Je ne sais pas pourquoi, je le laisse me prendre dans ses bras. Il me berce comme un bébé, il s'arrête et me regarde de ses yeux noisettes.
"-Que se passe-t-il, tu n'as pas l'air bien ?
-Non... enfin ça va. Je... Je ne sais pas ce qui m'arrive.
-Qu'est-ce que tu as fait, je veux dire ce matin ?
-Un ami à moi est parti pour New York.
-Cet ami était proche de toi ?
-Euh..., Oui, un peu, enfin... C'est un ami.
-Je vois, c'est pour cela que tu pleures ?
-Je ne pense pas... Enfin peut-être, j'en sais rien.
-Bon je dois te fausser compagnie, François a besoin de moi... Enfin Monsieur Bablem."Il me sourit et me fait une courte révérence. Je me relève et je marche en direction du musée. L'entrée est gratuite, heureusement. Comment peut-on aimer des œuvres aussi étranges ? Tout le monde est autour d'une peinture, une femme, elle aussi est étrange. Je me fraye un passage dans la foule, je bouge de droite à gauche, elle me suit des yeux. Je ne comprends pas. Je décide de laisser cette explication aux autres personnes. Résignée je décide de rentrer chez moi en passant par la parfumerie.
Toutes ces senteurs me donnent envie, mais je n'ai pas envie de dépenser mon argent. Alors je me contente de sentir et de regarder les beaux parfums. Une jeune dame entre, me toise et me sourit. Voyant l'état de mes habits (que j'ai moi même recousus) elle doit se dire que je ne fais pas parti du même rang qu'elle. Elle regarde ensuite le parfum qui est devant moi et le prend pour le donner à la caissière. Est-ce qu'elle le fait exprès pour m'embêter ou je m'invente des choses ?
Je suis prête à sortir de la boutique quand elle m'attrape et me tend le parfum emballé. Je prends le flacon un peu confuse car je ne pourrai jamais la rembourser, mais elle s'en moque visiblement. Elle se retourne,
prend un autre parfum, le sent, le donne à la vendeuse, paye et le range dans son sac avant de sortir du magasin en m'adressant un dernier sourire. Tout cela en silence. Je sors moi aussi, pour rentrer chez moi.J'ouvre l'emballage et j'asperge mon cou. Cette dame m'intrigue,
pourquoi une bourgeoise ma-t-elle donner un parfum ? Moi qui pensais que tous les bourges étaient méchants et hypocrites. Bon je vous avoue que je ne sais pas quoi faire. Je m'allonge sur mon lit pour essayer de dormir et mes rêves sont automatiquement sur Maxon qui devient gentil avec moi et qui ne m'ignore plus. Je rêve aussi qu'il veut m'embrasser mais que François ou Monsieur Bablem l'en empêche, et puis toutes les jeunes femmes s'approchent de moi pour me séparer de lui.Je me réveille en sursaut, une perle de sueur tombe de mon front. Je me lève, il est deux heures du matin, je me rends compte que je n'ai pas mangé depuis hier dans l'après-midi et j'ai faim. J'ouvre les placards et je prends un morceau de pain et de beurre. Je n'ai pas envie de me rendormir alors je me plonge dans la lecture d'un roman que j'ai emprunté hier jusqu'à environ cinq heures, je crois, puis sans m'en rendre compte je me rendors.
Je me réveille très tard avec un mal de crâne et de ventre intense. J'ai aussi mal à la gorge et je tremble de partout. Mon font est brûlant, je dois avoir de la fièvre, et je n'essaye même pas de me lever. J'expliquerai ce qui s'est passé à M.Bablem.
Le temps s'écoule beaucoup plus longtemps que d'habitude surtout qu'il n'y a pas Maxon et ça me rend triste.
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Yo deso de l'énorme retard ^^ mais j'ai de moins en moins de temps.
En tout cas petit chapitre n'est pas en effet ouf, il ne se passe pas grand chose mais Maxon devient de plus en plus gentil.
Dites-moi ce que vous pensez de Maxon et de Elsa, vont ils finir ensemble ???
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Le Complot
ActionElsa une jeune femme pauvre des temps d'autrefois, décide de partir de sa famille, qui la force à épouser un homme, pour vivre une vie libre à Paris. Sa nouvelle vie n'est pas toujours très simple, c'est vrai, mais n'est rien à côté de celle qu'elle...