The French Dream [EN CORRECTION]

Chapitre 4: la melodie

Ma journée au lycée terminée je rentre chez moi, m'empresse d'enlever mes chaussures et d'enlever ce maudit sac de sur mon dos !
C'est une torture cette chose, je suis sur qu'il l'utilisait au Moyen-Age !

Je sens soudainement mes pieds se libérer, délivrés du poids de la journée. Mes épaules se relâchent enfin, et je prends une grande inspiration avant de littéralement me jeter dans le canapé !
Ça fait un bien fou ! Je ferme les yeux quelques secondes mais j'entends des pas venir vers moi et quelqu'un s'assoir lourdement à mes côtés.

-Bonjour ma petite puce ! Tu as passé une bonne journée au lycée, tu t'es fais des amies ?
-Papa je n'ai plus 3 ans ,"ma petite puce " !
-Mais Liona t'apellais comme ça et tu adorais !

Ma gorges se noue, je me redresse un peu sur le canapé.
-Ça fait trois ans qu'elle est morte papa. J'avais 13 ans.

Mais je vois qu'il était déçu et triste alors je souffle et dit simplement :
-Bon... Ma journée s'est bien passé. Je suis dans la même classe que le voisin, et oui je me suis fait des amis.
-Vraiment ! Comment ils s'appellent ?!

Mon père a l'air apparament ravie que je me confis à lui, bon je vais un peu lui raconter, tant que ça peut le faire changer de sujet...
-Il y a Ambre, Léo, Manon, Lelie et bien sûr Tom.
-Mais c'est génial ! Maman aurait été fier de toi !

Ma mère aurait été fier de moi ? Peut être pas ... Il ne peut pas savoir .
-Oui... Sûrement.
-Écoute... Je sais que quelques chose te tracasse... Tu ne me parle presque plus. On pourrait parler de ta mère librement ! Cela fait tout de même trois ans qu'elle est morte et puis elle vie toujours dans ton...
-Je ne m'y fait pas c'est tout ! Et je ne vois aucun intérêt à parler du passé papa, et je te signale que je te parle.
-Je veux juste... Que tu sois proche de ta mère comme autrefois.

Je crois rêver. Ma mère est morte ! Il veut que je me suicide pour me rapprocher d'elle ?
-Qu'est ce que tu veux dire ?
-Tu te souviens quand tu jouais du piano avec ta mère.
-Papa ! je ne veux plus en jouer... Je n'aime plus ça.
-Tu en jouait si bien... Et tu aime ça , tu as grandi avec, c'est même grâce au piano que tu es là.

Mon père est allé étudier en Amérique et pendant une année, il avait un petit job d'électricien dans une salle d'opéra, ce jour là ma mère jouait du piano pour un concours et ses pieds ont heurtée un fil ce qui a coupé tout le courant, ils en ont rigoler ensemble et je vous laisse imaginer la suite...
-Mais maman n'est plus là. Ça ne sert à rien...

Mon père soupira, résigné :
-Bien... Fais comme tu veux. Mais si tu change d'avis, je l'ai mis dans ta chambre.

Il est pas possible...
Quelques minutes plus tard, je suis monté dans ma chambre et en effet il était présent et avec tout son set : le tabouret en cuir et quelques partition.

J'ouvre d'abord la fenêtre et vais à mon balcon pour regarder le ciel. Il était très couvert, il allait peut-être neiger, après tout, nous somme en janvier.
Maman... Est ce que tu me regardes ?
Je pouffe presque inaudiblement, je suis ridicule !

Je m'avance ensuite du piano avec prudence, comme si j'en avait peur.
Je caresse les touches du piano du bout des doigts.
Ai-je perdu la main ? Cela fait presque cinq ans que je n'en est plus fait...

Je m'assis sur le tabouret de cuir fit une petite pression sur quelques touche, et puis je me décide à jouer un morceaux, le morceau posé sur le socle.
Comme par hasard, c'est la musique préféré de papa, Nocturne de Chopin.
Ça me fit sourire.

Et soudainement, j'avais l'impression que les notes que je jouait virevoltait autour de moi, voulant m'apprendre une danse complexe : la danse de la mélodie.
Les notes, une par une me montrait comment prendre le bon chemin, comme si elle me prenait par la main.
J'avais l'impression que les aiguës était minuscules mais les grave plus grandes et tout cela formait un jolie tableau autour de ce piano.
Pendant ce court moment, je me demandais si le piano n'était pas magique, qu'il pouvait m'emmener dans une autre dimension, une dimension où grâce et beauté formait une parfaite alliance.
Et soudain, tout ce tut quand ma partition fut terminée, je regrettais que ce moment soit finit, tout les membres de mon corps en vibrait encore et en demandait plus, beaucoup plus !

Le silence se rompit par des aplaudissment.
Au départ, je me demandais si c'était mon père mais non, ça venait de mon balcon.
C'était Tom. Lui aussi à son balcon .
-Vas-y, moque toi, je dois avoir l'air débile !
-Toi, débile ?! Tu plaisantes, c'est grave cool ! Même si c'est un peu vieux jeu et triste, j'adore.

C'était idiot et maladroit, mais ça me fit plaisir !
Je souris de tout mon être.
-Merci Tom.
-Voisine de maison, voisine à table, voisine balcon ! On est liés !

Ça me fit doucement rire .
-peut-être !
-Léo lui, joue de la guitare alors les filles craquent toutes !
-C'est vrai que ça à son charme , même si je ne craque pas spécialement sur les mecs qui en joue.
-T'as pas l'air de vraiment nous aimer hein ?! Pourquoi ? On est moche ? On est chiant ?
-Chiant pour toi oui ! Mais vous êtes mignon tous les deux c'est juste que...
-Je le savais ! Tu craques pour moi depuis le début.
-N'importe quoi !

Il me regarde et hausse les sourcils en disant :
-Alors, on va dans ta chambre ou dans la mienne !
-Mais t'es un pervers en fait !
-Mais... Mais non ! Je voulais que tu viennes jouer sur mon lit avec mes legos !
-C'est ça...
-Mais tu sais , entre nous, arrête de faire la sainte n'y touche, tu as sous entendue quelques chose alors...
-Je préfère en rester la pour cette discutions ! Sinon, Ambre n'avait pas l'air de l'aimer cette Ellie !
-Normal, elles étaient super potes avant mais Ellie l'a laisser tomber et ça Ambre s'en souviendra toute sa vie !
-Oui, je comprends... Et, pourquoi tu sors avec elle?

Tom réfléchit un moment avant de soupirer :
-Je sais pas... Tout le monde voulaient qu'on sortent ensemble alors... Pourquoi tu veux prendre sa place ?

Je me mis à rire et dis simplement :
-Bien sur que non ! Je veux juste que tu sortes avec une personne que tu aimes et pas une personne que les autre aimes.
-Tu as raison miss.

Je regarde le ciel, ça y est le soleil est couché !
-Bon ! Eh bien, bonne nuit Tom à demain !
-Bonne nuit.

Je ferme doucement la fenêtre et vais me mettre en pyjama avant de me rouler dans la couette.
J'ai de la chance d'avoir un voisin comme Tom.