PROLOGUE
Je m'appelle Bineta, je suis mauritanienne peul, ma mère et mon père ont divorcé quand j'étais encore qu'une petite fille ce qui fait que j'ai grandi du côté de ma famille maternelle au village avec mon grand frère et mes deux petites soeurs (j'ai aussi un demi frère et une demi sœur issue du premier mariage de ma mère, nous n'avons pas le même père).
Ma mère vivait à Nouakchott (la capitale) ou elle c'était remariée après son divorce pour épousant un homme aisé. Pendant ce temps mon frère, mes sœurs et moi étions restés au village chez notre famille maternelle. J'ai fais l'école primaire et secondaire dans ce même village. C'est ma grand mère qui s'occupait de nous (ce n'était pas ma grand mère direct mais c'est elle qui à élevé ma mère). J'ai vécu une enfance difficile chez elle car j'y n'étais pas bien traité et négliger. J'étais dans une profonde tristesse à pleurer matin et soir n'ayant personne pour me consoler ou avec à qui partager mes soucis. C'est en classe de cm2 que j'ai tissé des liens avec Ramatoulaye, on était de la même famille mais sa famille et la mienne ne s'entendaient pas pour une raison que j'ignore jusqu'à présent. Elle est devenue mon âme soeur, ma confidente, on partageait tous elle me disais tout. On partait ensemble et revenait ensemble de l'école. J'étais souvent chez elle après les cours, c'était ma seconde famille puisque chez moi on se préoccupait pas trop de moi, j'étais en quelques sorte livrer à moi même tandis que Ramatoulaye était toujours bien encadré chez elle.
J'ai commencé à m'extérioriser puis de fil en aiguille j'ai fais la connaissance d'autres camarades dont fatimata, elle venait de perdre sa mère donc elle était venue au village pour vivre avec ses grands parents, on été tous de la même zone ce qui faisait qu'on été inséparables. Nous faisions nos 400 coups ensemble, j'étais plus proche de mes amies et leur famille que ma propre famille. Je me sentais mieux chez les autres que chez moi ou je ne me sentais pas à ma place et mal aimé, c'était une sorte d'échappatoire pour moi d'être loin de chez moi. Je n'étais pas plus proche que ça de mon frère et mes sœurs, chacun faisait de son côté.
Depuis mon village, je n'avais aucune nouvelle de mon père jusqu'à même l'oublier. Il nous a appelait jamais, il vivait confortablement en France pendant que nous subissons au village. Ma mère étant rester à Nouakchott mettait les moyens afin qu'on ne manque de rien.
Un jour alors que j'étais dans notre concession familiale mon père a appelé, c'était ses premières nouvelles depuis qu'on était au village. Son appel n'avait rien d'anodin, il appelait pour annoncer qu'il donnait nos mains (ma soeur et moi) aux fils de son meilleur ami. J'étais encore en classe espérant un avenir brillant mais mes rêves étaient bousculées à l'annonce de mes fiançailles à un homme inconnu à mes yeux et vivant à l'étranger. À compter de ce jour, je n'avais plus mon destin entre mes mains.
(Merci de partager un maximum, l'histoire commence).