-Salam alaykoum ma soeur.
-Wa alaykoum salam.
On a entamé une conversation alors que je ne savais même pas si cetait un homme ou une femme. Mais ça m'importais peu. On a échangé une vingtaine de message parlant de religion puis on a commencé à parler de nos vies personnelles.
-Je m'appelle Oumeïma j'ai 18 ans.
-Et pourquoi tu as choisi Oumm Nizarre comme nom ?
-Pourquoi t'aime pas ?
-Haha si j'aime bien mais je suppose que t'as pas d'enfant donc...
-Haha peut être que tes suppositions sont fausses. Toi parles moi de toi je sais même pas à qui je m'adresse la lol.
-Je m'appelle Mohamed j'ai 19 ans bientot 20 et j'habite a Montpellier.Je vous passe 6 mois. Mon amour de fils avait tellement grandi. Il était super calme et très câlin avec moi.
Mon frère était rentré il était venu vivre quelque temps chez moi. D'ailleurs j'avais déménagé. Le mari de Roqaya avait un ami qui a accepté de me sous-louer son appart qui était mille fois plus grand que le mien pour un pris plus que raisonnable. Il s'appelait Zahir, 23 ans. J'avais vraiment sympathisé avec lui, il avait un grand coeur. Des fois il débarquait chez moi avec a manger comme si de rien était. On était vraiment complice, j'avais parlé de lui à mes frères et etonnament ils étaient heureux pour moi que j'ai un ami garçon. Ils voient en Zahir un troisième frère qui veille sur moi quand eux ne le peuvent pas. Pour moi c'était pareil. C'était vraiment un frère Zahir.
Apparte
Depuis mon viol, les rares hommes mise à par mes frères que je côtoie je les considère directement comme des frères. J'évite également d'avoir des contacts physique avec eux car ça me rappel automatiquement ce qui met arrivé. Un viol ce n'est pas une banalité. C'est un traumatisme qui te poursuit continuellement.Je continuais à parler avec Mohamed. Il s'ouvrait beaucoup à moi. On se parlait par téléphone.
-Jamais je vais me mettre en couple. Je merite pas une femme je te le promet.
-Mais pourquoi tu dis ça Mohamed. Franchement t'as l'air d'être quelqu'un de bien du peu qu'on a parlé. Et franchement tu connais pas le destin, si Dieu veut que tu sois marié demain tu sera marié demain. Je pense que t'es quelqu'un de bien Mohamed.
-Si tu connaissais tous mon vécu tu confirmerais ce que je dis Oumeima. Le jour oú on se verra je te raconterais tout.Mohamed ne savait pas que j'avais un fils car il restait malgré tout une connaissance virtuelle.
Je vous passe la semaine qui n'était pas très intéressante.
18h30, je vais récupérer Nizarre chez Qassim puis on parle de tout et de rien sa femme, Yousra été partie avec des amies. Entre temps y a Zahir qui est arrivé chez Qassim et il m'a deposee chez moi.
Dans la voiture
-Faudrait que j'achète un siège bébé.
-Ptdr pourquoi un siège bébé ?
-Bah pour Nizarre. Il est plus dans ma voiture que chez toi !
-Nimportequoi ! J'étais plié de rire.
Il était vraiment sérieux en plus. On continue de parler et je lui demande des nouvelles de sa meuf, Jennah.
Quand je l'ai connu je l'ai trouvé super gentille trop mignone. C'est une congolaise-russe. J'avais peur qu'elle soit jalouse de ma relation avec Zahir ce que jaurais tres bien compris mais pas du tout. Elle avait très bien capté que c'était une relation fraternelle.
-Ouais elle va bien mais bon toujours aussi chiante !
-Haha je vais lui dire hein c'est pas bien !
-Vas y je t'accompagne.
-Ah au fait venez chez moi la semaine prochaine pour...
-Maman ! Caca !
Ça c'était Nizarre qui m'avait interrompu mdr. Monsieur m'informe de tout ! Même quand il fait caca.On arrive chez moi je m'occupe de mon petit puis je vais prier. Je parle ensuite avec les sistas par message, Yousra et Roqaya pendant que Jessim ( mon autre frère qui vit actuellement chez moi) regardez le foot avec Nizarre.
Je rangeais des anciennes affaires que Jessim m'avait ramené de la maison quand je suis tombée sur cette photo... Cette photo qui a fait ressurgir de mauvais souvenirs...
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Chronique d'Oumeï: ça n'arrive pas qu'aux autres
General Fiction"Voilà je me retrouve seule, encore une fois, mais cette fois si je suis vraiment seule livrée à moi-même n'ayant comme refuge seulement ma religion. Mais si seulement je l'avais compris plus tôt... " Chronique d'Oumeïma: Violé, abandonné, livrée à...