Chapitre 2 partie 4

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  Je n'ai plus de nouvelle de mes parents et j'avoue que cela me fait de la peine, j'en ai parfois le coeur brisé mais bon... Si je retourne chez moi, ils ne m'accepteront pas ou me marieront de force.

  Et si je leur envoyé une lettre :
Chers parents, c'est Elsa. Je suis partie vivre ma vie. Je suis heureuse, j'ai un travail et un mari merveilleux.

  Non, je ne peux pas envoyer cette lettre. Ce serait mentir, quand je serais heureuse avec un mari et un travail parfait alors je l'enverrai mais pas maintenant. Et malheureusement je ne crois vraiment pas qu'un jour j'aurais la chance de trouver l'homme de ma vie. Je deviendrais une vieille fille ou alors j'épouserai un vieil homme. Dans tout les cas jamais je ne serais heureuse. Je vais me mettre à pleurer !

  Sans m'en rendre compte la fièvre a disparu. Je mange un petit quelque chose, que j'ai moi même préparé.

  Je m'en veux d'avoir frappé Maxon, mais il l'a cherché. Cette scène se repasse en boucle dans ma tête pendant que mon regard est porté vers la fenêtre. Je regarde au loin et la tour Eiffel captive mon regard. Tout le monde dit qu'elle est laide mais moi je la trouve plutôt jolie. Mes yeux descendent sur la route et M.Bablem s'y tient, me regardant d'un air méchant. Je l'entends monter les escaliers, il frappe à la porte que j'ouvre avec crainte, puis il entre fâché. Cela ne lui change pas de d'habitude.
  "-Tu as frappé mon neveu ?!
-Comment ?
-As-tu frappé Maxon ?
-Maxon est votre neveu ?
-Oui mais peu importe.
-Euh... je ne le savais pas.
-Ce n'est pas une raison pour frapper quelqu'un.
-Mais il l'a cherché.
-Vous vous enfoncez.
-Je suis désolée... Excusez-moi.
-Non, vous êtes renvoyée !"

  Sur ces mots, il part en claquant la porte. C'est de famille ! Je vais me retrouver à la rue comment est-ce que je vais faire. Il va falloir que j'aille m'expliquer avec Maxon, je ne peux pas être renvoyée, pas maintenant. J'ai besoin d'un travail pour payer mon loyer, pour vivre. Il doit me reprendre. Si c'est sa faute, s'il a demandé de me renvoyer, il va m'entendre.

Bon, il me reste toute une après-midi, je dois me bouger un peu. Je sors, il y a beaucoup de vent, des petits chiens se font balader de droite à gauche.

Je sens une bonne odeur, ça vient du café voisin. Je m'y rends pour acheter un croissant.
"-Thomas me manque, pas vous ?
-Si, il mettait l'ambiance, c'était le bon temps.
Je tends l'oreille, la table derrière moi, trois jeunes adultes, parlent entre eux de Thomas.
-Il est parti pour une fille, pour pouvoir payer leur mariage.
-Il paraît qu'il lui a déclaré son amour par une lettre.
-Oui, il me l'a dit. En revanche il ne sait pas ce qu'elle pense de lui.
-Un homme aussi beau que lui ne peut pas se faire rejeter, surtout par une femme pauvre qui ne doit recevoir aucune demande de mariage.
-Tu es jalouse ?!
-Non ! Lâchez-moi avec ça, Tom n'est qu'un bon ami."

La jeune femme prend son manteau et quitte le café énervée. J'attrape mon croissant, paye, sors du café et décide de la suivre pour lui poser des questions.
"-Euh... Bonjour, je suis une amie de Thomas mais je ne connais pas vraiment sa vie. Je vous ai entendu parler de lui. Pourriez-vous me dire des chose sur lui ?
-Et bien, c'est un homme charment, sympa, drôle. Il a vécu très longtemps chez ses parents, ils ne possèdent pas beaucoup d'argent. Et il était malheureux mais apparemment il a rencontré la femme de sa vie. Il est même parti gagner de l'argent pour elle."

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