Chapitre 2 partie 5

73 7 0
                                    

"-Et, euh... cette femme, vous savez qui elle est ?
-Non, il ne nous l'a jamais présentée.
-Et... Cela vous gène ?
-De quoi, qu'il ne nous l'ait pas présentée.
-Euh... Non, qu'il aime quelqu'un et qu'il soit parti pour elle.
-Bah...
-Parlez, je ne dirais rien.
-Oui, un peu, je l'aime depuis mon enfance.
-Pouvons-nous nous tutoyer ?
-Bien sur.
-Bien, euh où j'en étais... Ah oui, as-tu parlé de ton amour pour lui ?
-Non, un de nos amis lui a demandé ce qu'il pensait de moi et... Et rien de plus que de l'amitié.
-Je suis navrée.
-Bon, assez parlé, je dois partir. Au fait moi c'est Jeanne.
-Et moi Elsa."

  Elle me regarde une dernière fois et part. Je dois retourner voir M.Bablem même si je n'en ai pas le courage.

Je pousse la porte de l'agence et je vois tout le monde courir par tout, se maquiller, se préparer, s'habiller ou parler fort. J'essaye de me frayer un chemin mais je bouscule une belle dame bien habillée qui parle avec Maxon. Elle se retourne et me sourit. Elle possède le même que la femme que j'ai croisé dans la parfumerie, attendez, mais oui, c'est bien elle, oui j'en suis sûre.
  "-J'étais sûre d'avoir vu cette jeune fille entrer dans ce bâtiment, j'en suis bien heureuse, s'écrit la femme. Je suis, d'ailleurs, heureuse aussi d'avoir une mannequin aussi belle !
-Excusez-moi Madame mais cette atroce jeune fille, comme vous dîtes, n'est pas mannequin.
-Ah oui, et qu'est-elle ?
-Elle est couturière, enfin... était.
-Comment diable cela a-t-il pu se produire, pourquoi n'est elle plus couturière ?!
-Mademoiselle Elsa, m'a volontairement frappé.
-Avait-elle une raison ?
-Bien sur que non.
-Bien sur que oui, m'écris-je, je m'étais évanouie et Monsieur me crie que je ne dois pas rattraper mes heures de sommeil.
-Cela n'est pas très galant Maxon.
-Pfff... Bah qu'auriez-vous fait ?
-Je l'aurais aidée. Mais peut importe, je veux que vous remédiez à ça.
-Remédier à quoi ?
-Elsa doit être réembauchée.
-Bien Madame, répond Maxon en s'en allant vexé.
-Merci Madame, vous m'avez sauvé.
-Mais de rien.
-Puis-je vous poser une question ?
-Bien sur.
-Qui êtes-vous pour avoir autant de pouvoir et d'autorité ?
-Je m'appelle Andréa Loriana et je suis la Baronne d'Orléans.
Scotchée, je fais une révérence comme me l'a appris ma mère, mais, sous le choc, je ne réussis pas bien à la faire.
-Excusez-moi, je ne le savais pas.
-Ce n'est pas grave mon enfant. Quel âge as-tu ?
-Tout juste 18 ans.
-As-tu un prétendant ?
-Hélas non, et je pense que je n'en n'aurais jamais.
-Pourquoi dis-tu cela, tu es d'une extrême beauté.
-Merci beaucoup Madame, vous de même.
-Cela se voit que tu es plus futée que les autres mannequins, je te prédis un beau et grand avenir."

Le ComplotOù les histoires vivent. Découvrez maintenant