Sortir de l'enfer

Chapitre 9

Le ciel s'assombrissait de plus en plus.  Je conduisais tranquillement ma voiture en surveillant constamment le ciel. Il devenait de plus en plus sombre et je pouvais voir qu'une grosse tempête allait bientôt éclater. L'école était terminé il a bien 15 minutes et j'étais toujours sur le chemin du retour. Bien que ce n'est pas bien loin de chez moi, je ne connaissais pas super bien la ville, je me suis donc perdu. Évidemment, puisque je suis quelqu'un de très chanceuse, mon téléphone à rendu l'âme et je n'ai rien pour le rebooster... Puisque je ne trouvais plus du tout mon chemin, je me gara dans le stationnement d'un Resto-pub pour pouvoir y demander mon chemin.

Je sortis rapidement de ma voiture tout en me dépêchant pour être, au cas ou que le ciel éclaterait, et j'entra dans le petit bâtiment. Une odeur alléchante de chocolat parvint jusqu'à moi, à peine un pas poser à l'intérieur. Le décors rustique et chaleureux me faisait sentir comme chez moi. Je balayai mon regard parmi les quelques personnes présentes et mon regard s'arrêtai sur le serveur. Qui pourrait mieux m'aider que lui? Je m'avançai vers le bars où celui-ci parlait bruyamment au téléphone.

Serveur: Non tu ne peux pas prendre congé!.... Tu viens de changé d'excuse, et d'ailleurs, tu ne peux avoir attraper un si gros rhume en si peu de temps...

Le jeune homme fit une pause. Ses sourcils, du même noir jais que ses cheveux, étaient froncés, un air soucieux et préoccupé régnait sur son visage. Il raccrocha soudainement en laissant échapper quelques jurons. Il ébouriffa rapidement ses cheveux avant de se tourner vers moi et de m'accorder un sourire qui paraissait légèrement forcé.

Serveur: Que puis-je faire pour toi?

Moi: Je voudrais seulement savoir si vous savez où se trouve la vingt-neuvième rue NE s'il vous plaît.

D'après se qu'il me disait, je n'étais pas très loin. Seulement 1-2 km et j'allais revenir chez moi. Je le remerciai tout en lui souriant, ravis de son aide, avant de tourné les talons et de me diriger vers la porte. Avant que je pu atteindre la porte, le serveur me rappela.

Serveur: Juste par hasard, tu ne serais pas à la recherche d'un travail?

Je le regarda attentivement tout en réfléchissant à sa proposition. C'est vrai que je n'ai pas énormément de temps pour moi donc je pourrais venir ici pour me vider la tête. En plus, j'aimerais montrer à Sami et Grace que tout ne se gagne pas et qu'il faut travailler fort pour obtenir se qu'on veut. Après avoir vu le regard vert perçant du garçon, je me rappelai qu'il attendait probablement une réponse.

Moi: C'est d'accord, seulement je suis une étudiante donc je ne pourrais travailler à temps plein.

Son regard s'illumina et il sembla soulager de ma réponse.

Serveur: Ce n'est pas grave, donne moi tes coordonnés et je te contacterai.

Après lui avoir donner, je lui serrai la mains et sortis du Resto-pub. Comme je l'avais pensé plutôt, il pleuvait maintenant des cordes, je du donc me dépêcher à rentrer dans ma voiture afin de ne pas être trop trempé.

J'arrivai quelques minutes plus tard chez moi et dès que j'ouvris la porte, quatre petits bras vinrent s'enrouler autour de mes jambes. Je baissai les yeux, le sourire aux lèvres, pour découvrir Sami et Grace qui avaient emprisonnés mes pauvres petites jambes. Je pris Sami dans un de mes bras et la main de Grace dans l'autre. Je les amenai vers le salon tout en saluant Maria, en passant.

Ils s'assirent tout les deux sur le sofa à mes côtés et, chacun leur tour, se mirent à me raconter leur journée. Sami avait, évidement, passé une superbe journée avec ses nouveaux amis. De plus, je fus plutôt contente du fait que Grace avait fait ce que je lui avais dit puisque ces filles avaient bien vu que ça ne sert à rien d'intimider quelqu'un.

Le reste de la soirée se passa assez rapidement, entre jouer avec Sami et faire les devoirs de Grace, je n'eu pas énormément de temps pour relaxer. Je pu souffler uniquement lorsque ces deux petits garnements retrouvèrent leur lit. Je me laissa lourdement tomber sur le divan, épuisé de cette journée. Le silence qui emplissait le condo me faisait un grand bien.

Lentement mais sûrement, je m'endormis dans le salon tout en partant dans un autre monde.