«quarante-trois

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Les mois passaient assez vite, le confort était de retour.

Plus de signe de ces barbares qui m'avait sillonné la vie, nous en sommes à ma Simantha, concept de la baby-shower indienne et religieuse pour ma part, certaines sont juste culturelles.

C'est dans le palais des parents d'Ajay, les filles du palais de Mme Manja et elle-même sont venue.
Aïcha, Maya, Jennah et Djibril n'ont pas pu venir, en même temps je pense qu'il avait assez dépensé d'argent pour leur billets aller-retour durant toutes ces années, je leur enverrai des photos c'est suffisant.

J'étais parfaitement maquillée et coiffée et Mme Manja m'avait acheté une tenue typiquement traditionnelle pour l'événement.

Je m'installe sur le fauteuil orné près du feu, Ajay se tient debout comme le veut les textes et il me brosse les cheveux en récitant une prière.

Je fermes les yeux et apprécie ce moment.

Chaque contact de ses mains sur ma nuque après le passage de la brosse dans ma chevelure me fait frissonner.

Ensuite, Ajay m'enfile une magnifique couronne de fleur autour de mon cou, symbole de la fertilité. Et place devant moi, un bol de riz, sésame et ghee (crème fraîche ou beurre mijoté), symbole de longue vie.

Le rituel avec le prêtre commence

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Le rituel avec le prêtre commence.

Puis, la maman d'Ajay vient déposer 8 sortes de repas car j'étais maintenant enceinte de 8 mois, afin que je puisses choisir en fonction de mes goûts et celui de mes bébés !

Les invités viennent bénir mes bébés et moi et m'offrent des cadeaux.

Le rituel de bénédiction consiste à faire passer les femmes une à une, pour appliquer du kumkum (poudre rouge) sur mon front, à poser un peu de la pâte de santal sur mes joues, à jeter du riz sur ma tête, à m'arroser avec de l'eau de rose et à me ...

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Le rituel de bénédiction consiste à faire passer les femmes une à une, pour appliquer du kumkum (poudre rouge) sur mon front, à poser un peu de la pâte de santal sur mes joues, à jeter du riz sur ma tête, à m'arroser avec de l'eau de rose et à me mettre des bracelets, que je devrais garder jusqu'à mon accouchement.

Enfin, après la bénédiction, les invités sont servis d'un merveilleux plat que la mère d'Ajay a fait et la fête peut s'achever.

Super moment, je sentais mes petits princes bouger à l'intérieur, comme quoi ils sentaient que toute cette cérémonie était pour eux !

Le simantha symbolise le respect envers la femme qui donne la vie, c'est une cérémonie essentielle car elle apporte le soutien familiale nécessaire dans cette étape de la vie d'une femme indienne.
Ce que j'avais fortement besoin.

Une fois que les invités ont quitté le palais nous nous retrouvons, Ajay et moi dans la chambre.

Il s'approche de moi et m'embrasse fougueusement. Il va même jusqu'à m'allonger sur le lit. Mon énorme ventre freine tout, il me regarde dans les yeux abaisse son regard sur mon ventre et lâche un « Vivement qu'ils sortent ceux là »
Mon ventre était énorme ! J'avais même beaucoup de mal à marcher, je marcher sous assistance et que quand cela était nécessaire.

Les parents d'Ajay avaient même engagés une infirmière au palais pour qu'elle veille sur moi, c'était mes derniers mois et j'étais vulnérable à la perte des eaux.

La mère d'Ajay m'avait clairement dit qu'elle préférait que j'accouche au palais près des miens comme elle l'a fait et comme toutes les femmes des anciennes générations ont faites.
Alors, comme la médecine à beaucoup avancer depuis, une équipe médicale sera présente certes mais tout se fera dans notre chambre à coucher.

J'ai trouvé l'idée magnifique, j'en ai même parlé à Aïcha et mon père qui étaient enthousiasmé.
J'ai d'ailleurs envoyé de nombreuses photos à mon père et à Emir de la cérémonie pour mes petits princes et de mon ventre.



[...]



Les bonnes choses ont toujours une fin.

Un jour, alors que le calme était revenu dans notre quotidien, Ajay et ses parents me laissaient peu à peu prendre mon indépendance même si ma grossesse m'y empêchait.

J'étais installée dans le deuxième salon, je regardais un film, quand tout à coup. J'ai juste senti que quelque chose est entré dans mon front, ça me piquottait puis, j'ai touché mon front et là, quelques gouttes de sang étaient présentes.

J'étais de nouveau tétanisée, ils n'allaient donc jamais me laisser tranquille.

J'étais de nouveau tétanisée, ils n'allaient donc jamais me laisser tranquille

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[2] « À L'ENCRE DE NOS MÉMOIRES »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant