Chapitre 7

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Ryan arrive tranquillement à l'école et rejoint sa bande de garçons, les " populaires" comme on aime les appeler. Il arrive donc et commence à discuter paisiblement avec ses amis quand le croisement entre un criquet et une porte qui grince l'arrête, ce mélange étant la voix de sa petite amie, Brenda.

- Coucou Brenda, mon amour ! Dit t'il sans avoir l'air de penser une seule  syllabe.

- Oh tu m'as trop manqué mon sucre d'orge ! S'écrie Brenda, dans l'état d' ivresse où la plonge la beauté de son petit ami.

- Moi aussi ! Mais on peut parler plus tard s'il te plaît ? Je suis en train de parler aux gars d'une tactique pour le foot ? Questionne Ryan.

- Mais oui bien sûr mon chéri, on se retrouve à midi au Celestine's Burger ?

- OK. Répond tout simplement Ryan.

- Je veux dire... rien que tout les deux, précise Brenda.

- Si tu veux, allez salut ! Termine Ryan.

- Salut mon Ryanounet !

Et Brenda et ses suivantes s'en vont vers leur banc. Et pendant ce temps Deborah discute avec Anna, et Ryan les aperçoit. Il décide d'aller leur parler.

- Salut les filles, commence t'il, vous allez bien ?

- Oui, répond Anna, je vous laisse, on m'appelle !

Et elle s'éclipse rapidement vers un buisson ou elle se cache pour ne rien perdre de la discussion.

- Euh... salut. Bégaie Deborah. Tu vas bien ?

- Mieux depuis que je t'ai vu, la flatte Ryan. Tu es super jolie aujourd'hui.

- Euh... merci.

- Ça te dirais qu'on se fasse une sortie  ce samedi ? Au bowling du centre commercial !

- Euh oui, bien sûr ? Je dois être là bas à quelle heure ? Demande t'elle.

- Je viens te chercher chez toi vers dix huit heures trente ! Ça te vas ?

- Oui ! Ça me va... parfaitement.

- Super alors, à samedi soir alors !

- A samedi soir ! S'écrie Deborah.

La sonnerie retentit et les élèves vont bruyamment en cours, pendant que les surveillants se lamentent sur le comportement des élèves. Mais les profs plus entreprenants, réunissent à gérer les élèves déchaînés. Ryan pense à une fille, une fille qui hante ses rêves, bouleverse sa vie, le rend moins dur, plus romantique. Mais cette fille n'était pas Brenda, sa petite amie depuis deux ans. Cette fille s'appelait Deborah Estuinos et faisait battre son coeur à la chamade. Pas comme Brenda, qui ne réussissait à ne provoquer en lui que de l'agacement permanent. Mais aucun d'eux n'avaient eu le courage de rompre, et ils étaient donc officiellement ensemble. Brenda, qui elle aimait Ryan passionnément, ne voyait rien, ses yeux étaient bandés par son amour, et même si Ryan écrivait sur son front " Je ne t'aime plus " , elle ne verrait rien. Ryan pensait donc amoureusement à Deborah, pendant que Abygael s'inquiétait. Brenda avait eu l'air menaçante et elle savait jusqu'où la belle lycéenne pouvait aller. Elle tremblait donc intérieurement si bien que le professeur fut obliger de la ramener sur Terre :

- Mlle Martson, vous êtes avec nous ou sur la lune ? Demande une belle jeune femme, sa prof d'anglais. Allez restez concentré je vous pris.

- Yes, miss, sorry ! S'excuse poliment Abygael.

- Thanks miss Martson, OK, where is the Eiffel tower, asked John...

Mais Abygael était déjà repartie dans ses pensées, surtout que les aventures de John Lee John n'était guère palpitante. Elle se rongeait donc les ongles tranquillement, pendant que Mlle LeBridu continue paisiblement son cours sur la langue de Shakespeare. La sonnerie retentit et les cours s'enchaînent jusqu'à la pause de midi, où  comme habituellement, Abygael se rend au fast food où elle travaille. Sauf qu'elle ne vois pas plusieurs silhouettes se mouvoir en fonction de ses gestes. Elle arrive donc à destination suivi de près par Brenda et ses suivantes. Celles ci voit Abygael travailler, et une lueur de dégoût passe dans leurs yeux parfaitement maquillés.

- Beurk! S'exclame Brenda, elle nettoie la table vous avez vu les filles ?

- Ouais trop dégueu ! Rétorque Ildegarde.

- Au moins elle gagne son propre argent. Temporise Isahora, ce n'est pas le cas de tous.

- Même, c'est trop nul ! Commente sa soeur jumelle, je ne nous vois pas faire ça !

- Tout le monde n'a pas nos moyens, fait remarquer Isahora, nous sommes privilégiées !

- Chut ! Ordonne Brenda, taisez vous ! Voilà nous allons entrer et la bousculer pour qu'elle nous voie !

- OK, disent toutes les filles sauf Isahora, qui fait un :

- Hum...

Elles entrent comme dans les films, et on pourrait même mettre leur entrée un peu au ralenti. Elles exécutent parfaitement le plan, ce qui a pour résultat de verser un seau d'eau, retardant le travail de Abygael de vingt minutes. Les filles partirent rapidement après l'incident, en ricanant et jacassant comme des pies. Mais si il y en a une qui jacassait moins s'était Abygael, car son retard pouvait l'empêcher de manger. Elle essayait de le rattraper mais c'était peine perdue, et la gérante eu pitié et la laissa manger et boire puis partir.

- La femme de ménage passera ce soir, tu peux y aller, dit elle gentiment.

- Oh ! Merci. Remercia Abygael.

Et elle partit rapidement à l'école parce qu'elle était déjà un peu en retard. Sa robe flottait au vent et quand on la voyait on pouvait même croire qu'elle avait des parents fortunés qui l'attendaient à la maison. Mais elle avait son Tristan et était très contente comme ça. Un dicton disait que l'argent ne fait pas le bonheur, et elle en était la preuve vivante. 

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