CHAPTER TWO

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bonjour tout le monde, joyeux 14Juillet à tous! un post-scriptum (plutôt "pré" normalement mdr mais ça se dit pas) c'était pour vous informer que je compte inscrire ma fiction aux wattys2016, donc n'oubliez pas de voter et de commenter mais aussi à en parler à vos amis si vous aimez ce début de science-fiction. jcrois que c'est tout mdrrrr LETS HOPE IM GOING TO WIN

(ah oui, ce chapitre sera plutôt long, car il environne presque les 5000mots mdr, vous êtes prévenus hihi)

média:Guilia

       

CHAPITRE DEUX : « peine perdue »

    J'ouvre les yeux. Quelques battements de paupières parviennent à lentement m'échapper de la léthargie dans laquelle j'ai été plongé pendant je ne sais combien de temps. Les néons blancs projetés du plafond frappent agressivement sur mon visage affaibli, aveuglent un peu plus ma perception encore brouillée. Mon corps tout entier semble encore bouillir d'une fatigue extrême, lourde, si lourde que je dois me battre mentalement pour garder ce faible contact à la vie réelle. Mes paupières s'abaissent lentement, fatiguées. Une profonde apathie s'est glissée au travers de mes muscles engourdis depuis mon proche retour dans le monde des vivants. Tout ce que mes yeux fixent, est un haut plafond que je devine métallique.

Je reste figé durant une minute ou deux, peut-être même une demi-heure. Le temps semble s'être s'arrêté dans cette pièce aussi sclérosée que mon métabolisme tout entier. Le silence qui tombe sur mon corps me serre doucement le cœur. J'ai toujours détesté ce calme sournois qui me fout toujours froid dans le dos. Putain, je me croirais presque dans une vieille série des années 2000, The Walking Dead, lorsque l'un des principaux protagonistes se réveille à l'intérieur d'une chambre d'hôpital. Espérons qu'il n'y ait pas de zombies dehors. De plus, la pièce que j'occupe n'a rien d'une infirmerie ou d'un dispensaire. Un seul lit simple, le mien, habille cette fade pièce.

    Malgré avoir retrouvé mes esprits, mes forces sont toujours aussi invisibles. La porte me semble à des kilomètres. Je bascule ma tête à ma droite. Une perfusion de fortune se termine par une seringue piquée à l'intérieur de mon bras. De fortune, n'est que le terme que je trouve pour dire qu'elle a été créée à partir d'une poche alimentaire, mais cependant très bien imaginée. Quelqu'un qui s'y connaît en médecine a sûrement du s'en occuper.

    Soudain, la porte s'ouvre sur une jeune femme, scrutant son bloc-notes. Habillée de noir, une sorte d'uniforme unisexe –je présume– lui collant la peau et qui se termine par des rangers militaires. Ses longs cheveux ondulés châtain, sa peau bronzée, ses traits faciaux, me permettent de deviner que l'inconnue est sûrement d'origine maghrébine. Elle avance jusqu'à mon lit avec vivacité, plus préoccupée par ses notes que par mon état. Elle inspire la confiance, rien ne semble l'avoir bouleversé jusqu'à présent. Je sais d'avance que je parviendrai à trouver la faille. J'y arrive toujours. Je garde le silence, l'observe, jusqu'à qu'elle lève ses profondes iris noisette à mon encontre.

—Un revenant, annonce t'elle avec sympathie et joie. On croyait que tu étais peine perdue.

    Elle s'approche et extirpe une petite lampe de sa poche, s'approche de mon visage, et une fois avoir tiré ma paupière vers le haut, braque la lumière sur mon œil. Elle obtempère de la même façon pour mon œil droit puis se redresse d'un petit sourire rassurant.

—Désolée de ne pas t'avoir remarqué tout de suite, je me penchais sur ton cas. As-tu des maux de ventre, de tête ?

     Je secoue négativement la tête. «Peine perdue » ? « Se pencher sur mon cas » ? De quoi parle-t-elle ? Combien de temps ai-je été dans cet état ?

DESTRUCTION WW5Où les histoires vivent. Découvrez maintenant