CSG ne répond pas. Ce qui lui fendait le cœur. Jamais quelqu'un ou quelque chose ne lui avait fait ressentir des sentiments aussi forts, aussi doux, aussi amers. Même la mort de sa sœur. Une mort qu'elle avait malencontreusement provoquée.
Léa regarde par la petite fenêtre de sa chambre d'hôpital, ses parents et ses frères et sœurs arrivaient. Elle était impatiente de les revoir. Tant qu'elle le pouvait encore. Elle vit sa sœur se mettre à courir sous le regard bienveillant mais embué de larmes de ses parents, des larmes à cause d'elle. Ou non, de sa maladie. Cancer cancer et encore cette foutue maladie. Elle n'avait même pas dix ans mais savait que le jour ou on avait diagnostiqué sa fichue maladie allait être le pire de sa vie. Si courte. Car elle savait qu'elle allait mourir. Mais elle ne savait pas qu'elle mourrait ce jour là...
La porte s'ouvre brusquement, laissant apparaître une petite fille identique à elle : Anna. Avant, elle adorait la vivacité de sa jumelle. Mais maintenant, elle en est jalouse. Et pas que de ça d'ailleurs, elle était jalouse de sa santé, de ses longs cheveux, de ses yeux qui pétillaient, de sa joie communicative.
Anna tenait à la main un petit téléphone rose fushia, mais celui ci vibra sauvagement, signe qu'il n'avait plus de batterie. Elle s'avança vers une prise occupée. Car une machine vitale à Léa y était branchée. Mais Anna était si jeune, comment pouvait elle le savoir ? Elle débrancha la machine, une, deux peut être trois secondes. Avant de se rendre compte qu'elle n'avait même pas le chargeur. Elle rebranché prestement la machine. Mais Léa se mit à convulser , son corps ondulant, frétillant. Une alarme, comme celle des incendies, résonna dans toute la chambre. Une foulée de médecins arriva, palpa son corps inerte. Mort. Ses parents arrivèrent. Ils étaient partis changer leur petit bébé : Leo. Ils observèrent le visage des médecins. Baigné de pitié. La mère de Léa cria, pendant que son père tremblait. Anna elle, tenait dans sa main le petit téléphone rose. Il était le seul à avoir assister à la scène. Et dans sa tête elle devait le faire taire. Le surveiller. Elle le garderait avec elle. Pour toujours. Quoi qu'il advienne.
Les funérailles eurent lieu quelques semaines plus tard. Tous les proches de la petite pleurèrent. Elle était gentille, innocente. Mais elle n'était pas la seule à mourir précocement. Malheureusement.
Ses parents se concentrèrent sur le petit bébé et leur fille. Puis Ava, la petite dernière arriva. Et Léa fut remplacée par sa petite soeur ! Mais seule Anna gardait de la culpabilité. Elle essaya plusieurs fois d'avouer le vrai scénario à ses parents. Mais la peur de ne plus être aimée fut trop forte. Et elle garda son secret. Et maintenant, un autre événement lui faisait ressentir d'aussi profonds sentiments : Secret Game. Ou plutôt non : Son créateur. Parce qu'elle était folle amoureuse de lui sans le connaître. Elle était raide dingue d'un personnage fictif. Irréel. Intouchable. Inavouable.
Et ça, cela lui faisait terriblement peur.
*******************
Voilà la deuxième partie du chapitre tant attendu. C'est la seule solution que j'ai trouvé alors voilà ! Donnez vos avis, commentez, aimez aussi ! Merci pour les + de 300 vues. Bonne journée.
VOUS LISEZ
Secret Game
Ficção Adolescente1 créateur. 1 message. 1000 élèves mais 1 gagnant. Que le meilleur gagne la partie. Cover by @_itsley Tout copie est interdite.