3- Mariage à distance.
---------------- Bineta
Le lendemain de ma nuit de noce, ma mère, mes tantes, toute ma famille est passé me voir pour me saluer et féliciter. Mes pensées étaient encore ailleurs parce que j'étais encore choqué par ma première nuit intime même si ça n'avait pas été jusqu'au bout. Je stressais à mort que cela se reproduise, j'appréhendais tellement cette nouvelle nuit au point de n'avoir pas vu la journée passé. Pourtant la famille de mon mari aussi sont passés me visiter pour me saluer en m'apportant des cadeaux et 500mil + 2 collier d'or venant de mon mari.
Quand la nuit tomba, mon mari est revenu j'étais mal alaise et en même temps angoissé. il c'est mis près de moi j'étais crispé au point de pleurer.
-Calme toi Bineta, qu'est-ce qu'il y a? Me demande t'il
J'hoquettais sans pouvoir m'exprimer.
-Tu as encore mal c'est ça? Me demande t'il
J'ai acquiescé de la tête sans parler.
Il est resté comme hier à me parler pour me détendre. Cette nuit nous n'avons rien fait et les quelques nuits qui ont suivi aussi, mon mari respectait le fait que je ne sois pas encore prête.
Un soir alors que nous faisions encore connaissance à travers des longues discussions. Sa sœur Salimata est venu nous déranger pour demander Midou.
Il est revenu quelques minutes plus tarif puis nous avons repris la conversation jusqu'à en venir aux choses sérieuses.
-Tu sais dans la tradition on doit rendre le pagne. Il c'est rien passé entre nous et les langues se délient.
Je culpabilisais car il m'expliquait que sans cet élément on n'allait mettre en cause sa virilité ou mon honneur car on commençait à parler beaucoup à ce propos dehors.
Il a quitté notre chambre après ça, j'en ai profité pour manger. Il n'est revenu que très tard dans la nuit. J'étais allongée il n'a pas fait trop de bruit, il est parti en douche pour revenir nu, j'ai tourné la tête en comprenant que ce soir j'allais y passer pour de bon toutes mes angoisses ont refais surface.
Il a commencé à me toucher je me suis mise à pleurer parce que j'avais peur de ressentir la même douleur que lors de notre premier essaie. Il m'a embrassé mais j'étais toujours crispé, il a alors attrapé mes mains et c'est mis à me déshabiller mais cette fois il y allait franchement. Ses gestes était brusque, il c'est mis entre mes cuisses pour entrer mais il n'arrivait pas à me pénétrer ça ne rentrait pas et en même temps je criais, je le griffais et m'agitais parce que je ressentais une douleur affreuse que Dieu me pardonne je l'avais même insulter. Il ne voulait rien lâcher et je continuais à me débattre jusqu'à épuisement et c'est là qu'il c'est enfoncé brutalement en moi. Il a tellement appuyé fort et d'un coup sec que mon visage était inondé de larmes, j'ai poussé un cri tellement fort que lui même c'est redressé pour mettre sa main dans sur bouche et poursuivre sa besogne. Je pleurais car cette fois il avait été brute mais juste après il m'a soulevé pour me faire asseoir. Je pleurais dans ses bras, j'ai senti un liquide sur mon entre jambe en constatant que c'était mon sang.
-Allume la lumière. Dis-je impressionnée
Il allume la lumière je suis tombé des nues devant tout ce sang et je me suis remise à pleurer. Il a retiré les draps, je me suis nettoyée pour revenir au lit repliée sur moi même.
-Stp ne reste pas ici. Dis-je apeurée
Je ne voulais plus qu'il me touche car ça été trop brutal. Il est resté loin de moi le reste de la nuit.
Après cet épisode nos prochaines nuits ont été douloureuse et au fil des jours supportable.
Après la semaine en chambres, je pouvais sortir et me promener dans la maison, j'ai pu faire connaissance avec ma belle famille. Ma belle mère est devenu comme ma mère, l'entente était parfaite. Je pouvais lui parler de tout, j'étais alaise avec elle et même plus qu'avec ma propre mère. Ma belle mère me donnait toujours des conseils pour bien tenir mon foyer. Quand il y avait une petite mésentente avec mon mari elle prenait mon partie en n'allant discuter avec lui et lui revenait à moi sous un meilleur jour. Je m'entendais bien avec mes belles sœurs aussi.
