[2] « À L'ENCRE DE NOS MÉMOIRES »

«quarante-et-un

Je me met en sol, en entourant mon ventre avec mes avant-bras, j'hurle, je suffoque, je pleure.

« Lève toi ! dit une voix masculine

Je me lève doucement en gardant mes avant-bras autour de mon ventre.

La personne place son arme près de ma tempe.

- rires, Alors Mlle Suarez, comme ça on est mariée et futur mère ?

- [...]

- Si tu veux sauver ta vie, celle de ton père et de tes enfants, on attend nos sous. Pour le moment on a été très très très gentil. »

L'homme finit par quitter le palais en sortant rapidement par la fenêtre totalement couvert.

À ce moment précis, la peur m'avait tellement envahie que je tremblais et que je n'avais qu'une seule envie c'est de dénoncer tout ces chiens mais si je les dénoncer, je dénonçais aussi Emir, Aïcha et mon père...
C'est égoïste!
Quand j'étais seule, je m'étais mise dans la tête que je préférais souffrir plutôt que de les voir souffrir mais maintenant ma vie a prit un nouveau tournant; mes bébés et mon mari sont les choses les plus importantes.

Je m'écroule au sol et pleure, je pleure et hurle en me demandant quand est-ce que tout cela va se finir ? Quand est-ce qu'Amulya prendra définitivement la place de Neya? Sur le coup j'ai réagis bizarrement, au lieu de m'affoler et d'appeler tout le monde, je me suis calmée seule et me suit allonger sur le lit.

Je finis par m'endormir, mes larmes m'ont données une très grosse migraine.
Puis je me suis réveillée au même moment qu'Ajay revient au palais, il entre dans la chambre et constate les dégâts.
Je me fais réveiller par les cris d'Ajay.

« Qui a fait ça ?! Qu'est ce qui s'est passé Amulya ! Explique moi ! Ça va t'as rien

- [...]

Je commençais à me mettre dans la tête d'Ajay y était pour quelque chose, que s'il serait pas parti en me laissant seule, il n'y aurais jamais eu cet incident mais après tout ce n'est pas de sa faute et il ne peut rien prévoir

- Ajay je... les larmes montent

- [...]

- Je veux m'en aller. Je retourne en France

- C'est pas possible Amulya, on reste en Inde !

- Rester en Inde pour voir mes enfants périr parce que je me serais prise une balle dans le ventre Ajay, c'est ça que tu attend ?

- Ne dis pas n'importe quoi, on va bouger de la région, et renforcer le système de sécurité

- Inutile, Ajay, je m'en vais, je n'en peux plus, je suis à bout de force, dis-je en commençant à ramasser mes affaires

- Arrête Amulya, tu ira nul part

- [...]

Je continues, sans prêter attention à ses paroles

- Amulya...

- [...]

- Amulya arrête

- [...]

- AMULYA ARRÊTE !! dit-il en frappant le mur, ce qui me fait sursauté

Il m'attrape le visage avec ses grandes mains et me dit

- Je t'aime tellement...

Je n'arrive pas à parler, mon coeur se serre. Une boule se forme dans mon estomac, mes larmes coulent de plus bel.

- Ne me laisse pas, ma vie est ici avec toi. On réussira à se débarrasser d'eux !

- J'ai peur Ajay, j'ai peur !

- Ne t'inquiète pas, je m'occupe de tout »

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