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Il était là, devant moi, à me regarder d'un air ahuri. Il se pinça même pour savoir si c'était la réalité ou un rêve. J'étais redevenue timide l'espace d'un instant, puis, d'un coup, je me levai et me dirigeai vers lui. Il n'y avait plus qu'un mètre quand je me précipitai dans ses bras. Il me rendit mon étreinte, rigolant et me serrant le plus fort possible.

"Alors comme ça on se ramène sans me prévenir ? Me dit-il, riant toujours.

-Dit merci à Antony, c'est quand même grâce à lui que je suis ici ! Lui répondis-je, rigolant avec lui.

-Quand je l'aurais tué, peut-être que j'y penserai !

-T'es violent ! Fis-je, faussement choquée.

-Il en sera jamais capable, il a pas de force. Se ramena Hugo.

-Ta gueule Huguette.

-Mais arrêtez avec ce surnom à la noix !

-Jamais !" Dis-je à l'unisson avec Val'.

On se mit à rigoler tandis que Hugo faisait semblant de bouder en nous tournant ostensiblement le dos.

“Rhooo ça va arrêtes de bouder gamin ! Lançai-je.

-Non.

-C’est qu’on est rancunier ?

-T’as tout compris.

-Allez Huguette… Dis-je en sachant que j’allai le faire “rager” encore plus.

-Léah !!

-Bah quoi ?”

Valentin explosa de rire, et fut très vite imité par deux autres jeunes gens complètement immatures. On riait tous ensemble, et ça faisait un bien fou n’empêche. On se mit à causer tranquillement de tout et de rien, comme d'habitude j'ai envie de dire. Mais je me sentais... Stressée. Il fallait à un moment ou un autre, que je lui dise, que ce soit réciproque ou non. Malheureusement, Val' ne restait pas cette nuit, chez Hugo, et moi je ne savais toujours pas où aller d'ailleurs.

"Tu dors où du coup Léah ? Me demanda Hugo.

-J'ai rien prévu, je suis partie sur un coup de tête et je n'ai pas réservé de chambre, comme une nouille ! M'exclamai-je, excédée par mon propre comportement.

-Hey calme-toi, ça va bien se passer. T'as qu'à dormir à la maison. Me dit Valentin, posément.

-Que... Euh..."

Mon cerveau s'embrouilla, je commençai à paniquer légèrement. J'articulai quand même une réponse, tout bas.

"Euh... D'accord."

Il me sourit, puis on fit la bise à Hugo, avant de sortir de chez lui. Dehors, je m'agrippai au bras de Tartin, ayant peur de voir Antony débarquer d'une ruelle et vouloir taper Val'.

"T'inquiète pas, ça va aller. Je te protège de toute façon, tu le sais."

Il mima les gestes d'un boxeur énervé. Il n'était tellement pas crédible que je me mis à rire, rassurée.

"C'est pas rigolo !

-Si !

-J'te boude !

-Gamin va !"

Je l'entourai de mes petits bras. Il avait pas tenu longtemps, car peu après avoir fait ce geste, il se retourna et resserra mon étreinte. Je souriai doucement contre lui. J'étais, encore une fois, dans ses bras...

Dans Ses Bras...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant