ne suis-pas un monstre ? J'ai tué, par pure spontanéité. J'ai tué, alors que mon corps ne m'appartenait plus. J'ai tué, telle une véritable machine de guerre.

La vérité m'afflige un coup de poing en pleine figure. Le souffle me manque. Mes pouces se méprennent à effleurer ma gorge, le furieux désir d'un suicide impossible qui frôle mon épiderme avec dureté. Tout ce que je vois, ce n'est que le visage d'un Leandro mourant entre mes bras, le corps inanimé de cet Olivier, et de son regard, aussi méprisant soit-il, qui me marquera à jamais. Qui pèsera sur mes épaules, alourdissant tout cet amas de charge, du poids de la douleur. Cette douleur, qui me pousse à me laisse tomber à genoux, exténué. Tout ceci n'est que culpabilité. Elle me tue, à petits feux, sans même que je ne puisse m'en rendre compte.

Les larmes humidifient soudainement mes joues sèches. Pour seule présence, mon esprit meurtri, je tente de me raccrocher à la vie. Toute trace de but, de dessein, ne daigne se teinter à travers de mes pensées. Tout ce que je mérite, c'est de rayer mon existence. Mais la lâcheté, elle, ne me le permettra pas.Elle me forcera à me relever, prenant de faux airs de force, de puissance, alors que la lâcheté, n'est que couardise et traitrise. Mes paumes écrasent mes globes oculaires, comme si, elles pouvaient me permettre de me raccrocher à la folle idée que tout ceci ne soit qu'une supercherie. Malheureusement, tout ceci, est bel et bien l'incroyable réalité à laquelle je me heurte.

DESTRUCTION WW5Où les histoires vivent. Découvrez maintenant