CHAPTER NINE

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bonjour les amis

jvous conseille juste de relire la fin du chapitre précédent avant de commencer, histoire de vous remettre dans le bain après cette pause conséquente haha

bonne lecture!


     La panique submerge violemment les troupes qui s'agitent avec angoisse. Tandis que Guilia prend les devants en indiquant avec calme de garder notre sang froid, l'équipe se disperse dans la salle commune telle une horde d'oiseaux apeurés. Certains viennent se coller à la fenêtre afin d'y apercevoir quelconque mouvement, d'autres tentent de se regarder dans le blanc des yeux, les pensées enflammées et finalement, Louis et Alec qui quittent le groupe en indiquant qu'ils vont tenter de réparer le plus rapidement possible le système. Je les observe, dans l'obscurité, disparaître de la pièce en quelques nerveuses enjambées, puis m'approche de la bouclée et de l'italienne qui se tiennent –pour une fois, côte à côte.

— Ils ont un large avantage sur nous, indiqué-je.

  Laila me lance un regard inquiet et affligé. Malgré la pénombre, je peux la sentir surprise que je puisse adopter un ton aussi calme en cette situation critique.

— Carrément, assure Guilia. Les armes sont enfermées en bas.

— Ne me dis pas que tu n'as pas d'arme sur toi, renchéris-je en sachant pertinemment qu'un tel personnage comme elle, ne peut gambader sans une potentielle arme sur elle.

— Je ne t'ai jamais rien dit.

     Le cliquetis d'un pistolet retentit avant que je ne sente du métal froid contre mes mains. Fronçant les sourcils, je resserre mes doigts sur la crosse d'un geste instinctif et garde le canon rivé vers le sol.

— Sérieusement ? lâche Laila avec nervosité, sans tenir compte du fait que Guilia n'ait pas respecté les règles de sécurité ayant été mises en place. C'est ça, votre plan ?

— Non, ça, c'est juste une sécurité. Isaak, Nikolai, venez par ici, annonce t-elle à voix haute.

     Deux respirations s'ajoutent au petit cercle que nous trois avions formé. Les regards remplis d'intrigue se tournent vers nous.

— Comme je sais que Nikolai possède lui aussi une arme dans sa poche et qu'Isaak est assez costaud pour se battre à mains nues, je les prends avec moi afin de couvrir une partie du bâtiment. On va former une première ligne de défense. Peut-être qu'ils auront rétabli le courant d'ici là.

— Et s'ils percent la ligne de défense ? demande une voix derrière mon dos.

— Je ne crois pas que vous soyez ici pour rien, donc... faites marcher vos cerveaux, dit-elle. Allez venez, y a pas de temps à perdre.

     Le trio disparaît alors lui aussi, nous laissant sans grande idée sur comment gérer une telle situation. Alors que je peux percevoir le rythme des respirations s'accélérer à une vitesse folle tout autour de moi, je peux ainsi sentir à cet instant mon cœur battre à tout rompre à l'intérieur de ma cage thoracique. Ce silence si étrange qui baigne la salle commune me procure un malaise nauséeux qui déferle en mon métabolisme. Je redresse mon arme.

— Écartez vous des portes, indiqué-je.

     Des pas précipités s'éloignent des ouvertures, des dos se collent au mur froid. Soudain, des hurlements explosent, des détonations retentissent en une mélodie horrifiante, provoquant plusieurs sursauts de surprise effarée. J'aurai moi aussi tressailli et tremblé comme une feuille si je n'avais pas fermé mon esprit, tel un parfait soldat prêt à affronter une mort imminente.

DESTRUCTION WW5Où les histoires vivent. Découvrez maintenant