Qui ne rêverait pas de vivre entouré de garçons ? Dans un lieu où la testostérone règne en maitre. Entouré de mâles plus séduisants les uns que les autres ? Les observant s'entrainer, se battre, se délectant du moindre de leur mouvement.
Quoi de...
Putain ! J'ai encore la sensation de ses lèvres sur les miennes, de son odeur, de sa langue tentatrice. Je n'ai qu'une envie : faire demi-tour, l'attraper tel un Homme de Cro-Magnon et l'enfermer pour profiter encore et encore de sa douceur. Plus d'un mois d'attente, à crever d'envie de la toucher, la sentir. Bordel ! Si un simple baiser me rend ainsi je n'imagine même pas quand mon corps s'enfoncera dans le sien.
- Allez Casanova ! Rentre ton côté romantique, les affaires reprennent, ma ramène Sly à la réalité.
- Mauvais timing mon pote ! Mauvais timing.
- Pas de ma faute si tu te décides juste au moment où Tuono arrive.
- Pourquoi la voiture en fait ?
- Il pense être suivi. Je te jure on se croirait dans un mauvais film d'action. Je ne sais pas ce que tu as fait à ce mec des mines mais il t'en veut sacrément.
- J'ai dû baiser sa meuf ou bien, sa sœur.
J'essaie de prendre toute cette histoire à la rigolade mais dans le fond, je m'inquiète ! Pas pour moi, j'ai lâché l'affaire depuis bien longtemps concernant mes problèmes mais, pour mon entourage, pour James. Si quelqu'un s'aperçoit de l'emprise qu'elle a sur moi, de l'envie que j'ai d'être avec elle, cela signera ma fin ! On cherche toujours le point faible de son ennemie et clairement, James est le mien !
- J'ai fait quelque recherche sur lui d'ailleurs, reprend Sly. Traynor, Jace Traynor de son prénom. Ça ne te dit rien ?
- Jamais entendu parler, je réponds après réflexion. J'ai beau chercher, ce nom ne me dit strictement rien. T'as appris quoi ?
- Il combat chez Tris depuis bientôt deux ans et avant, rien ! Inconnu au bataillon le type, il sort de nulle part mais d'après ses stats, il a du talent.
- Pourquoi les mines alors ? J'ai fait le con et H m'y a envoyé mais lui...
- Là est toute la question. Ce gars t'en veut, je ne vois que ça.
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La conversation s'arrête au moment où la porte arrière de la berline garée s'ouvre. Il est impossible pour quelqu'un de l'extérieur de savoir qui se cache dedans. Pour ma part, je reconnais immédiatement le côté ostentatoire de mon vieil ami. Inimaginable pour lui de faire comme tout le monde, de conduire une voiture simple. Non ! Monsieur a son chauffeur et les dernières voitures du marché.
Nous rentrons rapidement dans la voiture et un sourire se forme sur mes lèvres en voyant les marques que j'ai laissé sur le visage de Tuono.
- Tu t'es fait amocher mon vieux, je rigole.
- Par un connard arrogant. J'aurais ma vengeance, ne t'inquiètes pas.
- Ravi de te voir, je réponds en le serrant virilement dans mes bras.
Nous discutons brièvement de nos anciennes conneries avant de bien rapidement rentrer dans le vif du sujet : le combat aux mines !
