Chapitre 11

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Mason: Dit donc tu es douée! Je t'ai vu faire ton dernier panier, c'est sûr que tu vas être prise!

Moi: Je l'espère bien..

Je marchai dans le corridor, accompagné de Mason, tout en nous dirigeant vers la cafétéria. La pratique terminé, il nous restait une bonne vingtaine de minutes pour manger avant notre prochain cours. Je parlai joyeusement avec le bouclé qui m'accompagnait, heureuse de pouvoir bavardé avec quelqu'un de sympathique. Malgré la légèreté de la conversation, je me sentis au ange. Je commençais à me sentir de plus en plus comme une ado normale et ça... ça faisait plaisir!

Alors que nous rentions dans la grande salle, je sentis un regard perçant posé sur moi. Je tournai la tête afin de trouver à qui il appartenait et fut amusé de voir que c'était une des filles plastiques de ma classe qui souhaitait probablement ma mort d'après la façon dont elle me regardait. Je n'y fit pas trop attention et reportai mon attention sur Mason.

Mason: Hey, je ne sais pas si tu as déjà une table, mais veux tu venir t'asseoir avec mes amis et moi?

J'hochai la tête, tout en souriant, contente de ne pas passé le midi seule. Nous nous dirigeâmes vers une tables où 4 garçons étaient déjà confortablement installé. Je m'installai à côté du brunet et à ma gauche se trouvait un certain Hayden. La table circulaire me permettait de pouvoir observer toutes les personnes de la table et qui sont, à mon plus grand soulagement, toutes très gentilles.

Malgré qu'avant la mort de ma mère j'avais surtout des amies, j'ai toujours apprécier l'amitié de garçons. Beaucoup moins de prises de tête et il me semble que tout est moins compliqué. Je mangeai gaiement mon repas tout en bavardant avec mon voisin de gauche. La conversation ne cessait de continuer de bon train et je ne pouvais m'empêcher de rigoler aux multiples blagues que celui-ci faisait.

Je fut plutôt déçu de devoir retourner en cours avec mes affreux compagnons de classe, mais assez contente d'avoir passer un aussi beau midi. Alors que j'entrai dans la petite salle, toutes les conversations, qui régnaient alors en grand nombre, cessèrent. Je replaçai discrètement mes cheveux, ne sachant pas pourquoi un silence aussi pesant venait de tomber, et je me dirigeai vers ma place.

Alors que j'attendais impatiemment l'arrivé du professeur afin de mettre un peu de bruit dans cette classe où régnait un silence de mort, je sentis quelque chose me chatouiller légèrement la jambe. Je n'y fit pas attention et continuai de griffonner sur ma feuille.

Un rire étouffé me fit relever la tête. Kyle, ses cheveux blond lui retombant légèrement devant les yeux, me regarda avec un air moqueur, la main devant sa bouche afin d'étouffer son ricanement, tout en échangeant des regards complices avec d'autres personnes de la classe. Je le regardai, perplexe. Lorsque le chatouillement fut soudainement plus intense, je regardai ma jambe, intrigué par l'origine de ces chatouillis.

Mes yeux faillirent sortirent de leur orbite. Je ne pus comparer avec quoi que se soit le dégoût que j'éprouvai lorsque je vis cette immense araignée grimpant le long de ma jambe. Je secouai frénétiquement ma jambe et vit la bestiole revoler sur le sol. Je grimpai rapidement sur ma chaise en voyant celle-ci revenir à la charge.

J'étais tellement préoccupé par la maudite araignée que je n'avais même pas remarqué le vacarme provoqué par les rires incessants des personnes de ma classe. Évidemment, Kyle avait les larmes aux yeux tellement il trouvait sa blague hilarante, parce que c'était sans aucun doute la sienne. Bien que je n'avais aucune idée où il avait pu trouver une aussi grosse et hideuse bestiole, je fus extrêmement soulagé lorsque le professeur, qui était arrivé entre temps, la mit à l'extérieur.

Dès que l'arachnide sortit de mon champ de vision, je descendis précipitamment de ma chaise et allai me poster devant la personne qui me rendait la vie dur depuis mon arrivée. Je lui lança un regard noir et je vis que malgré tout son affreux sourire restait toujours sur son visage. Bien que je savais qu'il en avait probablement rien à foutre de se que j'avais à dire, je ne pouvais continuer de faire la fille docile qui accepte tout se qu'on lui fait subir. J'étais au courant que c'est tout ce qu'il attendait de moi, mais je ne pouvais continuer sans rien faire. Il avait fait déborder le vase et j'espère qu'il était prêt à en subir les conséquences.

Moi: J'espère que c'est la guerre que tu veux, parce que c'est ce que tu as trouvé.

Je ne lui laissa pas le temps de répondre et je tournai les talons en direction de la porte. Tant pis pour le cours, je ne pense pas que je serais apte à rester assise à ses côtés sans lui sauter à la gorge. J'ai vécu assez de chose pour ne pas avoir peur d'un con qui veut seulement attiré l'attention.. et je vais lui faire voir de quel bois je me chauffe.

Sortir de l'enferOù les histoires vivent. Découvrez maintenant