Chapitre 7

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Je sentis les chauds rayons du soleil réchauffer mon visage. Je lâchais un petit grognement. Bien que j'étais contente de ma nouvelle vie, ce n'est pas pour autant que je saute de joie lors de ma première journée d'école. C'est donc avec un effort surhumain que je tassai mes couvertures et posa un pied au sol. Le bois froid sous mes pieds me donna un frisson. Quelques coups résonnèrent sur la porte.

Moi: Entrez!

Une tête rousse apparu dans l'embrasure de la porte et de beaux yeux gris me fixèrent.

Maria: Bonjour, je voulais être sur que tu étais levée. Ah et aussi, je vais amené Grace et Sami à l'école. Me dit-elle avec un gros sourire sur son visage.

Je la remerciai tout en lui rendant son sourire. Elle ferma doucement la porte et, d'après ses pas elle repartait dans la cuisine. Je me levai tranquillement de mon lit et m'étirai, en même temps. Comme j'étais contente d'avoir engagé cette femme. Dans la trentaine, elle avait un visage innocent et naturel, c'est le type de personne qui peux gagner la confiance de quelqu'un en 2 secondes. Mais pas moi.. Après ce que m'a fait mon père, il est extrêmement difficile pour d'accorder ma confiance à quelqu'un. Enfin bref, c'est pourquoi, j'ai tous les renseignements sur elle, comme ça, si jamais elle s'en prend à mes trésors, je pourrais la retrouver. Mais malgré tout, elle pouvais s'occuper de Grace et Sami pendant que j'allais à l'école et ça, c'était suffisant pour que je l'engage.

Je brossais mes longs cheveux bruns et me préparai pour l'école. Au fur et à mesure que l'heure avançait je sentais mon stress grimper en flèche. Pendant que je prenais mon déjeuner, mon pied n'arrêtait pas de faire des vas et viens tout en frappant le sol à un rythme effrénée. Je ne cessai de penser à comment allait se passer ma journée.. Bien sûr je ne m'attend pas à une rentrée du style "lycée Américain.", mais j'espérai qu'elle ne soit pas trop désastreuse.

À l'heure fatidique, je sortis de mon condo, mes clef de voiture à la main, et me dirigeait vers ma voiture. Je mis le contact et commençai à conduire. Bien que le trajet fut cours, je du faire attention pour ne pas tomber dans mes pensées. Eh oui, en t'en que grande rêveuse, il était facile pour moi de partir dans la lune dès qu'un moment silencieux était présent.

Lorsque je pus apercevoir mon école au loin, tout se à quoi j'avais pensé était que j'allais forcément me perdre. Bien que je l'avais déjà vu lors de mon inscription, elle était plus petite dans mes souvenirs. Enfin bref, j'imagine que je vais finir par m'habituer. Je me garai dans un des nombreux stationnements de l'école et arrêtai mon auto. Je me regardai une dernière fois dans le miroir afin d'être sûr que je ne m'étais pas transformé en épouvantail, pris une grande respiration et sortis.

Une brise fraîche m'effleura le visage. Le soleil, couvert par les nombreux nuages, semblait avoir bien envi de jouer à cache-cache aujourd'hui. J'avançai d'un pas lent vers le gros bâtiment.  Pourquoi devrais-je me presser pour aller à des cours que je ne vais même pas écouter? Cependant, je savais que pour avoir un avenir j'ai besoin d'aller à l'école... Youpi..

Lorsque j'entrai dans l'école, je sentis des regards peser sur moi. Beaucoup de regards.. Malgré le malaise que je ressentis, je continuai d'avancer, en essayant de montrer que tout cela ne m'affectait pas. Cependant, même avec mon horaire dans les mains et les numéros de classes, j'ai quand même réussi à me perdre.

Depuis bientôt 20 minutes, je tournai en rond, l'heure avançait et les corridors devenaient de plus en plus déserts. J'aurai bien aimé m'asseoir sur le banc se trouvant dans le couloir, mais je savais que si je m'asseyais je ne me relèverai probablement pas.

Lorsque je baissai mes yeux de l'horloge je pus apercevoir brièvement une personne tourner le coin du couloir, à quelques mètres de moi.

Moi: Hey!

Je me mis à courir afin de rattraper cette personne et ainsi, peut être pouvoir savoir où se trouve ma classe.

Moi: Hey, s'cuse moi, pourrais tu m'aider à trouver ma classe? J'ai aucune idée où elle est...

Le garçon se retourna et me lança, de ses yeux bleus, un regard glacial.

Lui: J'ai pas juste ça à faire d'aider une gamine qui s'est perdu.

Il me dit ces paroles avec une voix froide et désintéressée. Je le regardai d'un regard surpris. Pourquoi me parler aussi bêtement alors qu'il ne se connaît pas? Alors qu'il se retourna et commença à partir, je lui agrippai l'épaule et le tourna vers moi afin qu'il m'écoute.

Moi: Est-ce vraiment trop demandé pour toi de me dire où se trouve ma classe où tu te trouve juste carrément au-dessus de tout le monde?

Il m'envoya un regard noir et enleva ma main de son épaule.

Lui: Premièrement, ne t'avise plus jamais de me toucher. Deuxièmement, j'imagine que tu ne sais pas qui je suis parce que, OUI, je suis au-dessus de tout le monde et troisièmement, tu peux aller te faire voir avec ta classe!

Il tourna les talons et partis. Encore choqué de ce qu'il m'avait dit je ne pus m'empêcher de lâché un mot: "Salop.."

Sortir de l'enferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant