CHAPTER EIGHT

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BONJOUR LES ENFANTS

bon, je sais, j'ai mis du temps, je sais, j'ai mis 20jours (donc j'ai dépassé ma limite de temps mdrr) mais avec les cours et tout, bah, soit je n'avais pas le temps, soit pas vraiment d'inspiration, ce qui donne ce chapitre totalement nul à chier, mais ça vous remettre sur pied avant de vous envoyer du bien lourd hihi

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CHAPITRE HUIT « lesgriffures minimes et profondes entailles »

Lorsque le ciel d'encre s'éclaircit à la lumière d'or qui perce derrière la flore, j'ouvre les yeux, à moitié avachi sur la banquette, aux côtés d'Alec, dont les paupières closes ne daignent bouger. Je manque de m'étouffer quand mes yeux s'abaissent sur l'une de mes jambes qui chevauchait la cuisse du tatoué et la retire rapidement avec honte. Les muscles s'étirent et s'enflamment, je tente avec mal de réprimer une grimace tout en posant avec délicatesse mes doigts sur ma blessure, anciennement, par balle.

M'étirant de courbatures, je décide à tout de même me lever, les yeux mi-clos de fatigue, aveuglés par la lumière perçante de la boule de feu. C'est lorsque j'atteins la longue fenêtre que je constate alors véritablement le ciel de coton grisâtre qui s'étire au loin. A l'horizon, se dessinent des nuages d'un noir ténébreux et d'un brouillard pluvieux qui semble s'abattre sur des terres lointaines. Je décide finalement de tourner les talons, faisant à nouveau face à Alec qui semble dormir d'un sommeil de plomb. D'un pas claudiquant, décidé de ne pas le réveiller, je passe les portes battantes et vagabonde dans les couloirs, l'une de mes mains reposant contre les parois.

Arrivé à l'intersection des différents passages, l'un menant au réfectoire, l'autre aux dortoirs, et un dont je n'ai encore connaissance, je m'arrête. Ma décision fut prise en une fraction de seconde car je me dirige aussitôt vers ce couloir inconnu. Plusieurs pas sans croiser la moindre porte, jusqu'à que l'une d'entre elle apparaisse juste devant mon nez. Je manque de buter contre, puis recule afin de mieux l'envisager. Mes yeux divaguent sur un petit boitier noir, pourvu de deux petits interstices qui laissent apparaître des lasers verts lorsque je secoue ma main devant ces minuscules trous. Un capteur rétinien. Je fronce les sourcils. Pourquoi a-t-on posé un capteur rétinien a cette porte ? Que se cache t-il derrière celle-ci ? Je lève le regard au plafond puis distingue un petit disque noir apposé dans l'un des coins. Une caméra, sans nul doute.

Je reste planté comme un parfait imbécile durant plusieurs instants, puis, finalement, amène mon poing à la porte et toque machinalement. Silence. Que peut-il y avoir là-dedans ? Je tourne les talons, prêt à rebrousser chemin, quand un souffle sourd des gongs qui se déverrouillent me stoppe dans mon élan. Je tourne légèrement la tête et découvre un grand brun aux airs enfantins, les cheveux en bataille et les lunettes à la monture moderne basculant faiblement sur l'arête d'un nez droit futilement grossier, dont la monture cache les cernes animées de couleurs sombres sous des yeux fatigués mais qui le regard est toujours marqué de vivacité. 

— Salut William, balbutié-je avec surprise.

— Grosse surprise, rit-il en m'azimutant de la tête aux pieds.

Je tente de jeter un coup d'œil curieux par-dessus de son épaule, mais le résultat n'est pas très concluant.

— Qu'est-ce qu'il y a là-dedans ?

Le regard du cadet de l'équipe se teinte d'abord d'incompréhension avant que ses lèvres ne s'étirent avec bienveillance et qu'il ne se décale afin de m'inviter à entrer. Refuser est la dernière chose que je souhaite faire à cet instant, surtout lorsque je peux apercevoir avec envie de cette pièce qui m'a été tenue secrète. J'avance à petits pas titubants et découvre un espace dont je n'aurai jamais cru apercevoir avant de passer cette porte. La bouche légèrement entrouverte, je contemple avec émerveillement une pièce d'une haute technologie sans nom, immaculée de blanc et gris acier, une grande paillasse ultra-moderne s'étire, bordée par des ordinateurs, de tas d'objets utilisés en chimie avancée et d'un tableau où une écriture brusquée s'y dessine. De tas d'autres choses que je ne peux citer complètent la pièce d'une élégance technologique poussée.

DESTRUCTION WW5Où les histoires vivent. Découvrez maintenant